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La Bruère-sur-Loir : présentation de la commune
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  • Aires d'études
    Lude (Le)
  • Adresse
    • Commune : La Bruère-sur-Loir
      Cadastre : 1811 ; 1846 ; 2022 A02 ; A03 ; B02 ; C01 ; C02 ; C03 ; D01 ; D02 ; ZA01 ; ZB01 ; ZC01

La commune de La Bruère est dans le canton du Lude et dans l'arrondissement de La Flèche depuis 1801, et se trouvait dans le district de Château-du-Loir et dans le canton de Vaas en 1790. Sous l'Ancien Régime, La Bruère est dans l'intendance de Tours, dans l'élection de Baugé, dans le baillage de La Flèche, et dans le diocèse d'Angers. La coutume est celle de l'Anjou. La commune comptait 70 feux (soit environ 245 habitants) en 1689, 84 en 1709, 85 en 1720, 70 en 1774 et 82 en 1789. En l'an XII (1804), il y a 410 habitants, en 1851, 405 habitants, en 1896, 349 habitants, en 1921, 280 habitants, et en 1975, 235 habitants. En 1933, La Bruère devient La Bruère-sur-Loir.

La seigneurie de la paroisse, ancienne châtellenie, appartenait au prévôt d'Anjou qui était un chanoine du chapitre de Saint-Martin de Tours. Le chapitre de Tours était aussi seigneur de La Chaise et se partageait le territoire communal avec la châtellenie du Grand Perray et les seigneuries de la Maison Rouge et de la Gagnerie. Le bourg constitué de quelques maisons regroupées le long de la rue Principale qui va de Nogent au hameau des Halles est resté stable même s'il s'est agrandi de quelques équipements (école et mairie).

La commune compte quatre grands domaines qui parfois débordent sur les communes voisines (la Gagnerie), et plus d'une dizaine de hameaux ou écarts assez dénaturés aujourd'hui. Le reste s'éparpille dans quelques métairies ou fermes.

La commune de La Bruère s'étend, du nord au sud, depuis le Loir (Vaas) jusqu'au sommet de la rive gauche (Chenu), d'est en ouest de la commune de Saint-Germain-d'Arcé à celle de Nogent. L'essentiel de l'économie agricole reposait sur la qualité des prés et des pâtures. Aujourd'hui les abords du Loir servent de carrières de sable. Il n'existe pas de moulin à eau sur le territoire de la commune. Ils sont situés sur les communes voisines de Vaas et de Nogent. Le curé de la paroisse signale qu'en 1666, on vit pour la première fois le Loir porter des bateaux marchands ! La ligne de chemin de fer Paris-Bordeaux sert de frontière entre Saint-Aubin-le Dépeint et Chenu. Seul le tronçon de Château-du-Loir à Villiers-aux-Bouin est encore en service pour le transport de la production du site des Hautes-Roches, exploité par Italcimento, Calcia.

Documents d'archives

  • Archives départementales de la Sarthe ; G 456. Prévôté d'Anjou, dignité dépendant du chapitre de Saint-Martin de Tours. Livre de recette des cens et rentes dûs dans les paroisses de Chenu et la Bruère seulement. (1744-1782). Doivent annuellement : la métairie du petit Bois, à Jacques de Savonnières, 16 boisseaux de seigle.

Bibliographie

  • PESCHE, J.-R. La Bruère. Dans : Dictionnaire topographique et statistique de la Sarthe. Le Mans, Paris : Bondu, Derache et Arthus Bertrand, 1842, Mayenne : Joseph Floch, rééd. 1974, vol. 1.

    p. 231-235
  • PLESSIS, René, BARDET, J.-P. Paroisses et communes de France : dictionnaire d'histoire administrative et démographique. Sarthe, 1983 Ed. du C.N.R.S. France (1983), 492 p.

Date(s) d'enquête : 2006; Date(s) de rédaction : 2009
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