Le moulin est représenté, sans la maison, sur le plan cadastral de 1810 sous le nom de moulin Garnier, nom toujours attribué sur le plan de la ville dressé en 1837 par l'ingénieur Plantier. Il a pu être construit dans le quatrième quart du XVIIIe siècle pour un marchand de farine originaire de Saint-Michel-Chef-Chef, Jean Garnier, repéré à Paimbœuf à partir de 1772. La maison a été construite dans la seconde moitié du XIXe siècle ; des balcons datant de la fin du XVIIIe siècle ont été remployés du côté du jardin au sud. Le moulin et la maison, propriété des établissements Kuhlmann au XXe siècle, ont été reconvertis en logements pour le personnel de l'usine, d'où l'origine du plan établi en 1959. Deux moulins sont également présents à Paimbœuf dans la première moitié du XIXe siècle : le moulin de Pierre, à l'angle sud des rues actuelles de l'Eglise et de la Connetrie (l'ancien moulin de Bruc dépendant du marquisat de la Guerche au XVIIIe siècle) et le moulin Grasset, à l'est des rails, du côté du lotissement du Menhir (actuellement détruits). Leur situation perdure au sud-est de la ville. La présence de deux moulins était en effet déjà attestée au XVIIe siècle dans ce secteur : le moulin de Bruc (déjà cité) et le moulin aux Râles du nom des propriétaires de la métairie du Bois Gautier au XVe siècle, représentés sur le plan de la métairie du Bois Gautier restitué en 1679.