Dossier d’œuvre architecture IA44007164 | Réalisé par
Huon Julien (Contributeur)
Huon Julien

Chercheur, Service patrimoine, Région Pays de la Loire.

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  • inventaire topographique, rives de Loire
Tour à plomb
Œuvre étudiée
Auteur
Copyright
  • (c) Région Pays de la Loire - Inventaire général

Dossier non géolocalisé

Localisation
  • Aire d'étude et canton Rives de Loire
  • Hydrographies Loire (la)
  • Commune Couëron
  • Adresse quai Jean-Pierre-Fougerat
  • Cadastre 2000 BX 0059

La tour à plomb est construite entre 1875 et 1878, dans un contexte d'agrandissement du site industriel coueronnais. Elle servit à la fabrication de plombs de chasse jusqu'en 1957.

La première coulée de plomb a lieu en septembre 1878. Depuis le niveau le plus haut de la tour, un mélange précis de plomb, d'arsenic et d'antimoine s'écoulait au travers de cribles en forme de poêles percées. La chute de cinquante mètres permettait de solidifier le métal en fusion et d'obtenir des grains parfaitement sphériques, avant d’être récupérés dans une cuve de refroidissement remplie d'eau. En 1903, la production de plombs de chasse est estimée à 300 tonnes par mois.

L'édifice est racheté par la ville de Couëron pour un franc symbolique lors de la fermeture de l'usine en 1988. La tour à plomb de Couëron est classée au titre des Monuments historiques depuis 1993 et constitue aujourd'hui le seul exemple d'architecture industrielle de ce type encore conservé en France.

  • Période(s)
    • Principale : 4e quart 19e siècle

La tour à plomb est construite en retrait du quai Jean-Pierre-Fougerat, au droit du coteau de la rive droite de la Loire. Elle s'élève à 69,40 m de hauteur et son diamètre est de 11,30 m à sa base. Elle est bâtie en maçonnerie de moellons de gneiss extraits directement du front de taille de l'ancienne carrière de la Garenne. Le sommet de la tour est construit avec une maçonnerie de briques et il est coiffé d'un toit en croupe polygonal. A l'intérieur, plusieurs paliers en bois, reliés par des échelles de meunier, permettent d'accéder à la salle haute.

La mise en œuvre de la partie sommitale de la tour se distingue du reste par un souci du décor architectural. La salle haute est éclairée par une succession de baies accolées avec encadrement en pierre de taille de calcaire. Les ouvertures du dernier étage s'ouvrent sur un balcon filant avec garde-corps en ferronnerie. La plate-forme étroite en surplomb est soutenue par des consoles en calcaire.

  • Murs
    • gneiss moellon
    • calcaire pierre de taille
    • brique
  • Toits
    matériau synthétique en couverture
  • Plans
    plan centré
  • Couvrements
  • Couvertures
    • toit polygonal
  • Escaliers
  • État de conservation
    établissement industriel désaffecté
  • Statut de la propriété
    propriété de la commune
  • Protections
    classé MH, 1993/02/11
  • Précisions sur la protection

    Tour à plomb (cad. BX 59) : classement par arrêté du 11 février 1993.

  • Référence MH

Inscription 09 12 1985 (arrêté) annulée.

Date(s) d'enquête : 2017; Date(s) de rédaction : 2019
(c) Région Pays de la Loire - Inventaire général
Huon Julien
Huon Julien

Chercheur, Service patrimoine, Région Pays de la Loire.

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