Photographe.
- inventaire topographique
- (c) Région Pays de la Loire - Inventaire général
Dossier non géolocalisé
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Aire d'étude et canton
Paimbœuf (commune)
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Commune
Paimbœuf
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Adresse
54 rue du Général-De-Gaulle
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Cadastre
1810
195
;
1999
A 2ème feuille 1681
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Dénominationsmaison
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Dossier dont ce dossier est partie constituante
Le terrain a été dissocié d'un lot situé de part et d'autre de l'actuelle rue du Général-De-Gaulle arrenté le 9 octobre 1691 par la duchesse de Lesdiguières à Guillaume Mouraud ; ce même lot comprenait les terrains adressés n° 56 et n° 53 de la rue. La maison a été reconstruite en 1766, date du marché passé entre François Loquais (marchand de vin) et Pierre Sauvaget (maçon entrepreneur). Elle remplace une maison élevée lors de la première campagne de construction à la fin du XVIIe siècle. Sa reconstruction la lie aux maisons contemporaines reconstruites de part et d'autre de l'actuelle rue du Général-De-Gaulle dans le troisième quart du XVIIIe siècle d'un étage et d'un étage à surcroît souligné par d'importantes lucarnes passantes (exemple : n° 6, n° 31, n° 35). Ces dernières sont ici encore décelables malgré la surélévation de la maison dans la seconde moitié du XXe siècle. La maison a été divisée en plusieurs logements. La description des logements ne présentant pas d'intérêt nous retiendrons l'état des lieux en 1779 au moment du partage entre les héritiers Loquais : "une maison consistant en deux parembas séparés par une allée dont l'un sert de corps de garde de police et l'autre est occupé par le sieur Loquais père, un cabinet au joignant d'icelui, deux chambres hautes au bout d'une desquelles du costé du soleil levant est un petit cabinet, deux greniers au-dessus des dites chambres hautes, un petit caveau sous l'escalier qui sert à monter dans les dites chambres une cave au-dessous et un petit caveau sous l'escalier en bois qui descend à la cave du côté du soleil couchant [.] une cour, une porte ouvrant du côté de la rivière dans laquelle sont un puits et des latrines [.] du côté du soleil levant un cellier et une chaufferie et du couchant un magasin et un grenier au-dessus en bois [.]".
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Période(s)
- Principale : 3e quart 18e siècle
- Principale : 2e moitié 20e siècle
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Dates
- 1766, daté par source
Un couloir central traversant donne accès depuis la rue à un escalier récent hors-œuvre ancré à l'ouest de la cour ; ce dernier a été récemment fermé par une cloison vitrée à l'est. Chaque niveau est divisé en plusieurs logements sauf le premier étage. La surélévation est vraisemblablement contemporaine des travaux effectués dans la maison construite au nord de la cour, ouverte sur le quai, devenue un hôtel de voyageurs.
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Murs
- béton
- gneiss
- granite
- tuffeau
- moellon
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Toitsbéton en couverture
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Plansplan rectangulaire régulier
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Étages1 étage carré, 2 étages de comble
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Couvertures
- terrasse
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Escaliers
- escalier hors-œuvre : escalier tournant à retours sans jour en charpente
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Statut de la propriétépropriété privée
- (c) Région Pays de la Loire - Inventaire général
- (c) Région Pays de la Loire - Inventaire général
- (c) Région Pays de la Loire - Inventaire général
- (c) Archives communales de Paimbœuf
- (c) Région Pays de la Loire - Inventaire général
- (c) Collection particulière
- (c) Région Pays de la Loire - Inventaire général
- (c) Région Pays de la Loire - Inventaire général
- (c) Région Pays de la Loire - Inventaire général
- (c) Région Pays de la Loire - Inventaire général
Documents d'archives
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Etude de Me Bauduz.Riou. Prise de possession par François Loquais, marchand de vin en gros, d'une maison composée de 2 parembas, galerie au-derrière, caves, chambres au-dessus, acquise des héritiers Phelipon (Pierre Delaville, conseiller du roi, juge au présidial de Nantes, Elisabeth Phelipon, sa femme, Guillaume Phelipon, chanoine, Alain Phelipon, sénéchal des Réguaires, Pierre Phelipon négociant). 16 janvier 1754.
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Etude de Me Baullin. Attournance par François Loquais, marchand en gros et détail, Marguerite Bitard sa femme sur une maison consistant en boutique, arrière-boutique chambres au-dessus, caves, galerie au-derrière, acquise le 9 janvier 1954 devant Le Bagoust et Girard notaire à Nantes des héritiers Phelipon. 17 octobre 1764.
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Etude de Me Dorfeuille Cabal. Marché de construction passé entre Loquais, marchand de vin et Pierre Sauvaget, maçon entrepreneur pour la démolition et la reconstruction de la maison. 1er février 1766.
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Etude de Me Trastour. Aveu rendu au marquis de Bruc par François Loquais, marchand, Marie Gentil sa femme, une maison consistant en deux chambres basses et une allée au milieu donnant sur la grande rue, 2 chambres au-dessus séparées par une cloison, greniers au second étage, escalier et cabinet au nord, une cour, deux celliers, un puits, acquise le 9 janvier 1754 des héritiers Phelipon. 22 décembre 1778.
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Etude de Me Baullin. Partage en deux lots des acquets faits par François Loquais et feue Marguerite Bitard sa femme durant leur communauté ; premier lottie, article 1er ; 6, 8, 10 octobre 1779.
Chercheur, Service Patrimoine, Région Pays de la Loire.
Chercheur, Service Patrimoine, Région Pays de la Loire.