• enquête thématique régionale, patrimoine de la villégiature
Gare de voyageurs dite Gare de la Baule-Escoublac, place Rhin et Danube
Œuvre étudiée
Copyright
  • (c) Région Pays de la Loire - Inventaire général

Dossier non géolocalisé

Localisation
  • Aire d'étude et canton Patrimoine balnéaire - La Baule-Escoublac
  • Commune La Baule-Escoublac
  • Lieu-dit lotissement Hennecart
  • Adresse place Rhin-et-Danube
  • Cadastre 2004 AI 404
  • Dénominations
    gare
  • Précision dénomination
    gare de voyageurs
  • Appellations
    Gare d'Escoublac la Baule, puis Gare de la Baule-Escoublac
  • Destinations
    gare de voyageurs
  • Parties constituantes non étudiées
    place, pergola

Ce bâtiment, qui est toujours en service et appartient à la SNCF, est dessiné par les architectes Adrien Grave et Roger Pons et réalisé sur concours par la compagnie d'Orléans, la commune et la société générale foncière grâce au député Louis Lajarrige, créateur le lotissement de la Baule-les-Pins, après le dévoiement de la ligne derrière la forêt du bois d'amour. Le concours est gagné par Grave et Pons (voir villa "Kenavo") et Henri Jamard, architecte à Angers, arriva second. Adrien Grave coloria sur les plans des façades le ton du granite à employer (gris, bleu, rose, jaune, beige). Lors des fêtes de Noël, des guirlandes lumineuses étaient disposées sur toutes les arêtes vives du bâtiment. La gare est publiée dans "Le livret de l'architecte". Elle a été restaurée et transformée pour la ligne TGV en 1990. La pergola entre les quais a été supprimée et les trois portes-fenêtres de l'entrée ont été reculées pour créer une loggia d'accueil.

Plan allongé avec rez-de-chaussée et deux étages. La gare symétrique et les annexes "dissymétriques bretonnes" (cf. typologie) sont implantés en limite de propriété de la parcelle. La toiture est en tuile plate. Les murs, les chaînages d'angle et les rampants des pignons sont en granite taille de trois couleurs. Le bâtiment est fondé sur des pieux de 25 mètres à travers du sable puis du kaolin. Un pignon central découvert à rampant en pierre assise en granite avec crossette en granite est encadré par deux lucarnes rampantes puis deux avants corps avec chacun une lucarne à pignon découvert. Le pignon central est percé en son centre au niveau des crossettes par un oriel en trapèze. Au premier niveau entre les avants corps une terrasse balcon en loggia surplombe l'entrée de la gare. Un auvent en tuile plate protège les trois baies plein-cintre de l'entrée. Les annexes sont à rez-de-chaussée avec neuf travées à cintre surbaissées à l'est et trois travées idem à l'ouest. Une pergola vitrée accolée à la façade nord et une autre entre deux voies protègent les voyageurs sur les quais. Un édicule à l'ouest du bâtiment sert de toilettes. Il est de même facture que le reste.

  • Murs
    • granite
    • moellon
  • Toits
    tuile plate
  • Étages
    1 étage carré, étage de comble
  • Élévations extérieures
    élévation ordonnancée
  • Couvertures
    • toit à longs pans
    • noue
    • pignon découvert
    • croupe
  • Typologies
    breton
  • État de conservation
    restauré
  • Statut de la propriété
    propriété de l'Etat
  • Intérêt de l'œuvre
    à signaler
  • Éléments remarquables
    élévation

Bibliographie

  • GRAVE, Adrien. Adrien Grave, quelques réalisations. Strasbourg : Imprimerie Istra, 1936.

Date(s) d'enquête : 1990; Date(s) de rédaction : 1998
(c) Région Pays de la Loire - Inventaire général