Dossier d’œuvre architecture IA85002320 | Réalisé par
Suire Yannis (Contributeur)
Suire Yannis

Conservateur en chef du patrimoine au Département de la Vendée à partir de 2017.

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  • inventaire topographique, Vallée de la Sèvre Niortaise, Marais poitevin
Ferme, actuellement maison ; le Pont aux chèvres, 2 rue du Petit Marais
Œuvre étudiée
Auteur
Copyright
  • (c) Région Pays de la Loire - Inventaire général
  • (c) Conseil départemental de la Vendée

Dossier non géolocalisé

Localisation
  • Aire d'étude et canton Vallée de la Sèvre Niortaise, Marais poitevin
  • Commune Vix
  • Lieu-dit Pont aux chèvres (le)
  • Adresse 2 rue du Petit Marais
  • Cadastre 1836 I 109, 110, 111, 112  ; 2019 AL 226 sud, 227
  • Dénominations
    ferme
  • Parties constituantes non étudiées
    cour, chai, hangar agricole, grange, étable, four

Parmi les bâtiments de cette ancienne ferme, les deux logements ainsi que le petit chai qui leur fait face apparaissent sur le plan cadastral de 1836. Si le logement nord a été remanié, le logement sud conserve encore l'essentiel de son architecture d'origine, sans doute de la seconde moitié du 18e siècle.

En 1836, le logement nord appartient à Nicolas Pageaud (1787-1852), cultivateur et chantre de la paroisse, tandis que le logement sud est détenu par son beau-frère, René Maréchaud (1796-1881), également cultivateur. Leurs épouses, Catherine et Jeanne Bienvenu ont dû hériter de leur mère, Marie-Anne Simonneau (1786-1807), épouse d'André Bienvenu (1767-1843), cultivateur. Du reste, leur cousin germain, Pierre Simonneau (1784-1823), époux de Marie Lorit, possède les bâtiments qui prolongent les deux logements vers le nord (ancienne habitation, aujourd'hui des dépendances liées au 4 rue du Petit Marais). L'ensemble a dû appartenir à leurs aïeux communs, Pierre Simonneau (1731-1781), cultivateur au Pont aux chèvres, et Marie Geffard.

Après Nicolas Pageaud et René Maréchaud, l'ensemble passe au fils de ce dernier, André Maréchaud époux de Rose Bourgoin, puis en 1884 à sa fille, Marie Maréchaud épouse de Benjamin Barreau, et enfin, en 1919, à la fille de ces derniers, Augustine Barreau épouse de Benjamin Gantier. Dans les années 1920-1930, Georges Gantier, cordonnier, dit "le Bouif", habite là. En 1939, les époux Gantier-Barreau vendent la propriété à leur voisin et cousin Ernest Chapitreau (déjà propriétaire du 4 rue du Petit Marais). Elle comprend le logis avec six pièces au rez-de-chaussée et des greniers (une partie a depuis été transformée en dépendances), ainsi que des écuries, des hangars, de petits toits et un chai avec pressoir (celui qui existe encore aujourd'hui au sud de l'ensemble).

Cette vente inclut les grandes dépendances situées à l'est, qui semblent remontent pour l'essentiel au 19e siècle. Le plan cadastral de 1836 situe deux dépendances à chacune des deux extrémités de l'alignement actuel, séparées par un espace vide. Cette même année 1836, la dépendance sud fait place à la vaste grange-étable encore observée de nos jours : cette date est inscrite au-dessus de sa porte, sur une clé de linteau. Les dépendances au nord ont été remaniées à plusieurs reprises ; une partie était sans doute déjà en place lorsque le cadastre de 1836 a été établi.

  • Période(s)
    • Principale : 2e moitié 18e siècle, 4e quart 19e siècle
  • Dates
    • 1836, porte la date

La ferme comprend un petit logis divisé en deux logements accolés, ouvrant au sud-ouest sur une cour. Le logement nord a été remanié. La façade du logement sud présente deux travées d'ouvertures dont une avec linteaux en arc segmentaire ou délardé. A l'intérieur, qui se compose d'une seule pièce avec sol en terre battue, sous un grenier, une cheminée a conservé son décor sculpté, formé de croix de Malte et de fleurs inscrites chacune dans un cercle.

Un petit chai avec pressoir se trouve dans l'angle sud de la cour. Il possède une baie de décharge dont l'appui, à hauteur de charrette, permettait de décharger la récolte de la vendange. De vastes dépendances sont alignées à l'est du logis. Ouvrant au sud-est, elles voient se succéder, du sud-ouest au nord-est, un petit hangar en pierre et en roseau, une grange-étable (construite en 1836), un autre hangar en pierre, des toits et les vestiges d'un four. Sur la façade de la grange-étable, des moellons ont été retirés de manière à constituer des anneaux d'attache pour animaux.

  • Murs
    • calcaire moellon enduit
  • Toits
    tuile creuse
  • Étages
    rez-de-chaussée, comble à surcroît
  • Couvrements
  • Couvertures
    • toit à longs pans
  • Typologies
    Ferme à bâtiments séparés ; 2
  • Statut de la propriété
    propriété privée

Documents d'archives

  • Archives départementales de la Vendée, 3 E 63/158. 1884, 8 juillet : donation-partage de biens à Vix par Rose Bourgoin veuve d'André Maréchaud.

  • Archives départementales de la Vendée ; 3 P 3392 à 3401, 3725 (complétés par les registres conservés en mairie). 1837-1971 : état de section et matrices des propriétés du cadastre de Vix.

  • Collection particulière. 1939, 14 mai : vente d'une ferme à Vix par Benjamin Gantier et Marie Barreau à Ernest Chapitreau, devant Me Puiroux, notaire à Vix.

Documents figurés

  • Plan cadastral de Vix, 1836. (Archives départementales de la Vendée ; 3 P 303).

Date(s) d'enquête : 2019; Date(s) de rédaction : 2019
(c) Région Pays de la Loire - Inventaire général
(c) Conseil départemental de la Vendée
Suire Yannis
Suire Yannis

Conservateur en chef du patrimoine au Département de la Vendée à partir de 2017.

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