Deux maisons successives apparaissent à cet emplacement sur le plan cadastral de 1835 : l'une, à l'est, alors en retrait par rapport à la voie, appartient alors à Jean Morin ; l'autre, à l'ouest, est détenue par Jean Tallineau, menuisier. Selon le cadastre, la maison à l'est est reconstruite en 1881 pour Jules Daviaud, maçon, et la maison à l'ouest en 1889 pour Pierre Charrier époux Simonneau.

Au recensement de 1911, et sur les photographies de l'époque, le lieu est occupé par deux cafés-hôtels : à l'est, dans la partie détenue par les héritières de Jules Daviaud, le café-hôtel Franco-russe est tenu par Marie Boisseau, épouse de Louis Raison, lui-même forgeron (il a dû succéder à Jean Laurent) ; à l'ouest, le café-hôtel le Chêne vert est tenu par Alfred Sacré, maçon et cabaretier, et son épouse, Eugénie Charrier (fille de Pierre Charrier-Simonneau). Alfred Sacré réunifie l'ensemble en 1922, selon le cadastre, rachetant alors la partie est aux héritières Daviaud.