Photographe.
- inventaire topographique
- (c) Région Pays de la Loire - Inventaire général
Dossier non géolocalisé
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Aire d'étude et canton
Paimbœuf (commune)
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Commune
Paimbœuf
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Adresse
56 rue du Général-De-Gaulle
,
26 quai Sadi-Carnot
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Cadastre
1810
195
;
1999
A 2ème feuille 169
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Dénominationsmaison
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Dossier dont ce dossier est partie constituante
Le 9 octobre 1691, Guillaume Mouraud arrente à la duchesse de Lesdigière un lot à bâtir correspondant aux n° 54, n° 56 et n° 53 rue du Général-De-Gaulle. Une famille d'officiers, de magistrats et de négociants, la famille Phélipon se porte acquéreur de l'ensemble, vraisemblablement déjà bâti, pour le revendre en plusieurs lots au milieu du XVIIIe siècle : le premier (n° 56) en 1746 au chirurgien Pierre Sibille, le second (n° 54) en 1754 à un marchand de vin, François Loquais. Pierre Sibille est à l'origine de la reconstruction de la maison ici considérée, composée de deux corps de bâtiment de part et d'autre d'un escalier centré accessible de la rue Pasteur. Le corps situé du côté de la Loire a été élevé peu avant 1765 sur des terres cédées par l'Amirauté, le second commencé en 1765, date du marché passé par Pierre Sibille pour la démolition d'une maison en simple rez-de-chaussée ouvrant sur la rue du Général-De-Gaulle. La hauteur du premier corps du côté de la Loire a servi de référence au moment de la reconstruction du second sur la rue. Les héritiers Sibille cèderont l'ensemble à Jean Audubon, capitaine de navire, demeurant à la Fosse de Nantes, qui en prend possession en 1777. La description contenue dans l'aveu rendu au marquis de Bruc en 1785 par Anne Moinet (l'épouse de Jean Audubon) renvoie à la maison actuelle.
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Période(s)
- Principale : 3e quart 18e siècle
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Dates
- 1765, daté par source
Les deux corps de bâtiment, double en profondeur, l'un aspectant la rue, le second la Loire, sont articulés par un escalier en charpente mis en œuvre au XXe siècle. Le rez-de-chaussée sur la rue a conservé sa vocation commerciale ; le rez-de-chaussée sur le quai, surélevé, est habité ainsi que les étages. Des cheminées en tuffeau sont présentes au niveau du comble. Les planchers du rez-de-chaussée visibles depuis le niveau des caves sont constitués de larges planches de remploi de plus de quatre centimètres d'épaisseur provenant vraisemblablement de bateaux voués à la démolition.
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Murs
- gneiss
- granite
- tuffeau
- moellon
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Toitsardoise
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Plansplan régulier
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Étagessous-sol, 2 étages carrés
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Élévations extérieuresélévation à travées
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Couvertures
- toit à longs pans
- croupe
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Escaliers
- escalier hors-œuvre : escalier tournant à retours sans jour en charpente
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Techniques
- ferronnerie
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Statut de la propriétépropriété privée
- (c) Région Pays de la Loire - Inventaire général
- (c) Région Pays de la Loire - Inventaire général
- (c) Région Pays de la Loire - Inventaire général
- (c) Archives communales de Paimbœuf
- (c) Collection particulière
- (c) Région Pays de la Loire - Inventaire général
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- (c) Région Pays de la Loire - Inventaire général
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Documents d'archives
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Rolle rentier de Mesdemoiselles Grou pour les rentes qui leur sont dues sur les maisons de Painbeuf. Arrentement le 9 octobre1691 fait à Guillaume Mouraud dans la pièces des Embrasures. [1772].
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Etude de Me Baullin. Vente par les héritiers Phelipon (Pierre Delaville conseiller du roi et juge magistrat, Elisabeth Phelipon, sa femme, Guillaume Phelipon, prêtre, Me Alain Phelipon, conseiller du roi et contrôleur à l'hôtel des monnaies de Nantes, Pierre Phelipon, négociant, delle Thérèse Phelipon) d'une maison bornée à l'ouest par la cale qui conduit à la rivière et à l'est par une maison appartenant aux vendeurs, à Pierre Sibille, me chirurgien et Françoise Denis sa femme. 21 septembre 1746.
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Etude de Me Dorfeuille Cabal. Marché passé entre Pierre Sibille, maître chirurgien et Pierre Sauvaget, Jean Moreau, Julien Grasset, Jacques Gilaizeau, maître-maçons, entrepreneurs pour la démolition et la reconstruction de la maison située à l'angle des rue du Général-De-Gaulle et de la rue Pasteur. 24 juin 1765.
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Etude de Me Trastour. Prise de possession par Jean Audubon, capitaine de navire et Anne Moinet (Moynet) de la maison acquise des héritiers de Pierre Sibille, chirurgien et Anne Clouet, sa femme. 7 janvier 1777.
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Etude de Me Trastour. Attournance par Jean Audubon, capitaine de navire : près de la cale Rondineau, une maison consistant en boutique, chambres au derrière, cave au dessous, et deux étages au-dessus. Acquet par contrat judiciaire du 4 janvier 1777 de François, Alexandre et Louis Sibille, Nicolas Frèrejouan, jeanne Sibille, sa femme et Jeanne Clouet la veuve de Pierre Sibille. 30 avril 1778.
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Etude de Me Trastour. Aveu rendu au marquis de Bruc par Anne Moinet, épouse et procuratrice de Jean Audubon, capitaine de navires demeurant à la Fosse de Nantes : une grande maison, 3 parembas, 2 étages ayant 3 chambres chacun, 3 greniers, 3 caves. Acquet du 4 janvier 1777 des héritiers de Pierre Sibille (François Sibille, Jeanne Clouet veuve de Pierre Sibille, Alexandre Sibille, Louis Sibille, Me Nicolas FrèreJouan et Marie Sibille, sa femme). 24 septembre 1785.
Chercheur, Service Patrimoine, Région Pays de la Loire.
Chercheur, Service Patrimoine, Région Pays de la Loire.