Dossier d’œuvre architecture IA72001933 | Réalisé par
  • inventaire topographique
Rendez-vous de chasse de la Pigeonnière
Œuvre étudiée
Copyright
  • (c) Région Pays de la Loire - Inventaire général

Dossier non géolocalisé

Localisation
  • Aire d'étude et canton Lude (Le) - Le Lude
  • Commune Le Lude
  • Lieu-dit la Pigeonnière
  • Cadastre 1811 I2 167  ; 1846 G4 346-347, 349  ; 2009 G4 179, 327, 341-342, 347-348
  • Dénominations
    rendez-vous de chasse, chenil
  • Destinations
    maison, haras
  • Parties constituantes non étudiées
    faisanderie, chenil, jardin

Le site de la Pigeonnière abritait une ferme. Elle se situait dans les bois de Coulaines, au nord-ouest du Lude. Dans les années 1830-40, un monsieur Thoré y fait construire une maison et le paysagiste André Leroy projette l'aménagement des abords. Passé aux Talhouët, la Pigeonnière devient un relais de chasse, composé d'une maison d'habitation, d'une écurie, d'un chenil et d'une faisanderie. L'entrée sur le site se faisait alors par la vieille route de La Flèche située au sud, et obligeait le visiteur à traverser un parc d'agrément aux allées curvilignes. Depuis la nouvelle route située au nord, on contournait l'ensemble et on accédait directement aux communs.

Le chalet à pans de bois relève de l'esprit pittoresque du milieu du 19e siècle et a été construit selon des modèles dressés par Victor Petit dans son ouvrage sur les parcs et jardins des environs de Paris, publié vers 1855. Le rez-de-chaussée, en moellon de calcaire, a été enduit, tandis qu'au premier étage, le pan de bois en croix de saint André avec remplissage de briques hollandaises est mis en valeur par une balustrade en bois ouvragé. La brique est également employée pour l'encadrement des baies et pour les chaînages de la façade antérieure, tandis que les chaînage de la façade postérieure sont en calcaire.

Le grand chenil du château du Lude est conservé en partie. Il pourrait être contemporain du Chalet Yvonne (1894).

La faisanderie se situe un peu à l'écart, vers le sud-est. C'est une construction modeste, mais qui s'inscrit dans la lignée des commandes des Talhouet (la Poulinière à Malidor, le haras des Sablonnets) avec des baies en plein cintre, avec un faux appareillage de briques peint sur le calcaire. Au-dessus de la porte d'entrée, un oculus rappelle le goût des Talhouet pour l'architecture classique (baies rappelant la serlienne à la Poulinière et à la ferme de Malidor).

  • Murs
    • bois
    • brique
    • calcaire
    • enduit
    • moellon
    • pan de bois
    • pierre de taille
  • Toits
    ardoise
  • Étages
    1 étage carré
  • Couvertures
    • toit à longs pans
    • croupe
  • Typologies
    pans de bois en croix de saint André
  • État de conservation
    bon état, restauré
  • Statut de la propriété
    propriété privée
  • Intérêt de l'œuvre
    à signaler

Ce site s'inscrit dans la valorisation des terres des marquis de Talhouet au 19e siècle.

Bibliographie

  • PETIT, Victor. Parcs et jardins des environs de Paris. Nouveau recueil : Plans de jardins et petits parcs, dessinés à vol d'oiseau dans les genres français, anglais, suisse, etc. : variés de forme et de grandeur et accompagnés de constructions formant l'ornementation des jardins, pavillons, chalets, chaumières, kiosques, belvédères, orangeries, serres, pigeonniers, ponts, cascades, rochers, grottes, berceaux, etc. Paris : Monrocq frères, [185-?], lithographie extr. d'Habitations champêtres, n° 5.

Date(s) d'enquête : 2009; Date(s) de rédaction : 2009
(c) Région Pays de la Loire - Inventaire général