Dossier d’œuvre architecture IA44004332 | Réalisé par
  • inventaire topographique
Maison, 15 rue Saint-Michel
Œuvre étudiée
Copyright
  • (c) Région Pays de la Loire - Inventaire général

Dossier non géolocalisé

Localisation
  • Aire d'étude et canton Guérande - Guérande
  • Commune Guérande
  • Adresse 15 rue Saint-Michel
  • Cadastre 1819 Z 52  ; 1989 AK 70

Selon un aveu, la maison appartient en 1682 à Françoise de Parthenay, veuve de Pierre Noblet du Bois Rochefort. En 1733, Jacques Bertho l'achète à Monsieur Morand de la Sauvagère et à Perrine de Sécillon. En 1778, le tableau des régaires mentionne deux propriétaires Jean Muterse (aîné) pour une moitié de maison. L'autre moitié appartient à Joseph Adrien Parmentier qui y tient une pharmacie. La matrice cadastrale de 1819 confirme cette division : Joseph Adrien parmentier (pour le bas) et la veuve Muterse (pour le haut).

  • Période(s)
    • Principale : 4e quart 17e siècle
    • Principale : 4e quart 19e siècle
  • Dates
    • 1691, porte la date
    • 1882, porte la date

Cet ensemble correspond à la réunion de deux maisons, l'une donnant dans la rue Saint-Michel (Z 52 : cadastre de 1819), l'autre sur la place du Vieux Marché (Z 52 bis : cadastre de 1819). L'emprise au sol n'a pas évolué depuis le cadastre de 1819.

La maison rue Saint-Michel adopte un plan rectangulaire, flanqué d'une tour d'escalier initialement hors œuvre. Elle est construite en moellon de granite sous toiture d'ardoise à pignons découverts avec épaulements en quarts de ronds. La façade appareillée en moyen appareil est rythmée de bandeaux et de cordons dessinant un quadrillage régulier. Une photographie du début du XXe siècle figure la façade couverte d'un enduit blanc. La porte d'entrée, décentrée, ouvre sur un couloir récent qui dessert un escalier en vis en pierre. Sous l'escalier une porte murée communiquait avec la cour. Dans la partie haute de la cage d'escalier, une porte murée devait ouvrir sur une galerie en encorbellement ou une construction disparue.

Les aménagements récents ne permettent pas de déterminer l'organisation interne ancienne du bâtiment. Il conserve trois cheminées monumentales installées sur les murs pignons est et ouest. La cheminée du rez-de-chaussée est ruinée. Les piédroits, taillés en biais, se terminent par une petite pyramide renversée surmontée d'un boudin. Au premier étage, la cheminée présente des jambages en forme de colonnette terminée en pyramide avec modénature prismatique. Au deuxième étage, la cheminée possède des consoles à modénature prismatique portant le linteau. Le style des cheminées est datable du début du XVIe siècle.

L'analyse architecturale permet d'établir trois périodes principales de construction. Dans la première moitié du XVIe siècle, on construit un premier bâtiment de plan inconnu flanqué d'une tour d'escalier hors œuvre. À la fin du XVIIe siècle, les façades sont reprises en s'adaptant aux niveaux des planchers préexistants et en conservant les pignons. À une époque indéterminée (XIXe ou XXe siècle), la cage d'escalier est percée de nouvelles portes pour lier les bâtiments cadastrés Z52 et Z52 bis.

On observe au premier étage une porte avec une menuiserie de style Louis XIV.

  • Murs
    • granite
    • moellon
    • pierre de taille
  • Toits
    ardoise
  • Étages
    2 étages carrés, étage de comble
  • Couvertures
    • toit à longs pans
    • pignon découvert
  • Escaliers
    • escalier dans-œuvre : escalier en vis
  • Statut de la propriété
    propriété privée

La maison conserve des éléments d'architecture anciens. On note en particulier les cheminées, l'escalier en vis, une menuiserie de style Louis XIV. La façade présente les caractéristiques de l'architecture bourgeoise guérandaise de la fin du XVIIe siècle

Bibliographie

  • LANCIEN, Josick. Lettre aux Amis de Guérande, n° 10, mars 2005.

Date(s) d'enquête : 2005; Date(s) de rédaction : 2007
(c) Région Pays de la Loire - Inventaire général
(c) Ville de Guérande