Dossier d’aire d’étude IA85003053 | Réalisé par
Suire Yannis (Contributeur)
Suire Yannis

Conservateur en chef du patrimoine au Département de la Vendée à partir de 2017.

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  • inventaire topographique, Vallée de la Sèvre Niortaise, Marais poitevin
Le Mazeau : présentation de la commune
Auteur
Copyright
  • (c) Région Pays de la Loire - Inventaire général
  • (c) Conseil départemental de la Vendée

Dossier non géolocalisé

  • Aires d'études
    Vallée de la Sèvre Niortaise, Marais poitevin
  • Adresse
    • Commune : Le Mazeau

L'inventaire du patrimoine de la vallée de la Sèvre Niortaise a concerné Le Mazeau à partir de juin à septembre 2022, puis de novembre 2022 à janvier 2023. Ont été étudiés : d'une part, tous les éléments du patrimoine présents dans une zone d'un kilomètre à partir du fleuve, ainsi que dans le bourg. L'enquête a ainsi permis d'identifier 203 éléments, dont 132 ont fait l'objet d'un dossier documentaire (parmi lesquels 41 étudiés) et 70 d'un repérage à des fins statistiques. Le tout est illustré par 780 images.

Un territoire anciennement occupé, en bordure des marais

Les découvertes archéologiques ne manquent pas sur le territoire du Mazeau pour attester l'occupation ancienne de ce promontoire calcaire surplombant le golfe des Pictons puis les marais. Ces découvertes se rapportent principalement à l'époque romaine. En 1832, lors du creusement d'une fossé près des terres hautes, fut mise au jour une statuette en bronze représentant le dieu Mars, sans doute de la fin du Ier siècle après J.-C. Celui-ci porte un parazonium (poignard ou épée courte) de la main gauche et s'appuyait de la droite sur une lance, disparue. Les deux pieds sont brisés. Trente ans plus tard, en juin-juillet 1862, à l'occasion de travaux de mise en valeur de marais, 7000 pièces de monnaie en bronze, datées du IIIe siècle, ainsi que 150 petits objets en bronze ont été découverts à environ 180 mètres du village du Bas des Eaux. L'existence du villa romaine (la commune pourrait valoir son étymologie à mansus ou mansum, habitation ou ferme) aurait justifié l'existence d'une nécropole mise au jour en 1891 au bord de la route de Saint-Sigismond, aux Terres Noires. Elle comprenait une cinquantaine de squelettes avec de nombreux vases, en terre ou en verre, contenant des ossements d'oiseaux, le tout estimé là encore du IIIe siècle. Enfin, en 1966, des travaux de terrassement réalisés à la Couture, route de Damvix, ont révélé l'existence de sarcophages en pierre et d'ossements, sans doute du début du Moyen Age.

L'on sait ensuite peu de choses de l'histoire du Mazeau, étant englobé dans les paroisses et seigneuries voisines de Benet et de Saint-Sigismond. Les marais exploités pour la pêche et la récolte du bois et du roseau. En 1471, le terrier de la seigneurie de Benet mentionne deux pièces de marais dans lesquelles on récolte du roseau utilisé pour faire des chandelles, appartenant à Jehan Rondet, Jehan Cochard, Pierre Gelé et Pierre Martelet, du Mazeau. En 1488, il est de nouveau question du roseau ou "roux pour faire chandelles" que les habitants pourront récolter et vendre. En 1559, Laurent Morin, marchand au Mazeau, vend à Pierre Coché, demeurant au port de Niort, quatre gabarres chargées de grands fagots de chênes, frêne et vergne. Le transport se fait presque exclusivement par voie d'eau, le territoire étant traversé de canaux ou biefs. Le terrier seigneurial de Benet de 1471 mentionne ainsi "la conche de la Bouteille qui vait des bets [biefs] du Mazeau saillir à la Scayvre".

