En 1765, un lieu dit du Four-à-ban à Sables dépend du domaine du château de La Davière. En 1795, une maison du village de Sables, avec jardin et clos de terre, est donnée par la châtelaine de La Davière à Louis Evrard. En 1835, la maison de ce dernier, avec jardin derrière et parcelle nommée Le clos à l'ouest, est située sur le chemin reliant le parc du château au village. Le chemin est désaffecté après 1876. Une augmentation de construction est déclarée en 1892 pour Pierre Brillant, cultivateur au bourg. A une date inconnue, le fond est réuni à celui de la maison voisine, la maison est augmentée vers l'est, un nouveau bâtiment est construit à l'ouest. Synthèse Le toponyme four-à-ban, absent du plan cadastral de 1835, renvoie aux droits banaux de la châtellenie de Sables, dont le siège était situé de l'autre côté de l'impasse du Vicariat (La Grande-Maison). Le logement est une ancienne maison du XVIIIe siècle (2e moitié ?) alignée sur le chemin disparu, devenue logis de ferme (après 1795 ?). La cheminée de la pièce de gauche était peut-être équipée d'un four à pain (banal ?). La fenêtre en briques de la partie droite est la reprise, au XIXe siècle, d'une fenêtre ancienne. La campagne de travaux de 1892 a consisté en l'aménagement du fournil dans une partie des étables dont les baies sont refaites, le percement des baies à piédroits en briques et linteau en bois du logis, et peut-être la construction de la remise contre le pignon droit du logis. Les remises et hangars construits à l'ouest datent du XXe siècle.