Dossier d’œuvre architecture IA85001821 | Réalisé par
  • inventaire topographique, Commune de Luçon
Ferme, métairie de l'Etremière
Œuvre étudiée
Auteur
Copyright
  • (c) Région Pays de la Loire - Inventaire général

Dossier non géolocalisé

Localisation
  • Aire d'étude et canton Luçon (commune) - Luçon
  • Commune Luçon
  • Lieu-dit l'Etremière
  • Cadastre 1816 B 135  ; 1845 D 147  ; 2005 0D 67
  • Dénominations
    ferme
  • Précision dénomination
    métairie
  • Appellations
    L'Etremière
  • Parties constituantes non étudiées
    grange, étable à vaches, étable à chevaux, bergerie, porcherie, poulailler, pigeonnier, hangar agricole, puits

Le plus ancien texte que nous connaissions faisant mention de l'Etremière est un aveu de 1641 ; la propriété ressortissait alors (et ceci jusqu'à la Révolution) du fief de la Grande Roulière. Sur le terrain, l'élément le plus ancien est une cheminée de la maison, pouvant dater du XVIIe siècle. Quant à l'actuelle étable à bovins-grange (remaniée au cours de la seconde moitié du XIXe siècle), elle semble correspondre à la très vaste grange pour le foin et les boeufs décrite dans le procès-verbal d'estimation de 1794. A la Révolution, la métairie est vendue comme bien national provenant de l'émigré Paris Soulanges ; en 1795, la première division - celle où se trouvent les bâtiments - est acquise par la famille Gaudichaud. Lors de la levée du cadastre de 1816, le propriétaire est Jacques-René Chevallereau ; en 1845, c'est Ferdinand David, député à Niort. Sur les deux cadastres, les bâtiments ont quasiment la même emprise. Par la suite (plus précisément au cours de la seconde moitié du XIXe siècle), l'étable à bovins est doublée d'une étable à chevaux du côté est ; le plus ancien trophée agricole qui y est exposé date de 1882, laissant supposer une campagne de travaux antérieure à cette date. A la même époque, une porcherie et un poulailler sont construits en prolongement de la maison, vers le sud. Enfin, selon le témoignage des actuels propriétaires, le propriétaire d'alors, Fernand Prieur, ajoute un pigeonnier aux constructions existantes au cours de la première moitié du XXe siècle.

  • Période(s)
    • Principale : 17e siècle , (incertitude)
    • Principale : 18e siècle , (incertitude)
    • Principale : 2e moitié 19e siècle
    • Principale : 1ère moitié 20e siècle

En général, les constructions sont en moellons de calcaire, enduits pour la maison ; les couvertures sont en tuiles creuses, toits à longs pans pour la maison et les étables, toits à un pan pour les autres bâtiments. Les références cadastrales notées correspondent aux seules parcelles où se trouvent les bâtiments.

  • Murs
    • calcaire
    • enduit partiel
    • moellon
  • Toits
    tuile creuse
  • Couvertures
    • toit à longs pans
    • toit à un pan
  • Statut de la propriété
    propriété privée

Documents d'archives

  • Archives départementales de la Vendée ; 1 E 1026. Papier censaire et rentier de la seigneurie de la Grande Roulière, d'après un dénombrement de 1641actualisé jusqu'au milieu du XVIIIe siècle, article 210 : l'hôtel, maison noble et métairie de l'Etremière, appartenances et dépendances de fuyes, garenne, prés, bois, terres et marais. Les propriétaires successifs sont Esther Béreau en 1641 ; Mr de Brue en 1734, comme donataire usufruitier de son épouse Marguerite Morisson ; Mr Paris au milieu du XVIIIe siècle, à cause de son épouse, héritière de Marguerite Morisson de Brue.

  • Archives départementales de la Vendée ; 1 E 1025. Aveux de la Grande Roulière en Luçon, fief appartenant au chanoine Abraham Laurent Chevallereau (1754-1789) : déclaration du 6 août 1773 pour l'hôtel et maison noble de l'Etremière, paroisse de Luçon ; le fermier (non le propriétaire) est alors Simon Gabillaud.

  • Archives départementales de la Vendée ; 1 Q 200. Procès-verbal d'estimation de la métairie de l'Etremière, appartenant à Paris Soulanges, émigré, le 9 floréal an II (28 avril 1794), en vue de sa vente comme bien national.

  • Archives départementales de la Vendée ; Sous-série 1 Q (table des ventes révolutionnaires). Mention de la vente de la première division de la métairie de l'Etremière (celle où se trouvent les bâtiments) à Gaudichaud, le 11 floréal an III (30 avril 1795)

Documents figurés

  • Plan cadastral de 1816. (Archives départementales de la Vendée ; E dépôt 128, 1 G 3).

  • Plan cadastral de 1845. Dessin aquarellé. (Archives départementales de la Vendée ; E dépôt 128, 1 G 8).

Date(s) d'enquête : 2009; Date(s) de rédaction : 2009
(c) Région Pays de la Loire - Inventaire général
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