Dossier d’œuvre architecture IA49010700 | Réalisé par
  • inventaire topographique
Maisons, 4 et 5 quai Philippes-de-Commines, Montsoreau
Œuvre étudiée
Auteur
Copyright
  • (c) Région Pays de la Loire - Inventaire général
  • (c) Conseil départemental de Maine-et-Loire - Conservation départementale du patrimoine

Dossier non géolocalisé

Localisation
  • Aire d'étude et canton Fontevraud-l'Abbaye - Montsoreau - Saumur-Sud
  • Commune Montsoreau
  • Adresse 4, 5 quai Philippe-de-Commines
  • Cadastre 2009 B 10, 749
  • Dénominations
    maison

Par ailleurs, cet îlot témoigne, comme plusieurs autres à Montsoreau, des préoccupations vraisemblablement économiques qui présidèrent au choix de propriétaires différents de faire élever de telles maisons mitoyennes, bâties assurément par les mêmes maîtres d’œuvre et réalisées en une même campagne de construction.

Cet ensemble est constitué de deux maisons mitoyennes bâties en une même campagne de construction, entre 1846 et 1847, par René Chaussepied (n°5) et Louis Chauveau (n°4), sur un emplacement autrefois occupé par un jardin possédé par le second de ces deux commanditaires. Elles s'alignent sur la route départementale n°22 de Saumur à Chinon, ouverte une dizaine d'années auparavant en front de Loire.

La plupart des baies du rez-de-chaussée de cette maison ont été reprises, dès la fin du XIXe siècle.

Mitoyennes, ces deux maisons ont été conçues pour offrir une harmonie de volume et de traitement de façade sur la nouvelle route de Loire. Liées à la trame parcellaire préexistante, elles sont implantées en profondeur de manière biaise par rapport à la route, dont les deux façades, de même largeur, respectent toutefois l'alignement.

Ces maisons disposent d'un étage et sont toutes deux élevées en moyen appareil de tuffeau et couvertes d'ardoises. Commun, initialement, aux deux maisons, le couvrement à longs pans était à pignons découverts, ce qu'aujourd'hui l'on ne perçoit plus qu'à l'est. De même, la composition originelle était relativement symétrique pour ces demeures, si ce n'est au rez-de-chaussée, où les dissemblances ont été accentuées par divers remaniements des baies (nouveaux percements, nouveaux couvrements, aménagement de la vitrine d'une boutique, etc.). Malgré cette recherche d'uniformité, la maison ouest est dès l'origine la seule à posséder une lucarne à fronton-pignon coiffant une porte-haute passante.

La façade principale est dotée d'un élégant décor néoclassique, avec des chaînes traitées en pilastres ioniques portant un entablement avec architrave à trois fasces, frise nue et corniche à denticules. Seules les baies de l'étage sont encadrées de fines moulures. Un bandeau d'appui, dont le ressaut file aussi sur les pilastres, scande horizontalement l'ensemble. On peut noter, en particulier, le soin apporté au travail des denticules du fronton de la lucarne.

  • Murs
    • enduit
    • moyen appareil
  • Toits
    ardoise
  • Plans
    plan rectangulaire régulier
  • Étages
    1 étage carré, comble à surcroît
  • Élévations extérieures
    élévation à travées
  • Couvertures
    • toit à longs pans
    • pignon couvert
  • Escaliers
    • escalier intérieur
  • Statut de la propriété
    propriété privée
Date(s) d'enquête : 2010; Date(s) de rédaction : 2010
(c) Région Pays de la Loire - Inventaire général
(c) Conseil départemental de Maine-et-Loire - Conservation départementale du patrimoine
Articulation des dossiers