Dossier d’œuvre architecture IA44003787 | Réalisé par
  • inventaire topographique
Rangée de maisons, 4, 6, 8, 10 chemin de la Fontaine-Neuve
Œuvre étudiée
Copyright
  • (c) Région Pays de la Loire - Inventaire général

Dossier non géolocalisé

Localisation
  • Aire d'étude et canton Guérande - Guérande
  • Commune Guérande
  • Lieu-dit Quéniquen
  • Adresse 4, 6, 8, 10 chemin de la Fontaine-Neuve
  • Cadastre 1819 Q2 1123 à 1125 ; 2000 AW 89, 90
  • Dénominations
    maison
  • Précision dénomination
    rangée
  • Parties constituantes non étudiées
    puits, dépendance

Rangées de deux maisons à étage. Le n° 4 rue de la Fontaine-Neuve est le plus ancien. Bien que remanié, probablement au XVIIe ou au XVIIIe siècle, il présente au rez-de-chaussée et au 1er étage plusieurs éléments architecturaux suggérant une datation aux alentours des années 1400 : jour couvert d'un linteau trilobé, porte en arc légèrement brisé et demi-croisée sur le mur gouttereau sud, cheminée à quart-de-rond chanfreiné et étagère murale dans la salle basse sur le mur pignon ouest. Ce logis s'appuyait à l'est à un autre bâtiment signalé sur le cadastre de 1819 (1819 Q2 1123) mais détruit.

Le n° 6 rue de la Fontaine-Neuve a été construit dans un second temps, peut être dans le courant du XVIIe siècle ou du XVIIIe siècle. Le n° 8 rue de la Fontaine-Neuve date peut-être des mêmes années. Le cadastre ancien le mentionne comme appartenant à la même parcelle. Ce logis se singularise par ses ouvertures situées sur le mur pignon est ouvrant sur la cour. À l'angle sud-est de cette dernière, prend place un pavillon de forme carré dont la destination est inconnue. La présence d'une cheminée pourrait toutefois suggérer une vocation résidentielle.

  • Période(s)
    • Principale : limite 14e siècle 15e siècle
    • Principale : limite 17e siècle 18e siècle , (incertitude)
    • Principale : 20e siècle

Les bâtiments sont construits en moellons de granite. Le n° 4 rue de la Fontaine-Neuve s'élève sur trois niveaux : un rez-de-chaussée, un étage carré et un comble à surcroît. La salle basse du logis est chauffée sur le mur pignon ouest par une cheminée à faux-manteau dont la hotte repose sur des consoles en quart-de-rond chanfreiné. Elle est flanquée à droite d'une niche murale couverte en plein-cintre. La façade sud, remaniée au XVIIe ou XVIIIe siècle est percée au rez-de-chaussée d'une porte couverte en plein-cintre et de fenêtres à linteaux droits au rez-de-chaussée et à l'étage. Le comble est éclairé par une lucarne à fronton triangulaire. Le rampant sud du pignon ouest se termine une crossette sculpté d'une tête humaine. La façade nord est ajourée, au rez-de-chaussée, d'une porte couverte en arc légèrement brisé, d'une fenêtre trilobé et, à l'étage, d'une demi-croisée. La présence d'un petit jour à droite de la porte pourrait suggérer la présence d'une vis intérieure en bois destinée à desservir l'étage.

Le second logis est percé de deux portes couvertes en plein-cintre au sud, d'une autre au nord, et de fenêtres à linteaux droits. La salle basse est chauffée par une cheminée à faux manteau sur le mur pignon ouest. La salle haute est équipée d'une niche murale sous laquelle prend place une pierre d'évier.

Deux autres bâtiments ouvraient sur la cour au sud. Le premier, est vraisemblablement venu se greffer sur la façade du n° 6 rue de la Fontaine-Neuve. Couvert d'un toit à longs pans à pignons découverts, il s'élève sur deux niveaux : rez-de-chaussée et comble à surcroît. Il est percée d'une porte et d'une fenêtre sur le mur pignon est et d'une porte, d'une fenêtre et d'un jour sur le mur gouttereau sud. Une petite niche, à l'extrémité de ce dernier accueillait un puits. À l'opposé, un bâtiment de plan carré, couvert d'un toit en pavillon, fermait la cour à l'est. L'édifice, dont la destination est inconnue, est ajouré de trois fenêtres sur les murs pignons nord, sud et sur la façade ouest. L'accès se fait par une porte en plein cintre ouverte sur cette même façade. À l'exception du mur est qui accueille un conduit de cheminée, les murs de l'étage sont également percés de fenêtres. Des traces d'arrachements sur le mur nord pourraient témoigner de la présence d'un mur de clôture venant se rattacher au pavillon.

  • Murs
    • granite
    • moellon
  • Toits
    ardoise
  • Plans
    plan rectangulaire régulier
  • Étages
    1 étage carré, comble à surcroît
  • Couvertures
    • toit à longs pans
    • toit en pavillon
    • pignon couvert
    • pignon découvert
  • État de conservation
    remanié
  • Techniques
    • sculpture
  • Représentations
    • tête humaine
  • Statut de la propriété
    propriété privée
  • Intérêt de l'œuvre
    à signaler

Documents figurés

  • Cadastre ancien, 1818-1820 (Archives départementales de Loire-Atlantique ; 7 P 2492).

Date(s) d'enquête : 2008; Date(s) de rédaction : 2008
(c) Région Pays de la Loire - Inventaire général
(c) Ville de Guérande