• inventaire topographique
Ferme, haras des Sablonnets
Œuvre étudiée
Copyright
  • (c) Région Pays de la Loire - Inventaire général

Dossier non géolocalisé

Localisation
  • Aire d'étude et canton Lude (Le)
  • Commune Le Lude
  • Lieu-dit les Sablonnets
  • Cadastre 1811 H3 314 à 316 ; 1846 H6 702 à 706 ; 2009 H6 423 à 425
  • Dénominations
    ferme, haras
  • Destinations
    haras
  • Parties constituantes non étudiées
    ferme, pigeonnier, écurie

Le haras des Sablonnets fut construit à la fin du XIXe siècle, à proximité d'une ancienne exploitation agricole constituée de plusieurs maisons qui pourraient dater du XVIIe siècle. Les Talhouët achètent les Sablonnets en 1893, à une famille Baudry. La métairie compte 60 ha 99 a et 73 ca. Elle a appartenu en 1795 à Thomas Fachu de Saint-Méry demeurant à Château-du-Loir. La texture sablonneuse de la terre incite le marquis de Talhouët a y installer un haras, à la fin du XIXe siècle.

Depuis les années 1900, le haras se compose de trois écuries et d'un bâtiment de bureaux, placé à l'écart, lui même flanqué de boxes. Ces constructions se remarquent par leur aspect régulier et soigné. Le soubassement en bossage rustique est séparé du mur par un bandeau de briques. Aux angles, un chaînage alterne briques et pierres. Les baies sont toutes en plein cintre, avec une alternance de portes et de fenêtres dans un rythme inspiré de l'architecture classique, qui se retrouve dans les autres constructions des Talhouët. Chaque encadrement de baie présente une polychromie de calcaire et de briques.

À cet ensemble ont été rajoutés quelques dizaines d'années plus tard trois autres bâtiments rendus nécessaires par l'agrandissement du haras. Ces trois bâtiments s'inscrivent dans le style général, avec des baies en plein cintre et des encadrements de pierres et de briques, mais cette fois, l'alternance est simplement peinte.

Le bâtiment des bureaux se situe à l'écart. Il s'harmonise avec les autres constructions (forme des baies) mais en plus monumental et sobre, puisque l'alternance des pierres et des briques se limite à l'arc des fenêtres. Le balcon en bois accentue le caractère pittoresque de l'édifice.

Vers le Loir, trois maisons anciennes ont été conservées. Le premier ensemble se compose d'un pigeonnier couvert d'un toit en pavillon, d'une maison et d'une remise accolée. C'est une construction en moellons de calcaire, avec les chaînages et les encadrements de baies en pierre de taille. L'ensemble a été aménagé pour recevoir des boxes.

Le second groupe se compose d'une maison entourée de deux remises. La maison, qui a conservé son caractère d'habitation, est construite sur une cave semi-enterrée destinée au stockage de marchandises qui y étaient amenées par un plan incliné. Les encadrements des fenêtres montrent des restes de croisées, datant la maison du 15e siècle.

Enfin, le troisième bâtiment résulte de la réunion d'une maison et dépendances sous un même toit.

  • Murs
    • calcaire
    • brique
    • enduit
    • moellon
    • pierre de taille
  • Toits
    ardoise
  • Étages
    1 étage carré, comble à surcroît
  • Élévations extérieures
    élévation à travées, élévation ordonnancée
  • Couvertures
    • toit à longs pans
    • toit en pavillon
    • pignon découvert
  • État de conservation
    bon état
  • Statut de la propriété
    propriété privée
Date(s) d'enquête : 2009; Date(s) de rédaction : 2009
Articulation des dossiers