Dossier d’œuvre architecture IA44000618 | Réalisé par ;
  • enquête thématique régionale, patrimoine de la villégiature
Maison dite villa balnéaire Thérèse puis villa Caroline actuellement hôtel de voyageurs, 16 esplanade Benoit
Œuvre étudiée
Copyright
  • (c) Région Pays de la Loire - Inventaire général

Dossier non géolocalisé

Localisation
  • Aire d'étude et canton Patrimoine balnéaire - La Baule-Escoublac
  • Commune La Baule-Escoublac
  • Lieu-dit lotissement Benoit
  • Adresse 16 esplanade Benoit , 2 allée de la Cigogne , 46 avenue des Lilas
  • Cadastre 2004 CI 159
  • Dénominations
    maison
  • Précision dénomination
    villa balnéaire
  • Appellations
    Villa Thérèse, puis Villa Caroline
  • Destinations
    hôtel de voyageurs
  • Parties constituantes non étudiées
    jardin

Cette villa a été dessinée par l'architecte nantais Bougoüin et fut construite vers 1885 pour le sucrier nantais Crosnier et dénommée "Thérèse". Après la faillite de celui-ci vers 1900, le marquis de Montaigu alors sur la plage du Pouliguen à l'ouest de la villa de son ami le comte d'Esgrigny, rachète cette villa et la rebaptise "Caroline", prénom de Mme Montaigu, née de Wendel (Van Dael). Transformée en résidence de vacances pour la caisse des notaires, l'intérieur a été conçu aux normes pour le public et a perdu tout charme décoratif.

Plan massé avec rez-de-chaussée et trois étages sur sous-sol. Cette villa "dissymétrique classique" (cf. typologie) est implantée au milieu d'un jardin bordé par l'avenue des Lilas et l'allée de la Cigogne. La toiture est en ardoise et se termine par des coyaux. Les murs sont recouverts d'enduit et les chaînages d'angle et les encadrements de baies sont en pierre de taille. Le soubassement est en moellons de granite. A l'est de la façade sud un avant-corps à trois travées est coiffé d'un toit en pavillon. Même chose à l'ouest avec une travée. Sur le corps central et l'avant-corps est se dresse une lucarne à fronton encadrée par deux œils de bœuf. Le corps central a reçu un étage de plus et sa lucarne a disparu. A l'ouest une seule lucarne. Les cheminées de part et d'autres des toits sont recouvertes d'enduit. Les cinq épis de faîtage en zinc ont disparus de même que les faîtages fleuronnés en zinc. Au centre de la façade sud une véranda vitrée à structure béton relie les deux avant corps. Des balcons en acier et garde-corps en fer forgé sont installés à l'étage de part et d'autre de la terrasse de la véranda. Les vastes baies du rez-de-chaussée sont séparées par des piliers à chapiteau. Au centre de la façade nord, une tour avec toit en pavillon et épi en zinc est encadrée à l'est par un retour à trois travées et à l'ouest par l'arrière du petit avant-corps de la façade sud surmonté d'une lucarne à fronton gémellée. La tour est percée d'une fenêtre par niveau et de trois petites fenêtres sous la corniche du coyau de toiture. Des bandeaux ceinturent les étages au niveau des planchers.

  • Murs
    • enduit
  • Toits
    ardoise
  • Plans
    plan massé
  • Étages
    sous-sol, 2 étages carrés, étage de comble
  • Élévations extérieures
    élévation à travées
  • Couvertures
    • toit à longs pans
    • toit en pavillon
    • noue
  • Typologies
    classique
  • État de conservation
    restauré
  • Représentations
    • ornement végétal
  • Statut de la propriété
    propriété privée
  • Intérêt de l'œuvre
    à signaler
  • Éléments remarquables
    élévation, escalier

Documents figurés

  • Carte postale. (Collection particulière, Gingeneau).

Date(s) d'enquête : 1990; Date(s) de rédaction : 1998
(c) Région Pays de la Loire - Inventaire général