Dossier d’œuvre architecture IA85001765 | Réalisé par
  • inventaire topographique, Commune de Luçon
Maison, 38 rue Henry-Renaud
Œuvre étudiée
Auteur
Copyright
  • (c) Région Pays de la Loire - Inventaire général

Dossier non géolocalisé

Localisation
  • Aire d'étude et canton Luçon (commune) - Luçon
  • Commune Luçon
  • Adresse 38 rue Henry-Renaud
  • Cadastre 1816 M 195-197  ; 1845 F 148-149  ; 2005 AP 339
  • Dénominations
    maison
  • Parties constituantes non étudiées
    communs, jardin

Cette maison était un bien privé du chanoine Abraham Laurent Chevallereau de 1775 à 1790, date de son décès ; c'est sans doute en raison de cet évènement que la maison n'a pas été vendue comme bien national à la Révolution. En 1816, elle appartient au curé Sicard, en 1822 et 1845 à Rose Sicard. Ensuite, sans doute en raison d'un legs, elle fait partie des biens du grand séminaire ; après la séparation de l'Eglise et de l'Etat, elle est vendue aux enchères et est acquise, le 14 août 1910, par Léon Treillaud. Pour l'essentiel, la maison semble dater du milieu ou du troisième quart du XVIIIe, mais une demeure de configuration en U figure déjà sur le plan de Luçon en 1704. Il semblerait qu'en 1775, le chanoine Chevallereau l'ait acquise en bon état. Toutefois, la maison décrite dans l'acte de vente diffère sensiblement de la maison actuelle. Elle se composait alors de deux parties : une partie médiane possédant un étage et un grenier (deux pièces et un couloir central avec l'escalier au rez-de-chaussée, deux chambres et un cabinet sur une partie du couloir à l'étage), ainsi que deux ailes de communs plus basses (la cuisine surmontée d'un grenier dans l'aile sud, une écurie, une grange, un cellier etc). C'est probablement le chanoine Chevallereau qui a rehaussé la partie sur rue des ailes et donné aux façades leur aspect actuel ; les seuls travaux que l'on note par la suite sont la rampe et les balustres en bois de l'escalier, au début du XIXe siècle. Sous l'Ancien Régime, la demeure ressortissait de deux fiefs : le fief de Marconnay pour la maison proprement dite (la partie centrale plus élevée), la cour et la portion de jardin en prolongement, le fief de l'évêque pour les ailes et les portions de jardin en prolongement. Au XXe siècle, le jardin a été vendu, l'ancien mur de clôture déplacé et une maison a été édifiée sur le terrain aliéné. Enfin, les ailes de communs ont été raccourcies et remaniées, l'aile sud tout d'abord, l'aile nord tout récemment.

  • Période(s)
    • Principale : 3e quart 18e siècle
    • Secondaire : 4e quart 18e siècle
  • Murs
    • calcaire
    • enduit
    • moellon
  • Toits
    tuile creuse
  • Étages
    1 étage carré
  • Couvertures
    • toit à longs pans
  • Escaliers
    • escalier dans-œuvre : escalier droit en maçonnerie
  • État de conservation
    remanié, restauré
  • Statut de la propriété
    propriété privée

Documents d'archives

  • Archives départementales de la Vendée ; 3 E 49/70 (étude Rouzeau). Acte de vente de la maison au chanoine Abraham Laurent Chevallereau par les époux Rafin-Micheau et Marie Duranceau, veuve Micheau, le 7 avril 1775.

  • Archives départementales de la Vendée ; 92 V 1. Vente aux enchères de la maison, le 4 août 1910 ; elle est adjugée à Léon Treillaud. Il est noté que la maison a appartenu au grand séminaire.

Documents figurés

  • Plan cadastral de 1816. (Archives départementales de la Vendée ; E dépôt 128, 1 G 3).

Date(s) d'enquête : 2008; Date(s) de rédaction : 2008
(c) Région Pays de la Loire - Inventaire général
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