Dossier d’œuvre architecture IA85001868 | Réalisé par
  • patrimoine industriel, Les carrières des Pays de la Loire
Usine de chaux de Saint-Vincent-Sterlanges
Œuvre étudiée
Auteur
Copyright
  • (c) Région Pays de la Loire - Inventaire général

Dossier non géolocalisé

Localisation
  • Aire d'étude et canton Les carrières des Pays de la Loire
  • Commune Saint-Vincent-Sterlanges
  • Lieu-dit

La grande époque des fours à chaux sur le secteur se situe entre 1840 et 1870. Chantonnay en comptait huit et Saint-Vincent-Sterlanges six. Le site du four à chaux et de la cimenterie est le plus récent et le plus moderne. Il fabriquait de la chaux agricole mais aussi de la chaux hydraulique, avant la généralisation du ciment. Mais le banc de pierres était peu épais, entrecoupé de beaucoup d'argile, ce qui obligeait à un tri manuel important excluant toute modernisation. Le site a été délocalisé à Pareds en 1983, dont le gisement calcaire présente des qualités supérieures. Ce fut le dernier centre de fabrication de la chaux en Vendée. La cimenterie de Saint-Vincent-Sterlanges a notamment produit du ciment portland artificiel "Le Tigre" ayant servi à la réalisation de la chaire en béton armé de l'église de Soulans en 1924-1925.

  • Période(s)
    • Principale : 20e siècle
  • Dates
    • daté par source

L'usine à chaux et cimenterie, malgré la démolition de son bâtiment principal, des bâtiments annexes et du transformateur électrique le 21 avril 1989, laisse son empreinte dans le paysage par le gabarit de ses bâtiments. Edifiés en pierre et béton armé, leur état de conservation est très dégradé. Les deux tours carrées des fours sont surmontées d'une terrasse unique couverte d'une toiture à lanterneau. Les cinq silos n'ont pas été édifiés à la même période. Les trois silos primitifs sont surmontés d'une structure en béton sur deux niveaux d'étages carrées. Ils sont reliés au four par une passerelle métallique charpentée à la Polonceau. Les deux silos, plus hauts et à droite des trois autres, ont été édifiés les derniers. Ils sont construits dans l'alignement des précédents et reliés entre eux par une passerelle métallique. L'intérieur de la bluterie présente un certain nombre d'installations dont un silo en métal. Les bases des silos sont également intéressantes ainsi que leur orifice de déchargement. Les bureaux de la cimenterie étaient logés dans un bâtiment dont les encadrements des ouvertures sont en fait des morceaux de ciment imitant la pierre. Le bâtiment, aujourd'hui à ciel ouvert, était coiffée d'une toiture à quatre pans ornée de deux épis de faîtage. La bascule est située au niveau de la façade arrière. La carrière de calcaire, chargée d'alimenter les fours pour la production de chaux, se situe de l'autre côté de la route. La communication avec l'usine à chaux se fait par un passage souterrain aux murs en moellons de calcaire et au plafond plat en béton armé. Reconvertie en terrain de cross, les fronts de taille sont peu visibles.

  • Murs
    • béton béton armé
  • Statut de la propriété
    propriété d'une société privée
  • Intérêt de l'œuvre
    à étudier

Bibliographie

  • BAUDON Marcel, VINCENDEAU Jean. Les fours à chaux de la région de Chantonnay, Recherches vendéennes, n°10, 2003.

    p. 155-166
Date(s) d'enquête : 2015; Date(s) de rédaction : 2015
(c) Région Pays de la Loire - Inventaire général