Au Mazeau comme dans les villages voisins de Benet, Sainte-Christine et Coulon, l'exploitation des marais par les habitants passe surtout par le bénéfice des marais communaux octroyés par le seigneur de Benet. Hadouin IX de Maillé octroie un tel droit en 1471 aux habitants de Benet, puis en 1476 et 1488 à ceux du Mazeau. Le marais communal de Benet s'étend dès lors en partie sur l'est des marais de la commune actuelle du Mazeau, à l'est du fossé du Pavillon, et sur le Grand Marais de Benet ou marais de la Grande Mothe. Le seigneur se conserve l'usage de 100 quartiers ou journaux de marais, situés notamment dans les marais de l'Orgesse. Le droit d'usage et de pacage dans les marais communaux est régulièrement remis en cause, par le seigneur ou par le refus des habitants de remplir leurs obligations envers lui. Un tel contentieux opposé, dans la seconde moitié du XVIIIe siècle, les habitants du Mazeau à Philippe de Lezay de Lusignan, seigneur de Benet. Ce contentieux s'éteint, provisoirement, avec la Révolution.

Entre temps, le village du Mazeau s'est développé en bordure des marais, à l'écart des grands dessèchements du milieu du XVIIe siècle qui se sont cantonnés en aval de Maillé, malgré une tentative avortée sur les marais de Coulon à Damvix. Habités par des paysans et quelques marchands (familles Lucas et Picard), Le Mazeau est le siège d'une petite seigneurie qui se confond parfois avec celle de Château Musset. En 1610, Roch Durand et Françoise Frouard vendent à Hilaire Tiraqueau, sieur de la Grignonnière, un sixième du fief, terre et seigneurie du Mazeau dont il a hérité de sa mère, Marie Fourestier. En 1619, Marie Rapin, veuve de Hilaire Tiraqueau, vend ce sixième à Charles de Liniers, seigneur de Saint-Pompain. Or, le 20 juin 1678, son descendant, François de Liniers est seigneur de Saint-Pompain et de Château Musset. Et, en mars 1710, Jacques Bernard de Lesmerie, prieur de Luxé, est dit seigneur du Mazeau et de Château Musset à l'occasion de la désignation d'experts pour la visite de la charpente du moulin à vent de Château Musset. A noter aussi qu'à la fin du XVIe siècle et au début du XVIIe, Pierre Massé, demeurant à Coulon, époux de Claude Vinet, est dit sieur du Mazeau. En 1613, il vend à Mathurin Agroué, sieur de la Tourtelière, une maison et métairie située sur le port du Mazeau, paroisse de Saint-Sigismond.

La défense des anciens droits d'usage et l'aménagement des marais au XIXe siècle

Le hameau du Mazeau reste à l'écart des soubresauts de la Révolution. Il est rattaché à la commune de Saint-Sigismond dont il forme une des deux sections. Le seigneur de Benet, Philippe de Lusignan émigre (il meurt à Liège, en Belgique, en 1802), de même que son fils et héritier, Hugues Thibaud Henri Jacques de Lezay de Lusignan, dernier du nom, ancien colonel du régiment de Flandre, député de la noblesse de Paris en 1789. De retour en 1800, celui meurt en 1814 après avoir légué ses biens par testament, établi en 1804, à ses proches parents, les familles Lafayette et Turpin de Crissé. Pendant toute la première moitié du XIXe siècle, un long et coûteux procès oppose les habitants de Benet et du Mazeau aux héritiers Lusignan qui revendiquent la propriété des marais de l'ancien seigneur de Benet. Après avoir obtenu gain de cause devant le tribunal de Niort en 1848, les communes sont en partie déboutées en appel à Poitiers le 25 février 1850.

Condamnées à payer les frais de procédure, ce qui va considérablement entamer leurs finances, elles obtiennent pourtant le tiers des marais en valeur (et non en superficie). Est ainsi notamment constitué le marais communal du Mazeau, compris entre le Vieux bief et le fossé du Pavillon. Les héritiers Lusignan récupèrent 500 hectares, en particulier le marais de Benet (à l'est du fossé du Pavillon) et le marais de la Motte d'Auvergne. Le marais communal du Mazeau, d'une superficie de 52 hectares, est géré par la commune selon un mode d'exploitation original, par tirage au sort, qui perdure jusque dans les années 1960. Mais pour payer les frais du procès Lusignan, des portions du communal doivent être régulièrement vendues.

