Dossier d’œuvre architecture IA85002180 | Réalisé par
Suire Yannis (Contributeur)
Suire Yannis

Conservateur en chef du patrimoine au Département de la Vendée à partir de 2017.

Cliquez pour effectuer une recherche sur cette personne.
  • inventaire topographique, Vallée de la Sèvre Niortaise, Marais poitevin
Calvaire du Carq
Œuvre étudiée
Auteur
Copyright
  • (c) Région Pays de la Loire - Inventaire général
  • (c) Conseil départemental de la Vendée

Dossier non géolocalisé

Localisation
  • Aire d'étude et canton Vallée de la Sèvre Niortaise, Marais poitevin
  • Commune Vix
  • Lieu-dit Bourg
  • Adresse rue du Carq , rue de la Combe
  • Cadastre 1836 C 293  ; 2019 AI
  • Dénominations
    calvaire
  • Parties constituantes non étudiées
    statue monumentale

Un calvaire est érigé à cet endroit, "sur le chemin de Fontenay" (qui passe alors par ici, via Cassinelle et la Chaignée), le 25 novembre 1772. Sa bénédiction est rapportée sur le registre paroissial. Le calvaire du Cars est ensuite mentionné (notamment dans l'état civil) au début du XIXe siècle, et il apparaît sur le plan cadastral de 1836. Le plan montre, au milieu de la parcelle triangulaire, une petite construction semblant regarder vers l'est/sud-est.

Selon la tradition orale, il s'agissait jusqu'au début du XXe siècle d'une croix en bois placée, sans doute dans la seconde moitié du XIXe siècle, sur le socle en pierre qui demeure aujourd'hui. Les niches de ce socle auraient abrité des statues, cassées au début du XXe siècle. Pendant la Première Guerre mondiale, des ex-voto en faïence en forme en coeur ont été fixés sur la croix, en souvenir des soldats partis au front.

Quelques années après la fin de la guerre, et alors qu'une tempête a fini d'endommager le calvaire, décision est prise de le restaurer. Une nouvelle croix est érigée, avec de nouvelles statues. Le tout est bénit le 4 mars 1923 à l'occasion d'une mission que préside le R. P. Martin, des Missionnaires de la Plaine. Les statues, et notamment celle du Christ, sont portées en procession depuis l'église. Les photographies qui ont immortalisé la cérémonie montrent que le calvaire était alors entouré d'un muret avec grille et portail à piliers maçonnés.

En octobre 1952, une nouvelle mission religieuse est l'occasion de descendre les statues, de les restaurer et de les exposer dans l'église, avant de les replacer.

  • Période(s)
    • Principale : 2e moitié 19e siècle, 1er quart 20e siècle
  • Dates
    • 1923, daté par source

Le calvaire est situé sur une parcelle triangulaire, au centre du carrefour formé par la rue du Carq et la rue de la Combe. Placé sur une butte de terre, il comprend un socle en pierre de taille. Celui-ci est couronné d'une frise d'arcatures polylobées retombant sur des culots ornés de feuillage. Chaque face du socle présente une niche destinée à recevoir une statuette, encadrée par des arcs brisés et polylobés, le tout scandé de contreforts.

Au-dessus s'élève la croix, en faux bois de ciment, sur laquelle est fixée la statue du Christ crucifié, en fonte. Au pied de la croix sont disposées trois statues également en fonte : debout, à gauche, la Vierge, à droite saint Jean l'Evangéliste et, à l'avant, à genoux, sainte Marie-Madeleine.

  • Murs
    • calcaire pierre de taille
    • béton béton armé
    • fonte
  • Couvrements
  • Techniques
    • fonderie
  • Représentations
    • Crucifixion
    • Vierge
    • saint Jean l'Evangéliste
    • sainte Marie-madeleine
  • Statut de la propriété
    propriété de la commune

Documents d'archives

  • Entretien avec Didier Baudillon, habitant de Vix, février 2000.

Documents figurés

  • Plan cadastral de Vix, 1836. (Archives départementales de la Vendée ; 3 P 303).

Date(s) d'enquête : 2019; Date(s) de rédaction : 2019
(c) Région Pays de la Loire - Inventaire général
(c) Conseil départemental de la Vendée
Suire Yannis
Suire Yannis

Conservateur en chef du patrimoine au Département de la Vendée à partir de 2017.

Cliquez pour effectuer une recherche sur cette personne.
Articulation des dossiers