Dossier d’œuvre architecture IA44004302 | Réalisé par
  • inventaire topographique
Hôtel particulier dit hôtel de Coux, 1 place de la Psalette
Œuvre étudiée
Copyright
  • (c) Région Pays de la Loire - Inventaire général

Dossier non géolocalisé

Localisation
  • Aire d'étude et canton Guérande - Guérande
  • Commune Guérande
  • Adresse 1 place de la Psalette
  • Cadastre 1819 Z 83  ; 1989 AK 426
  • Dénominations
    hôtel
  • Précision dénomination
    hôtel particulier
  • Appellations
    hôtel de Coux, dit ausssi le Vieux Logis

Ce manoir porte le nom de l'économiste et sociologue Charles de Coux, titulaire d'une chaire d'économie politique à l'université de Louvain et propriétaire des lieux au XIXe siècle. De 1919 au milieu des années 1970, le bâtiment accueille l'étude notariale de messieurs Allard père et fils puis Chaigne. Dans le dernier quart du XXe siècle l'ensemble est réhabilité avec plusieurs appartements et deux restaurants.

  • Période(s)
    • Principale : 16e siècle
    • Principale : 17e siècle
    • Principale : 18e siècle , (incertitude)
    • Principale : 2e moitié 20e siècle

Le manoir se situe en retrait d'une cour fermée, à l'angle de la Place de la Psalette et de la rue Vannetaise. L'étude du cadastre ne révèle pas de profonde modification du plan masse seulement perturbé par la construction de petits bâtiments au Nord à la fin du XXe siècle. Le logis est constitué de deux corps articulés autour d'une tour d'escalier dans l'œuvre. Il est construit en granite avec un traitement en moyen appareil de la façade principale. Un moellonage est utilisé pour le reste de la mise en œuvre. On remarque l'emploi de calcaire pour les fenêtres du dernier niveau du corps perpendiculaire à la rue Vannetaise. La brique est utilisée pour rattraper le niveau de la corniche du bâtiment bordant la rue Vannetaise. Une toiture d'ardoise individualise chaque corps : toit à deux pans, pans brisés, en appentis.

Le bâtiment bordant la rue Vannetaise présente une façade appareillée en moyen appareil. Les fenêtres rectangulaires chanfreinées sont surmontées d'arcs de décharge taillés. Le dernier niveau, surélevé au XVIIIe siècle (?), est appareillé en moellon enduit et possède des petites fenêtres rectangulaires en calcaire. À l'angle ouest, un piédroit de fenêtre chanfreiné atteste du remaniement de l'élévation. À l'Est, on remarque une pierre décorée d'une tête humaine correspondant à l'épaulement du pignon avant la surélévation. À l'intérieur, un mur de refend sépare deux salles à chaque niveau. Une cheminée et un évier en granite dans l'allège d'une fenêtre confirment le caractère résidentiel du rez-de-chaussée. La façade postérieure est en partie masquée par l'ajout d'un bâtiment habitable, de trois niveaux sous couverture en appentis.

L'aile ouest présente une mise en œuvre similaire bien qu'intégralement traitée en moellon de granite. Elle est éclairée de fenêtres rectangulaires à feuillure sous arcs de décharge. Au rez-de-chaussée, on distingue la liaison des maçonneries entre ce corps et celui donnant sur la rue Vannetaise. Une porte large avec encadrement mouluré et linteau à blason lisse correspond à un état plus ancien du bâtiment. On ignore si elle ouvrait dans une tour d'escalier ou dans une salle. Sur le mur nord, un conduit en saillie indique l'emplacement des cheminées. Le pignon ouest est percé de deux travées de fenêtres sous arc de décharge. Une carte postale du début du XXe siècle figure cette aile couverte d'une toiture à pans brisé avec une lucarne à fronton segmentaire flanquant la cage d'escalier. L'escalier est installé à l'angle sud-est. Une première volée de marches en pierre conduit à un palier sur lequel repose un escalier de bois à balustre rampant du XVIIe siècle.

Le phasage permet d'établir un premier état de construction au début du XVIe siècle. De cette période, on conserve la porte sous linteau blasonné, un piédroit de fenêtre, un épaulement de pignon sculpté (?). Ce bâtiment devait adopter un plan rectangulaire perpendiculaire à la rue Vannetaise, flanqué à l'Ouest d'une tour d'escalier ou d'une aile en retour. Il était constitué de deux salles séparées par un mur de refend en pierre. Au XVIIe siècle l'élévation du bâtiment primitif est reprise. Il est agrandi avec l'ajout d'une seconde aile parallèle, légèrement décalée au Sud. Plus tard, une construction s'appuie contre la façade nord du corps perpendiculaire à la rue. Enfin, (au XVIIIe siècle ?) ce dernier est agrandi avec l'ajout d'un niveau supplémentaire.

  • Murs
    • granite
    • calcaire
    • moellon
    • moyen appareil
  • Toits
    ardoise
  • Étages
    en rez-de-chaussée, 3 étages carrés, étage de comble
  • Couvertures
    • toit à longs pans
    • toit à longs pans brisés
    • toit à longs pans brisés
    • toit à un pan
  • Statut de la propriété
    propriété privée

Le bâtiment fortement remanié à la fin du XXe siècle conserve un bel escalier tournant en bois à balustres rampants. Les appartements visités au deuxième étage ne conservent plus d'élément intéressant. La visite de l'intégralité du bâtiment permettrait d

Date d'enquête 2005 ; Date(s) de rédaction 2007
(c) Région Pays de la Loire - Inventaire général
(c) Ville de Guérande