Le pont figure sur la carte de la région par Claude Masse, en 1701, puis sur le plan cadastral de 1834. La première indique qu'il permet le franchissement d'un chemin reliant Sainte-Radégonde-des-Noyers au Petit Sableau, à travers les marais desséchés, axe qui n'apparaît pas ni sur la carte de Cassini, au milieu du 18e siècle, ni sur le plan cadastral, et que la carte d'état-major, au début du 19e siècle, reporte (par erreur ?) au nord. Sur ces documents, le pont ne sert qu'à traverser le canal du Clain, pour relier ses deux rives longées par des chemins. La route D25 allant vers l'est n'a été créée qu'à la fin du 19e siècle. Le pont lui-même, tel qu'il se présente aujourd'hui, a pu être construit dans la première moitié du 19e siècle.

En 1954, pour faciliter la circulation sur la route D25 et éviter l'angle droit formé par la route et le pont, il est décidé de construire un nouveau pont en amont de l'ancien. Les plans en sont établis le 29 juillet 1954 par M. Texier, ingénieur TPE des Ponts et chaussées. Le nouveau pont comprend des culées en maçonnerie fondées sur le rocher calcaire, un tablier en béton armé, et des garde-corps en tubes d'acier. Pour faciliter le passage du bac dévaseur de la Société des marais du Petit-Poitou dans le canal du Clain, les culées seront prolongées par des murs en ailes.