La collection Robert-Glétron résulte du legs de la plupart de ses biens à la commune de Vaiges par Marie Robert, née Glétron, en 1929. La commune de Paris devait hériter de la maison mais elle refusa l'héritage qui revint presque en totalité à celle de Vaiges. La contrepartie du don était de perpétuer le souvenir de son fils Jacques Robert, mort à 17 ans, en 1892, à l'aube d'une brillante carrière littéraire couronnée par un prix de l'Académie française.

En 1929, l'inventaire après décès comportait 418 articles hors vêtements et bijoux ; celui de 1931, établi par Alleaume, était constitué de 166 articles destinés à la bibliothèque et à sa partie "musée" installée dans l'aile construite en 1891-92 ; enfin, un autre fut établi en 1994 par un commissaire-priseur. 62 objets ou ensembles d'objets, 70 tableaux, dessins et gravures et plusieurs dizaines de livres ont été mis en vente par la commune le 18 octobre 2003. Tous n'ont pas trouvé vendeur. Outre les objets placés dans le mausolée, 141 objets encore conservés dans la maison ou à la mairie ont été étudiés. 22 % des objets étudiés datent de l'Ancien Régime, dont 5 remontent au XVIe siècle. Parmi les objets non étudiés se remarquent : quatre portraits en pied de Jacques Robert par le photographe angevin H. Thillier de 1890 ; deux autres en buste du même auteur (un inventorié n° 147) ; un portrait de Félicité Glétron par Thillier ; un portrait de Marie Robert avec Jacques vers 1880 par Thillier ; un portrait de monsieur Glétron, grand-père maternel de Jacques Robert, par le photographe parisien Gaudry dans le 3e quart du XIXe siècle ; une garniture de cheminée de la seconde moitié du XIXe siècle ; une copie du XIXe siècle en bronze de la Vénus de Milo par l'atelier du musée du Louvre ; une copie en terre cuite de la statue de Polymnie conservée au musée du Louvre et signée G Anobia ; une paire de soliflores en faïence ; trois soliflores en céramique bleu ; un soliflore en verre et laiton ; un objet en forme de sabot en faïence ; une coupe ajourée ovale en porcelaine du XIXe siècle, une paire de cache-pot ajouré en faïence de décor chinois ; une paire de petits vases décoratifs en porcelaine de décor chinois ; une paire de chenets.