Dossier d’œuvre architecture IA44006750 | Réalisé par
Orillard Marion (Contributeur)
Orillard Marion

Chargée de mission Inventaire - Syndicat mixte du SCoT et du Pays du Vignoble Nantais

Cliquez pour effectuer une recherche sur cette personne.
  • enquête thématique régionale, Villages à communs
Maison
Œuvre étudiée
Auteur
Copyright
  • (c) Région Pays de la Loire - Inventaire général

Dossier non géolocalisé

Localisation
  • Aire d'étude et canton Pays du vignoble nantais
  • Commune Gorges
  • Lieu-dit La Paudière
  • Dénominations
    maison
  • Parties constituantes non étudiées
    étable

Maison construite au XIXe siècle, après la levée du cadastre en 1809.

  • Période(s)
    • Principale : 19e siècle

Maison à rez-de-chaussée et étage carré habitables.

Le rez-de-chaussée accueille une unique pièce à vivre, avec un sol en terre battue. L'accès se fait par une porte à l'encadrement en pierre de granite.

Dans la pièce au rez-de-chaussée se trouve une cheminée située contre le mur pignon nord. Son conduit est en partie aménagé en faible ressaut dans le mur pignon et complété par une hotte inclinée en brique recouverte d'un enduit à la chaux qui repose sur un manteau de bois, lui-même porté par de petits corbeaux en bois sculpté. A gauche de la cheminée une cavité dans le mur est formée par deux tuiles. Régulièrement observée dans les habitations rurales du territoire, cette cavité permettait d'entreposer le suif.

Une baie est placée dans le mur gouttereau antérieur entre la porte et la cheminée. De l'autre côté de la porte se trouve une pierre d'évier installée dans une niche surmontée d'un linteau de bois.

Sur le mur pignon, entre la cheminée et la fenêtre se trouve une niche formant un placard pourvu de trois tablettes.

Le plancher qui sépare la pièce de vie du comble à surcroît repose sur sept lambourdes en chêne. L'accès à l'étage se fait par un escalier à rambarde en bois avec contremarches. Celui-ci est tournant dans œuvre. Les marches en bois viennent s'encastrer directement dans le mur.

Cet étage est directement couvert par une charpente en bois apparente aujourd'hui partiellement écroulée. La charpente était composée d’une panne faîtière et de pannes latérales sur lesquelles reposent les chevrons. Les pannes sont encastrées dans la maçonnerie des pignons ; les chevrons reposent sur la partie haute des murs gouttereaux.

L'habitation est couverte par une toiture à débordement soutenue par des planches de bois fixées aux chevrons apparents. Ces chevrons sont parfois sculptés leur donnant une forme légèrement concave. Les tuiles creuses posées sur la charpente sont elles-mêmes débordantes permettant ainsi d’éloigner les eaux de pluie du mur.

La souche de cheminée à couronnement pyramidal a été enduite de ciment lors d'un remaniement au XXe siècle.

  • Murs
    • schiste moellon
    • granite moyen appareil
  • Toits
    tuile creuse
  • Étages
    étage en surcroît
  • Couvrements
    • charpente en bois apparente
  • Couvertures
    • toit à longs pans
  • État de conservation
    mauvais état
Date(s) d'enquête : 2018; Date(s) de rédaction : 2018
(c) Région Pays de la Loire - Inventaire général
(c) Syndicat Mixte du SCoT et du Pays du Vignoble Nantais
Orillard Marion
Orillard Marion

Chargée de mission Inventaire - Syndicat mixte du SCoT et du Pays du Vignoble Nantais

Cliquez pour effectuer une recherche sur cette personne.