L'affaire n'est de plus pas terminée puisque dans les années 1850, une partie de l'héritage Lusignan est revendiqué par Ugoline du Cayla, princesse de Beauvau-Craon. Elle remporte en 1855 et 1857 le procès mené contre les autres héritiers, et obtient ainsi d'importantes superficies dans le marais de Benet, à l'est du Mazeau, notamment. C'est là, à l'angle est formé par le fossé du Pavillon et le chemin de halage de la rigole de la Rive droite, qu'elle se fait construire en 1871 une petite résidence secondaire, au milieu d'un parc aménagé, résidence appelée le Pavillon. Après sa mort survenue en 1885, ses biens sont vendus aux enchères en 1895. Entre temps, les autres héritiers Lusignan ont aussi vendu leurs marais (marais de Benet et de la Motte d'Auvergne notamment), ainsi dispersés en une foule de propriétaires. Leur mise en valeur, notamment pour l'élevage et l'exploitation de peupliers, engendre dans le marais de Benet et dans celui de la Motte d'Auvergne la mise en place d'un nouveau paysage fait de grandes parcelles quadrangulaires, rectangulaires ou losangiques, des prairies délimitées par des alignements d'arbres.

Pendant ce temps, le territoire du Mazeau, toujours compris dans la commune de Saint-Sigismond, est concerné par le vaste programme d'aménagement des marais mouillés imaginé par l'ingénieur Mesnager en 1818-1821, et mis en œuvre au cours des décennies suivantes. Destiné à mieux évacuer l'eau des marais entre Coulon et Damvix, le canal ou rigole de la Rive droite est creusé à partir de 1857, après bien des déboires. Son tracé reprend l'itinéraire d'une ancienne route d'eau qui, depuis le Moyen Age sans doute, reliait Le Mazeau et Damvix, et dont une portion demeure aujourd'hui au sud-est du bourg, à l'extrémité de la rue Basse et en amont du grand port du Mazeau. Celui-ci est aménagé par la même occasion et sert de point d'appui aux échanges, nombreux, entre les marais d'une part, le bourg et les terres hautes d'autre part. La construction de la route départementale de Vix à Lesson, future D25, à travers le bourg ouvre aussi davantage le village sur l'extérieur. A l'autre extrémité du territoire, le lit de la Sèvre Niortaise est, à la même époque, curé et élargi. Dans les années 1850, l'ingénieur en cher Maire envisage de redresser le contour de Barbe Blanche ou de Bief Barrot, projet abandonné.

Un village et des marais en plein essor, érigés en commune en 1889

L'aménagement des marais mouillés, l'amélioration des conditions de vie et de développement économique favorisent l'essor du village, toujours au sein de la commune de Saint-Sigismond. Le village et les hameaux situés sur le territoire de la future commune comptent 697 habitants au recensement de 1846, 773 en 1866, 833 en 1886. Cet essor démographique nécessite la création d'une école de hameau au Mazeau en 1883, sur un terrain donné par Henri Desmier, notable du village. L'essor est aussi économique avec le développement de l'exploitation des peupliers et de l'élevage, pratiqué dans les marais par de nombreux petits cultivateurs. Cette production de lait alimente une fromagerie créée dès 1886 à la place d'une usine de noir animal fondée en 1869 à l'ouest de la Poublée. La fromagerie deviendra laiterie coopérative en 1891.

Un clivage se développe entre les habitants du Mazeau (cultivateurs, commerçants, artisans, négociants) et le reste de la commune de Saint-Sigismond, jugé trop éloigné ; entre les édiles du Mazeau et les autorités municipales. L'action de Honoré Desmier (1835-1896), propriétaire demeurant 44 rue de l'Eglise, et de son épouse, née Emilie Mercier (1850-1937), est déterminante pour pousser à la création d'une nouvelle commune. C'est chose faite par la loi du 19 juin 1889. François Barbier est désigné premier maire de la commune du Mazeau, jusqu'à l'installation du conseil municipal le 29 septembre. Honoré Desmier devient alors le premier maire élu de la toute nouvelle commune. Il faudra encore plusieurs années pour parachever la séparation entre Le Mazeau et Saint-Sigismond : vente en 1891 par la première commune à la seconde de la partie du cimetière de Saint-Sigismond qui lui avait été attribué ; partage en 1899 des biens et marais communaux restés indivis.

