Dossier d’œuvre architecture IA44004566 | Réalisé par
Lelièvre Françoise
Lelièvre Françoise

Chercheur, Service Patrimoine, Région Pays de la Loire.

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  • inventaire topographique
Îlot 3 , rue Beausoleil ; rue Pitre-Chevalier ; rue Docteur-Colomb ; rue des Jardins, Paimbœuf
Œuvre étudiée
Auteur
Copyright
  • (c) Région Pays de la Loire - Inventaire général

Dossier non géolocalisé

Localisation
  • Aire d'étude et canton Paimbœuf (commune)
  • Commune Paimbœuf
  • Adresse rue Beausoleil , rue Pitre-Chevalier , rue Docteur-Colomb , rue des Jardins
  • Cadastre 1810 234 à 243 ; 1999 A 2ème feuille 216 à 230 ; 233  ; 236  ; 1855  ; 1999  ; 2094 2095

L'îlot 3, limité par les rues Beausoleil, Pitre-Chevalier, Docteur-Colomb et des Jardins, est investi dans la seconde moitié du XVIIIe siècle. L'activité portuaire réclamait des terrains libres de toute construction pérenne ; ce qui valait en rive valait également pour les terrains situés au sud de la voie parallèle au fleuve. Sur le plan établi par Jacques-André Portail en 1730, l'îlot est représenté non bâti ; un trait rouge rappelle seulement l'alignement à suivre (lettre H) : terrain arrenté dont les fondations sont faites pour y bâtir. Le plan figuré de 1749, tout en attribuant la propriété de l'ensemble au constructeur de navires Norbert Bronais, présente une seule maison ouvrant sur l'actuelle rue Beausoleil, alors en impasse et privée (n° 14 ?). La division de l'îlot dans le dernier quart du XVIIIe siècle ne reprend pas la scission en parcelles étroites propre au siècle précédent mais affiche un parcellaire beaucoup plus large conduisant dans les années 1780 à la réalisation de projets immobiliers plus importants. Des constructeurs de navires s'y implantent : les héritiers Bronais et, originaire de Sainte-Lumine, la famille Guesdon du Rortais. Les premiers font vraisemblablement construire les maisons n° 1 et n° 3 rue Pitre-Chevalier, les seconds, la maison adressée n° 5 rue Pitre-Chevalier. Un chantier naval occupait l'angle nord-ouest (remplacé au XXe siècle par une minoterie aujourd'hui affectée au logement). Le plan de la rade des Quatre Amarres produit par Rapatel en 1808 attire l'attention sur son emprise ainsi que sur celle des autres chantiers (couleur jaune sable) opposée à celles des ateliers ou magasins (couleur grise) et des maisons (couleur rose). En 1811, l'ensemble de l'îlot semble appartenir à la famille Guesdon du Rortais à l'exception du chantier de construction navale (et des ateliers associés) propriété d'un héritier du constructeur Bronais, Joseph Rondineau. Des jardins, un vivier (parcelle 234 du premier cadastre) occupent le sud de l'ilot. La famille Guesdon du Rortais déclarait en 1817 cinq petites maisons sur la rue Beausoleil au sud de l'entrée de la cour de l'immeuble adressé n° 1 rue Pitre-Chevalier. Elles ont été surélevées ou reconstruites dans la seconde moitié du XIXe siècle et partagées, dès l'origine, en plusieurs logements. Un ensemble de logements sociaux a été récemment construit au sud dans la dernière décennie du XXe siècle.

  • Période(s)
    • Principale : 2e moitié 18e siècle
    • Principale : 1ère moitié 19e siècle
    • Principale : 20e siècle
  • Statut de la propriété
    propriété privée
Date(s) d'enquête : 2004; Date(s) de rédaction : 2004
(c) Région Pays de la Loire - Inventaire général
Lelièvre Françoise
Lelièvre Françoise

Chercheur, Service Patrimoine, Région Pays de la Loire.

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