Cette demeure est une maison canoniale, connue sous le nom de la Madeleine (vocable de la chapelle de l'hôpital). On en connaît l'histoire grâce aux archives du chapitre. La maison s'est, en fait, constituée en deux étapes. La maison primitive, formée des corps de bâtiments à l'ouest et au nord de la cour, a été cédée au chapitre, le 7 mars 1620, par la dame Thibaudeau, veuve de Gilles Gaudineau. L'acte précise que la maison avait été entièrement reconstruite par le défunt mari de la dame, ce qui permet de la dater de la fin du XVIe siècle ou du début du XVIIe ; il n'en reste que le sous-sol voûté en berceau et la porte en plein cintre qui permet d'y accéder. En 1749, le chanoine Pierre de la Cassaigne cède au chapitre une petite maison joignant la maison canoniale du côté sud, dans le but d'agrandir cette dernière. Il l'avait acquise, dans un état proche de la ruine, en 1710 ; elle ressortissait du fief de la Mongie. On ignore cependant s'il l'avait remise en état après l'avoir achetée ou si des travaux plus importants devaient être entrepris après la réunion des deux maisons, soit par le chapitre, soit par le chanoine de la Cassaigne (décédé en 1752), soit par son successeur comme titulaire du bénéfice, le chanoine Allenet. La réfection de l'ensemble au cours du troisième quart du XVIIIe siècle reste cependant la meilleure hypothèse. A la Révolution, la demeure est occupée par le chanoine Belluard du Rivau ; elle est vendue comme bien national à André Ménard, le 3 février 1798. Au XIXe siècle, on constate l'exécution de travaux, non notés dans les matrices cadastrales. Les façades ont été reprises, ainsi que l'escalier en pierre, pourvu d'une rampe en fonte ; vu leur style, il semble que ces travaux aient été entrepris au cours de la première moitié du siècle, soit par l'abbé Chevalier, propriétaire de la maison lors de la levée du cadastre de 1816, soit par le quincailler Godet, propriétaire lors de la levée de celui de 1845. Enfin, le corps de bâtiment nord a été refait, avec l'adjonction d'une véranda, au XXe siècle.
- inventaire topographique, Commune de Luçon
- (c) Région Pays de la Loire - Inventaire général
Dossier non géolocalisé
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Aire d'étude et canton
Luçon (commune) - Luçon
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Commune
Luçon
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Adresse
4 rue Hector-Neullier
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Cadastre
1816
M
284-286
;
1845
F
286-290
;
2005
AP
603
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Dénominationsmaison
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Précision dénominationmaison canoniale
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Appellationsde la Madeleine
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Parties constituantes non étudiéespigeonnier
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Période(s)
- Principale : limite 16e siècle 17e siècle , (détruit)
- Principale : 3e quart 18e siècle , (incertitude)
- Principale : 1ère moitié 19e siècle
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Murs
- calcaire
- moellon
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Toitstuile creuse
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Plansplan régulier en U
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Étagessous-sol, 1 étage carré
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Couvrements
- voûte en berceau
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Élévations extérieuresélévation à travées
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Couvertures
- toit à longs pans
- croupe
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Escaliers
- escalier dans-œuvre : escalier tournant à retours avec jour en maçonnerie
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Statut de la propriétépropriété privée
- (c) Région Pays de la Loire - Inventaire général
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- (c) Région Pays de la Loire - Inventaire général
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- (c) Région Pays de la Loire - Inventaire général
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- (c) Région Pays de la Loire - Inventaire général
- (c) Région Pays de la Loire - Inventaire général
Documents d'archives
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Archives départementales de la Vendée ; 2 G 15 (archives du chapitre). Transaction entre le chapitre et la dame Thibaudeau, veuve Gaudineau, le 7 mars 1620, la maison devenant alors propriété du chapitre ; il est précisé que la maison, dite près la Madeleine, avait été entièrement reconstruite par Gaudineau, le mari défunt de la dame Giraudeau.
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Archives départementales de la Vendée ; 2 G 26 (archives du chapitre). Documents concernant la maison canoniale de la Madeleine :
- Déclaration du chanoine Allenet, bénéficiaire de la maison, le 10 mai 1766.
- Lettre des chanoines à l'Intendant du Poitou, le 4 mai 1762, relative à leur demande de restitution au chapitre des droits versés en 1761 et 1762. La lettre est accompagnée d'un historique de la propriété et de deux actes de vente concernant une petite maison joignant celle de la Madeleine au sud, en vue de l'agrandissement de cette dernière : l'acte de vente de cette maison par le chanoine Pierre de la Cassaigne au chapitre, le 29 août 1749, ainsi que l'acte de vente, par Vincent Fraichet au chanoine de la Cassaigne, de cette même maison qui tombait en ruine, le 7 avril 1710.
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Archives départementales de la Vendée ; 1 Q 200. Procès-verbal d'estimation de la maison Belluard appartenant au chapitre, en vue de sa vente comme bien national, le 8 nivôse an VI (28 décembre 1797).
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Archives départementales de la Vendée ; Sous-série 1 Q (table des ventes révolutionnaires). Mention de la vente de la maison Belluard appartenant au clergé, à André Mesnard, le 15 pluviôse an VI (3 février 1798).
Photographe au Service de l'Inventaire général.