Le préfixe Ker- indique peut-être un défrichement et une implantation humaine aux XIe-XIIIe siècles. Au début du XIXe siècle, le cadastre signale à Kergourdin plusieurs bâtiments en ruine, ainsi que plusieurs masures, c'est-à-dire des habitations sans doute très modestes. Au milieu du XIXe siècle, le village est essentiellement tourné vers l'agriculture. En 1856, sur les 8 ménages que compte l'écart, six des chefs de foyer sont laboureurs et deux sont tisserands.
Au début des années 30, le finage de Kergourdin est profondément modifié avec la construction d'un barrage au pied de la butte de Sandun et le creusement d'un étang qui servira de réserve d'eau pour les habitants de la commune de Guérande. Décidé par le Syndicat intercommunal des eaux, le creusement de cette réserve, alimentée par les anciennes noës bordant l'écart, noie définitivement une partie des pâturage à l'est du village.
4 ensembles repérées : deux fermes, une rangée de fermes, une ferme liée à une activité textile. Un four à pain (non cadastré) antérieur à 1819. Une croix de chemin. Un puits commun.
Photographe.