Une maison, propriété de Jean Birocheau, et une forge, détenue par André Pageaud, maréchal-ferrant (qui habite dans une maison voisine, à l'emplacement du numéro 49), figurent à cet endroit sur le plan cadastral de 1836. La forge est placée au plus près de la rue, à droite de la cour, et la maison à l'arrière, dans son prolongement. L'ensemble appartient par la suite à Pierre Jean Pageaud (1817-1876), cafetier et tailleur, et à son épouse, Véronique Guibert. La forge est démolie en 1872 (et sans doute reconstruite ensuite), puis la maison en 1875.

Pierre Boutet (1838-1907), époux de Victoire Pageaud, fait construire une nouvelle habitation (très certainement le bâtiment actuel) en 1876. Scieur de long, il est également qualifié de cafetier aux recensements de 1881, 1886 et 1896. Le café, appelé café de l'Union, est ensuite repris par Eugène Delafoy (1872-1946), dit "Mougne", époux d'Amandine Fillonneau. Il apparaît comme aubergiste, débitant ou cafetier à partir du recensement de 1901. Son gendre, Louis Durand, forgeron, construit son atelier en 1935 sur le côté droit de la cour.