Le plan cadastral de 1836 situe ici un moulin à vent, le moulin des Terrières. Il s'élevait à l'est de la maison, laquelle apparaît aussi sur le plan de 1836. Le moulin avait dû être construit au moment de la Révolution, après la fin du monopole seigneurial de l'abbesse de Saintes sur la meunerie à Vix. En 1836, l'ensemble appartient à Louis Fillonneau (1802-1871), meunier, époux BIraud puis Sabouraud. Le cadastre indique que le moulin est démoli en 1867 par son propriétaire d'alors, Jean Narquet, gendre de Louis Fillonneau, demeurant à Marsilly. La ferme est sans doute reconstruite à la même époque. Pierre Mercier (1823-1881), cultivateur, et son épouse Marie Simonnet s'y installent alors. L'inventaire après décès de leurs biens mobiliers, en 1881, puis le partage de leurs biens immobiliers, en 1894, précisent la composition du logis et de ses dépendances : une chambre basse, une cuisine, un corridor entre les deux avec un cellier et une souillarde, puis une seconde chambre, des greniers au-dessus, une écurie attenant à la maison, un four, un hangar et un toit à cochons. La ferme passe ensuite à leur fille, Marie Mercier épouse de Jean Renou, et est occupée de 1892 à 1900 par son frère, Augustin Mercier (1863-1941), son épouse Marie Texier et leurs enfants.