Le poinçon d'orfèvre pourrait correspondre à celui de Jean-Baptiste Famechon, orfèvre à Paris au début du XIXe siècle. Le différent, illisible, serait alors "la moitié d'une colonne corinthienne". Le profil en vase Médicis du nœud, la présence des cannelures et tores de laurier sont dans la tradition néoclassique, tandis que les médaillons estampés rapportés et le rythme ternaire affirmé caractérisent la production du XIXe siècle à laquelle appartient ce calice. Jean-Baptiste Famechon, orfèvre à Paris, est signalé à partir de 1797 et jusqu'après 1819. Les médaillons sont ici remarquables par la richesse et l'originalité de leur iconographie. L'évocation du martyre de saint Laurent à côté de scènes bibliques en rapport avec le sacrement est inexpliquée mais se rapporte vraisemblablement à l'identité du prêtre à qui fut offert ce calice. La patène au riche décor gravé complète cet ensemble de grande qualité. On ne connaît pas, jusqu'à présent, d'autre patène de l'orfèvre portant ce type de décor.