Le cimetière était initialement aménagé autour de l'église paroissiale Saint-Jacques. Il occupait alors une partie de l'actuelle place publique, encadrée par le chemin du château de Mondragon et le chemin de grande communication n° 49 de Bonnétable à La Ferté-Bernard.
En 1860, le curé déplore l'état du cimetière et notamment de son mur d'enceinte, dont la maçonnerie en moellons s'effondre. Néanmoins, aucune réparation ne semble entreprise. Le 17 juin 1891, un géomètre dresse le plan du cimetière, qui comprend alors 10 concessions perpétuelles, 13 concessions trentenaires, 6 concessions temporaires et 92 tombes ordinaires, soit un total de 121 tombes et concessions réparties autour de l'église.
Malgré l'ordonnance du 10 mars 1776, interdisant les inhumations dans les églises et préconisant l'éloignement des cimetières des habitations pour des raisons de salubrité, et le décret du 23 prairial an XII (12 juin 1804) visant à clarifier la cohabitation des morts et des vivants au sein des communes, comme de nombreuses petites communes rurales La Bosse conserve son cimetière autour de l'église jusqu'au début du XXe siècle.
En août 1898, un procès-verbal d'expertise avec estimatif mentionne la réalisation d'un sondage au bourg sur les parcelles 41 et 42 de la section A, dites parcelles du "Vieux château", pour la construction d'un nouveau cimetière. La translation est effectuée en 1902. Le mur de clôture du cimetière autour de l'église, en ruine, est détruit.
Photographe, Service Patrimoine, Région Pays de la Loire.