Dossier d’œuvre architecture IA72058970 | Réalisé par
Barreau Pierrick (Contributeur)
Barreau Pierrick

Chercheur auprès du Pays du Perche sarthois jusqu'en octobre 2020. Depuis novembre 2020, chercheur auprès du Conseil départemental de la Mayenne.

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  • inventaire topographique, Bourgs et petites cités du Perche sarthois
Maison, 23 rue de la Gare
Œuvre étudiée
Auteur
Copyright
  • (c) Région Pays de la Loire - Inventaire général

Dossier non géolocalisé

Localisation
  • Aire d'étude et canton Pays du Perche sarthois - La Ferté-Bernard
  • Commune Tuffé Val de la Chéronne
  • Adresse 23 rue de la Gare
  • Cadastre 2019 AB 93
  • Dénominations
    maison
  • Parties constituantes non étudiées
    cour, mur de clôture, puits, parc, grotte artificielle

Aucun bâtiment ne figure à cet emplacement sur le plan cadastral napoléonien de 1831. Le vaste terrain entre les rues Fresnet et Cossonneau (actuellement rue de la Gare) est acheté en 1853 par les époux Renard-Corbion au sieur Boinay. Il semble, au regard des matrices cadastrales, que Jacques Renard fit rapidement démolir des bâtiments donnant sur la rue Fresnet, que le terrain fut scindé et loti en trois maisons construites en rez-de-chaussée et sur un même alignement entre 1859 et 1864 (actuels numéros 21, 23 et 25 rue de la Gare). La maison centrale connait divers propriétaires et n'est élevée d'un étage qu'au début du XXe siècle, comme l'attestent les cartes postales anciennes. C'est probablement Marie Bigot, veuve du notaire Lortz, qui procède à cette modification à partir de 1914, date à laquelle elle rachète la demeure. Un acte de vente de 1923 indique que la maison possède alors au rez-de-chaussée un salon et une salle à manger à gauche, un corridor au milieu, une salle à manger, une chambre à feu, une cuisine et la cage d'escalier sur la droite ; à l'étage quatre chambres, deux cabinets de toilette, grenier sur le tout.

Entre 1924 et 1967, la maison appartient à Abel Ahier, maître d'hôtel à Londres, d'origine sarthoise, puis à sa veuve anglaise Mabel Knowles. On leur doit probablement l'organisation actuelle de la maison (agrandissement du corridor et déplacement de la cage d'escalier) ainsi que les décors en partie préservés (vitrauphanie à motifs floraux, papiers peints des années 1920-1930, faux pan-de-bois et cheminée en brique au rez-de-chaussée dans un style campagnard anglais). Ils font également réaménager le parc, qui restera un temps célèbre parmi les Tufféens pour sa belle roseraie, ses petits sentiers gravillonnés délimités par des buis, sa fontaine et son bassin à grenouilles. La maison ne sera que peu ou pas retouchée par la suite. Récemment rachetée, elle est actuellement en cours de restauration.

  • Période(s)
    • Principale : 3e quart 19e siècle, 1er quart 20e siècle

La maison, orientée au sud-ouest, est édifiée parallèlement à la rue entre une petite cour close d'un muret surmonté d'une grille et un vaste parc. La façade principale, à cinq travées est pourvue de baies à encadrements saillants. La différence de traitement du niveau supérieur trahit la surélévation : on note ainsi à l'étage des chaînes d'angles à bossages, un bandeau, des appuis de fenêtres moulurés, des agrafes sculptées à volutes et motif d'écailles ainsi qu'une corniche en plâtre. La toiture, à longs pans et à croupes, est surmontée d'épis et d'une crête de faîtage en zinc. La façade arrière, plus sobre, présente trois travées, des encadrements d'ouvertures saillants, un oculus hexagonal, un large bandeau en briques (aujourd'hui masqué), des chaînes d'angles en briques et la corniche en plâtre.

Passé la porte d'entrée, une porte-fenêtre ornée d'une vitrauphanie représentant un décor végétal et floral donne sur le corridor de forme irrégulière, probablement remanié suite à un déplacement ou transformation de l'escalier d'origine. Les pièces, en cours de restauration, ont toutes conservé une partie de leur décor ancien, cheminées en marbres, sols en carreaux de ciment à motifs géométriques, moulures aux plafonds, papiers peints à motifs floraux, géométriques ou de noeuds répétitifs, faux pan-de-bois et cheminée en brique dans la cuisine. Les deux salons communiquent par une porte à double battant aux formes ondulantes.

Le parc, clos de murs, possède encore une partie de ses anciennes essences (cèdre, if, bambou...) et de son mobilier du début du XXe siècle : tonnelle métallique en plein-cintre, bassin, grotte artificielle de Lourdes autrefois complétée d'une fontaine. Un puits commun cylindrique et couvert est aménagé dans le mur de clôture sud. A proximité se trouve un autre puits circulaire sans margelle dont la présence n'est pas expliquée.

  • Murs
    • pierre moellon enduit (incertitude)
  • Toits
    ardoise
  • Étages
    sous-sol, rez-de-chaussée, 1 étage carré
  • Couvrements
    • charpente en bois apparente
  • Élévations extérieures
    élévation à travées
  • Couvertures
    • toit à longs pans croupe
  • Escaliers
    • escalier intérieur : escalier tournant à retours en charpente
  • État de conservation
    bon état
  • Techniques
    • sculpture
    • maçonnerie
    • papier peint
    • peinture
    • décor stuqué
  • Représentations
    • ornement architectural, agrafe
    • ornement géométrique, volute, noeud
    • ornement végétal, fleur
  • Précision représentations

    Agrafes à volutes et motif d'écailles.

    Vitrauphanie représentant un décor végétal et floral, carreaux de ciment à motifs géométriques, moulures à motifs végétaux aux plafonds, papiers peints à motifs floraux, géométriques ou de noeuds répétitifs.

  • Statut de la propriété
    propriété d'une personne privée

Documents d'archives

  • Archives départementales de la Sarthe ; 3 P 370. Matrices cadastrales, registres des augmentations et diminutions de construction de Tuffé.

Date(s) d'enquête : 2019; Date(s) de rédaction : 2019
(c) Région Pays de la Loire - Inventaire général
(c) Pays du Perche sarthois
Barreau Pierrick
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Chercheur auprès du Pays du Perche sarthois jusqu'en octobre 2020. Depuis novembre 2020, chercheur auprès du Conseil départemental de la Mayenne.

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