Cette remise est l'une des dernières survivances sur la commune de ce type d'édifice destiné à abriter la charrette et les instruments aratoires, encore très présent, jusqu'au début du siècle, sur la Presqu'île et en Brière. Le toit couvert de roseau est porté uniquement par deux rangées de quatre poteaux fichés dans le sol. Les deux poteaux centraux sont renforcés par des aisseliers. La charpente à fermes et à pannes est constituée de quatre fermes maintenues par des liens. Les arbalétriers, dont la triangulation est soulagée par deux faux-entraits, sont cloués au 2/3 des poteaux et renforcé par des blochets. Le constructeur a profité de la déclivité du terrain au sud pour protéger l'un des côtés de la remise. Sur le côté nord et sur le pignon est, un mur en moellons de granite vient fermer la construction.