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Coulongé : présentation de la commune
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  • Aires d'études
    Lude (Le)
  • Adresse
    • Commune : Coulongé

La commune de Coulongé ne touche pas la rivière du Loir. Elle se trouve dans la province du Maine, sur les plateaux qui dominent la rive droite. La paroisse de Coulongé dépendait de l'élection de La Flèche et de la généralité de Tours. Les limites ouest du finage communal se perdent dans les bois du château de Cherbon. La paroisse comptait 130 feux en 1689 (environ 455 habitants), et seulement 100 (environ 350 habitants) en 1789. Le recensement de 1975 donnait 532 habitants. Le bourg, placé au centre du finage de la commune est le point d'intersection des routes de Pontvallain à La Chapelle-aux-Choux, de Luché-Pringé à Sarcé et du Lude à Pontvallain. Aujourd'hui, la route moderne du Mans à Saumur par le Lude, évite le bourg de Coulongé. Coulongé est célèbre dans l'histoire de France par l'épisode de la bataille de Pontvallain brillamment gagnée contre les anglais par Du Guesclin en 1396. Un monument commémorent cet événement le long de la route du Mans et des objets archéologiques ont été retrouvés près de la ferme de la Monchevalerie, notamment le harnachement d'un cheval.

Deux grands domaines ruraux sont implantés dans la commune : d'une part, à l'ouest, le domaine laïc de Cherbon, et d'autre part, à l'est, le domaine ecclésiastique des Aiguebelles appartenant à l'abbaye Saint-Vincent du Mans. Le reste du territoire de la commune est occupé par des hameaux plus ou moins importants selon leur implantation en lisière de forêt ou bien sur des plateaux plus céréaliers. Les hameaux dispersés en petites unités inégales ont peu de dépendances agricoles. Les dépendances troglodytiques sont encore perceptibles dans les zones élevées, là où affleure le tuffeau. Cet habitat a aujourd'hui presque disparu. Néanmoins des vestiges de chambre à feu du XVIIe siècle sont encore repérables à la Foucherie au sud ou encore à Fassé au nord. Les maisons repérées ne remontent pas au delà du XVIe siècle et se répartissent en deux ensembles : les maisons isolées de leurs dépendances et les maisons placées dans le prolongement de leurs dépendances. Nous avons relevé dans cette commune une ferme atypique sur deux niveaux : la métairie sous l'appartement du propriétaire au hameau des Hérissons.

Les principaux signes d'évolution de la commune sont dus à la césure révolutionnaire : la vente des biens nationaux entraine notamment, le dépeçage du domaine ecclésiastique des Aiguebelles tenus par l'abbaye Saint-Vincent du Mans depuis des temps immémoriaux. Les nouveaux propriétaires des Aiguebelles mais aussi du château de Cherbon vont adapter les progrès de l'agriculture au pays : en 1853 est construite la ferme modèle des Aiguebelles et le nouveau château de Cherbon s'équipe d'un chais spectaculaire.

Le XXe siècle se distingue par une architecture importée dont on peut retrouver l'inspiration dans la cité-jardin des quartiers urbains. Elle se distingue surtout par un non respect des trames parcellaires et des identités locales qui interrompt l'histoire du village par une ségrégation des espaces habités.

Annexes

  • Récapitulation des contenances en 1818.
  • Classement des maisons et moulin.
Date(s) d'enquête : 2004; Date(s) de rédaction : 2005
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