Le conseil municipal entreprend très vite d'équiper la nouvelle commune, qui compte 848 habitants en 1891, de tous les équipements nécessaires. L'école de hameau, route de Sainte-Christine, est transformée en école communale et agrandie pour accueillir aussi la mairie. Les époux Desmier-Mercier font partie des bienfaiteurs qui permettent l'acquisition des emplacements nécessaires à la création du cimetière et à la construction d'une église. Cette dernière prend cependant plusieurs années en raison d'un conflit entre la municipalité, celle de Saint-Sigismond et le curé de Saint-Sigismond. En pleines querelles politico-religieuses des années 1880-1890, la question de la construction de l'église, de son financement, et même de la création d'une véritable paroisse anime les débats. Le Mazeau n'aura finalement qu'une chapelle paroissiale, édifiée en 1897-1898 et desservie par le curé de Saint-Sigismond.

Pendant ce temps, à l'autre extrémité de la commune, les habitations (fermes, quelques ateliers et commerces) se multiplient le long de la Sèvre Niortaise. Un véritable hameau se forme à partir d'anciennes habitations éparses, devenant le Village de la Sèvre. On y compte 287 habitants en 1911 (872 pour l'ensemble de la commune), ce qui motive la création d'une école de hameau en 1912-1913. Le développement du village et ses échanges avec le bourg sont favorisés par la construction d'une route le long du Vieux Bief et du marais communal à partir de 1901. Rehaussée en 1904 à l'aide de fagots recouverts de terre et de pierres, complétée en 1907, sa chaussée est goudronnée en 1932. Quant au chemin de halage du Village de la Sèvre, il est reconnu chemin rural en 1908. L'installation de la passerelle transférée en 1942 depuis Irleau, parachèvera ce désenclavement.

Du déclin à la renaissance (XXe siècle - début du XXIe)

Dans l'entre-deux-guerres, la commune, comme beaucoup dans la région, commence à subir l'exode rural. Elle passe de 872 habitants en 1911 à 737 en 1921, 568 en 1936. L'économie reste axée sur la polyculture, l'élevage, l'exploitation du bois. La laiterie coopérative est une des plus importantes de la région. Dans les années 1930, des habitants du Mazeau et des communes voisines accueillent en vacances des enfants d'Ivry-sur-Seine, près de Paris, envoyés profiter des paysages du Marais comme le font déjà les premiers promeneurs, encore peu nombreux. La guerre 1939-1945 et l'Occupation ont peu d'impact sur la commune qui compte, en 1946, 517 habitants. A la Libération, des prisonniers de guerre allemands sont employés dans les fermes et/ou pour remettre en état les canaux et fossés, notamment ceux du marais communal.

La gestion de ce dernier perdure selon ses règles ancestrales jusque dans les années 1950-1960, époque d'apogée, par ailleurs, pour la laiterie coopérative. Ce mode d'exploitation correspond pourtant de moins en moins aux exigences de l'agriculture moderne intensive, dans laquelle l'élevage et le bois ont de moins en moins leur place. La fermeture de la laiterie en 1976 est le signe de ce basculement économique, donc foncier et paysager. La commune continue à perdre des habitants : 508 en 1975, 463 en 1990, 430 en 2008.

Parallèlement, le Marais accueille de plus en plus de promeneurs et de touristes. La location de barques sur le grand port commence en 1973, et Le Mazeau se fait connaître par les fêtes de chars fleuris organisées chaque printemps sur la Sèvre. En 1980-1981, la municipalité ouvre un camping et une pêcherie sur les anciennes tâches jardinières du communal, et, dès les années 1970, fait planter le communal en peupliers pour mieux tirer parti de la ressource forestière. Un remembrement des parcelles est engagé en 1985-1986. Ce projet est mis à mal par la tempête de décembre 1999 qui anéantit le couvert forestier des marais du Mazeau.

