En 1812, la commune acquiert un jardin potager de 60 ha clos de mur, dit le jardin du pavillon (parcelle 549 du premier cadastre) pour la création d'un nouveau cimetière. Il est destiné à remplacer trois lieux de sépulture, le cimetière situé à l'ouest de l'église (parcelle n° 86), le premier cimetière accolé au nord de la chapelle du Haut Paimbœuf (parcelle n° 325) et le cimetière de l'hôpital. En 1919, la commune acquiert un terrain au nord en vue d'un agrandissement ; l'allée conduisant au cimetière, raccourcie, a été plantée d'ifs. La grille de l'entrée fabriquée par les ateliers Ducel, rue du Faubourg Poissonnière à Paris en 1850, a été remployée lors de la construction du nouveau mur de clôture (1817-1923 acquisition, agrandissement et construction du mur de clôture). Un cimetière dit non catholique semble avoir existé à partir du XVIIe siècle. Dans le premier quart du XVIIIe siècle, un terrain situé au sud de l'actuelle rue Pitre-Chevalier au cœur de l'îlot limité par les rues Docteur-Colomb et Eugène-Durand est signalé comme étant réservé aux sépultures des hollandais. En 1828, les archives mentionnent des réparations au mur de clôture du cimetière non catholique sans préciser sa situation.