Dossier d’œuvre architecture IA72000470 | Réalisé par
  • inventaire topographique, canton du Lude
Manoir de Genevraie
Œuvre étudiée
Copyright
  • (c) Région Pays de la Loire - Inventaire général

Dossier non géolocalisé

Localisation
  • Aire d'étude et canton Lude (Le) - Mayet
  • Commune Aubigné-Racan
  • Lieu-dit Genevraie
  • Cadastre 1813 H2 825 à 829  ; 1851 M1 269 à 280  ; 1972 M1 84 à 87, 92
  • Dénominations
    manoir
  • Parties constituantes non étudiées
    pigeonnier, abri troglodytique, jardin

Genevraie appartenait au XVe siècle aux Baïf. En 1538, Marthe de Baïf, fille de Julien est dame de Genevraie et épouse de Geoffroy de Chemens (cf. L'Auneau à Luché). En 1647, Madeleine de Savonnières, veuve en seconde noce de René de Chauméjean, marquis de Fourille, est dame de Genevraie. En 1664, elle vend au duc du Lude qui cède ensuite aux dames religieuses Notre Dame de La Flèche. Ces dernières revendent à Joseph Moriceau qui rend aveu au comte du Lude, en 1703. A la fin du XVIIIe siècle, Genevraie apparaît comme un domaine rural possédé par la famille Monden. Après la Révolution, il appartient à M. Mondin ou Monden, président du tribunal de Baugé. A cette époque, une grosse maison était placée perpendiculairement à la falaise de tuffeau creusée de caves et dépendances troglodytiques. Un autre petit bâtiment de plan carré est appuyé sur le coteau face à l'entrée de la cour. Un pigeonnier carré flanque le grand portail. Sur le cadastre de 1850, le plan masse des bâtiments n'a pas été modifié. A la fin du XIXe siècle, le logis est allongé vers la vallée d'une sorte de pavillon en brique recouvert d'un enduit fausse brique et flanqué d'une tourelle en brique avec un jeu de damiers brique et pierre dans la partie basse. Cet agrandissement serait dû aux entrepreneurs Marteau et Pigé (inscription). La tourelle est coiffée d'une sorte de toit à l'impériale avec un lanternon. Cette tourelle ne renferme pas l'escalier et se rapproche d'une tourelle de dimension semblable construite vers 1895 par l'architecte Nénot au château de Baudry (37). Une nouvelle cuisine est aménagée dans une aile basse en pavillon et construite en pierre de taille. Ces ajouts fin XIXe siècle sont probablement dus aux entrepreneurs Marteau et Pigé dont les noms sont gravés sur une pierre d'angle.

En 1703, l'aveu rendu au comte du Lude décrit un grand corps de logis, avec caves, pressoirs, cour, jardins et issues et une maison de métayer avec granges, étables, cours et jardins, terres labourables, prés, pâtures et vignes, contenant le tout cent arpents environ. Aujourd'hui, la maison se compose d'un vestibule traversant placé au centre du premier logis. L'escalier dans-œuvre tournant en bois passe devant une travée de baie. Le pavillon ajouté à la fin du XIXe siècle renferme un grand salon donnant sur le paysage. La cuisine placée à l'autre extrémité donne sur une courette encerclée de dépendances troglodytiques. Les vestiges d'un aménagement du XVIe siècle (?), creusé dans le rocher, étaient peut-être l'ancienne cuisine.

En 1703, l'aveu rendu au comte du Lude décrit un grand corps de logis, avec caves, pressoirs, cour, jardins et issues et une maison de métayer avec granges, étables, cours et jardins, terres labourables, prés, pâtures et vignes, contenant le tout cent arpents environ. Aujourd'hui, la maison se compose d'un vestibule traversant placé au centre du premier logis. L'escalier dans-œuvre tournant en bois passe devant une travée de baie. Le pavillon ajouté à la fin du XIXe siècle renferme un grand salon donnant sur le paysage. La cuisine placée à l'autre extrémité donne sur une courette encerclée de dépendances troglodytiques. Les vestiges d'un aménagement du XVIe siècle (?), creusé dans le rocher, étaient peut-être l'ancienne cuisine.

En 1703, l'aveu rendu au comte du Lude décrit un grand corps de logis, avec caves, pressoirs, cour, jardins et issues et une maison de métayer avec granges, étables, cours et jardins, terres labourables, prés, pâtures et vignes, contenant le tout cent arpents environ. Aujourd'hui, la maison se compose d'un vestibule traversant placé au centre du premier logis. L'escalier dans-œuvre tournant en bois passe devant une travée de baie. Le pavillon ajouté à la fin du XIXe siècle renferme un grand salon donnant sur le paysage. La cuisine placée à l'autre extrémité donne sur une courette encerclée de dépendances troglodytiques. Les vestiges d'un aménagement du XVIe siècle (?), creusé dans le rocher, étaient peut-être l'ancienne cuisine.

Les modifications et agrandissements du XIXe siècle, en brique de style Louis XIII, ne sont pas sans faire penser au château de Chauméjean, berceau du marquisat de Fourille.

  • Murs
    • calcaire
    • brique
    • enduit
    • moellon
    • pierre de taille
  • Toits
    ardoise
  • Étages
    1 étage carré
  • Élévations extérieures
    élévation à travées
  • Couvertures
    • toit à longs pans
  • Escaliers
    • escalier dans-œuvre : escalier tournant à retours avec jour en charpente
  • État de conservation
    bon état
  • Statut de la propriété
    propriété privée

Documents d'archives

  • Archives privées, Aveu de la châtellenie du Lude, 1703, f°163 : Genevraye

    Joseph Moriceau par acquest des dames religieuses de Notre-Dame de La Flèche, pour leur terre de Genevraye, composée d'un grand corps de logis, caves, pressoirs, cour, jardins et issues, la maison du métayer avec les granges, estables, cours et jardins, terres labourables, prés, pastures et vignes, contenant le tout cent arpents environ, avec droit de garenne et coullombier, et tout ainsy qu'elles ont acquis le d lieu de moy, qui l'avait reuny à mon domaine, par acquest fait de dame Magdeleine Savonnière, marquise de Fourille.

    f°163

Documents figurés

  • Manoir de Genevrais, cartouche avec lieu du Verger et moulin de Leigné, la Blutière etc., encre et aquarelle sur papier collé sur toile ; 103 x 260 cm env. ; n.s.n.d. ; sans échelle ; (Archives privées ; A.L. C.P. 31).

Date(s) d'enquête : 2005; Date(s) de rédaction : 2005
(c) Région Pays de la Loire - Inventaire général
Articulation des dossiers