Dans les années 2000, une opération de réhabilitation du communal en prairies est menée de concert avec le Parc interrégional du Marais poitevin. Reconnu pour la qualité de son environnement et de ses paysages, animé l'été par son port et son embarcadère, Le Mazeau voit le nombre de ses habitants se stabiliser dans les années 2010 (443 en 2020) et son patrimoine distingué (restauration de la passerelle du Village de la Sèvre, label de la Mission Stéphane-Bern attribué en 2020 au projet de réhabilitation de l'ancienne laiterie).

  • Sites de protection
    parc naturel régional, zone naturelle d'intérêt écologique faunistique et floristique

La commune du Mazeau se trouve sur la rive droite de la Sèvre Niortaise, en Vendée. D'une superficie de 8,32 kilomètres carrés, sa façade sur le fleuve ne s'étend que sur 1,75 kilomètre, face à la commune du Vanneau-Irleau (Deux-Sèvres), sur la rive gauche. A l'ouest, le fossé de la Terrée perdue assure la limite avec la commune d'Arçais (Deux-Sèvres). La frontière communale traverse les marais de l'Orgesse puis serpente dans les terres hautes, assurant la limite avec Saint-Sigismond. La route d'eau de Celette puis une nouvelle ligne droite à travers les terres hautes font la séparation avec Benet (ancienne commune de Sainte-Christine). Cette séparation longe ensuite une ancienne route d'eau au pied des terres hautes, en englobant seulement dans la commune du Mazeau la partie sud du hameau du Bas des Eaux. La limite communale avec Benet file enfin vers le sud en ligne droite à travers les marais, jusqu'à rejoindre la Sèvre Niortaise.

La rive du fleuve est occupée par les habitations qui composent le Village de la Sèvre et le Coin de Chambrun. Au droit de la passerelle métallique qui franchit la Sèvre en direction du Vanneau-Irleau, une route part en direction du nord pour rallier le bourg. Cette route longe le Vieux bief, un des principaux canaux qui transpercent les vastes marais mouillés s'étendant entre la Sèvre et les terres hautes. D'axe nord-sud, ces canaux reçoivent les eaux d'un réseau serré de canaux secondaires et de fossés qui se croisent à angles droits et/ou forment de grandes parcelles quadrangulaires. Bordés d'alignements d'arbres (essentiellement des frênes), ces espaces sont occupés en prairies ou en peupleraies. Des chemins d'exploitation les desservent par endroits, franchissant ici ou là un pont.

Ces marais sont délimités au nord par le canal ou rigole de la Rive droite qui draine les marais entre Coulon et Damvix. Traversant la commune d'est en ouest sur 4 kilomètres, ce canal serpente au pied des terres hautes de ce qui constituait la presqu'île de Damvix avant le comblement du golfe des Pictons. Ourlées de fermes et de hameaux (la Poublée, Bel Air, Château Musset, le Bas des Eaux), ces terres hautes accueillent le bourg, étiré le long de la route départementale D25 et connecté à la rigole par ses ports, dont le grand port. A l'ouest et au nord, la D25 et les autres routes départementales qui filent vers Saint-Sigismond et Sainte-Christine passent à travers une plaine cultivée, d'une altitude assez égale (entre 9 et 11 mètres), culminant aux Terres Noires, au nord-ouest du bourg.

Documents d'archives

  • Archives nationales ; P 1037. 1471-1473 : terrier de Benet.

    fol. 40, 109
  • Service Historique de la Défense ; 1 VD 60, pièce 51. 1719 : Mémoire sur la carte du 46e quarez de la généralle des côtes du Bas Poitou, païs d'Aunix, Saintonge et partie de la Basse Guyenne, par Claude Masse.

  • Archives départementales des Deux-Sèvres ; 3 S 48. 1856 : programme d'amélioration de la Sèvre entre Niort et la rade de l'Aiguillon, du Mignon et des deux Autises, par l'ingénieur en chef des Ponts et chaussées Joseph Maire, plans de détails des ouvrages projetés.

  • Archives départementales de la Vendée ; 15 J 134. Notes Bouron sur la commune du Mazeau.

  • Archives départementales de la Vendée ; 59 J 224. Notes Bocquier, dossier sur la commune du Mazeau.

  • Archives départementales de la Vendée ; 1 O 425. 1890-1924 : édifices et services publics de la commune du Mazeau.

  • Archives départementales de la Vendée ; 1 O 426. 1889-1932 : édifices et services publics du Mazeau, gestion du marais communal.

  • Archives départementales de la Vendée ; 1 O 758. 1839-1913 : édifices et propriétés publics de la commune de Saint-Sigismond.

  • Archives départementales de la Vendée ; 3 P 1540 à 1545 (voir aussi l'exemplaire en mairie). 1889-1935 : état de section et matrices des propriétés du cadastre du Mazeau.

  • Archives départementales de la Vendée ; 3 P 3024 à 3032, 3696 et 3697. 1835-1889 : état de section et matrices des propriétés du cadastre de Saint-Sigismond.

  • Archives municipales du Mazeau ; 1 D 1 à 20. Depuis 1889 : registres des délibérations du conseil municipal du Mazeau.

  • Archives municipales du Mazeau ; 3 D. Depuis 1971 : bulletins municipaux.

  • Archives municipales du Mazeau ; 1 O 3. 1892-1933 : construction et renforcement du chemin rural n° 7 du bourg à la Sèvre.

  • Archives municipales du Mazeau ; 1 O 8. 1908-1909 : ouverture du chemin rural numéro 8 de la Sèvre.

  • Informations et documentation fournies par Christian Birocheau, Le Vanneau-Irleau.

  • Informations et documentation fournies par Marie-Noëlle Giraud, Le Mazeau.

Bibliographie

  • AILLERY, E., abbé. Chroniques paroissiales, 1903-1904.

  • BOUHIER, Abel. Les communaux de la partie orientale du Marais poitevin, Norois, n° 49, 13e année, janvier-mars 1966.

  • BROCHET, Louis. "Chez les Gallo-Romains du pays de Maillezais", Revue du Bas-Poitou, 1891.

    p. 28
  • CLOUZOT, Etienne. Les marais de la Sèvre Niortaise et du Lay du Xe à la fin du XVIe siècle. Paris : H. Champion éditeur ; Niort : L. Clouzot éditeur, 1904, 282 p.

    p. 107, 110, 152, 157, 207, 211
  • FILLON, Benjamin, ROCHEBRUNE, Octave de. Poitou et Vendée. Etude historique et artistiques. Niort : L. Clouzot, 1887.

  • MAILLAUD, Jean. Notes généalogiques.

    t. 1, famille Frouard ; t. 2, famille Massé ; t. 14, famille Bailly ; t. 20, famille de Mahé

Documents figurés

  • 1720, 29 octobre : Carte du 46e quarré de la generalle des costes du Bas Poitou, païs d'Aunis, Saintonge et partie de la Basse Guienne..., par Claude Masse. (Service Historique de la Défense de Vincennes ; J10C 1293, pièce 17).

  • 1818, 30 septembre : carte itinéraire de la Sèvre Niortaise pour l'intelligence du projet général qui a pour but le perfectionnement de la navigation, la conservation des marais desséchés et le dessèchement des marais mouillés, par l'ingénieur en chef des Ponts et chaussées François-Philippe Mesnager. (Archives départementales des Deux-Sèvres ; 3 S 17).

  • Plan cadastral de Saint-Sigismond (comprenant Le Mazeau), 1835. (Archives départementales de la Vendée ; 3 P 269).

  • Plan cadastral rénové du Mazeau, 1936. (Archives départementales de la Vendée ; 1741 W 139).

Date(s) d'enquête : 2022; Date(s) de rédaction : 2022
(c) Région Pays de la Loire - Inventaire général
(c) Conseil départemental de la Vendée
Suire Yannis
Suire Yannis

Conservateur en chef du patrimoine au Département de la Vendée à partir de 2017.

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