[transcription Christine Toulier]

"Terre du Lude, état des fermes et bâtiments : brouillons des examens des fermes et bâtiments du Lude / à renvoyer à M. Le Camus", sans date [vers 1780], non signé.

"La Loge : Cette closerie consiste dans trois corps de bâtiment. Le premier très petit sert de logement au closier. Le second sert d'écurie. Ces deux bâtiments sont dans le plus mauvais état et prest à écrouler, il est impossible de les conserver et l'année prochaine sans faute il faudra les reconstruire : mais soit que ce lieu reste dans l'état où il est, soit qu'on en augmente l'exploitation suivant les raisons que monsieur le Comte en verra dans les mémoire de la régie ; il sera toujours à propos de reconstruire ses deux bâtiments soit en un seul soit en deux corps dans un emplacement plus bas que celuy où ils sont et cela parce que quand on a baty ceux qui existent, on a pas fait attention que la butée des terres de la montagne contre lesquelles on les a appuyés a fait partir les fondations beaucoup plus ytôt qu'elles auraient dû. Le troisième bâtiment servant de sellière est en suffisant état ainsi que les toits à porcs.

Nota : il y a, à peu près deux milliers d'ardoise en provision de cette closerie lesquelles y avaient été apportées du temps du sieur Brisset".

(Sur papier livre : est louée à André Juoin closier et Madeleine de Laisie sa femme pour 7 années, 1er mai 1776 au 30 avril 1783 pour 150 livres (bail du 15 février 1775 devant me Hérillard, notaire au Lude).

Archives privées, Le Lude, mss. 510, pièces 1 à 6 : closerie de la Loge.

27 octobre 1703 : Michel Denet notaire arpenteur roial et du comté du Lude, et René Paumier notaire roial à Baugé demeurant ville du Lude, furent présents [] Jean Senocqz escuyer sieur de Florentin capitaine des chasses de monseigneur le duc de Roquelaure demeurant ville d'Angers [] et Mathurin Girondeau marchand et Renée Seuray sa femme de [..;] demeurant au lieu et closerie de la Loge [..;] compris la pièce de terre appellée les Dereez sans en faire de réserve, que les preneurss en ont cy devant jouis en conséquence du bail à titre de collonye partière que leur avait fait Antoine Auné sieur d'Aubigné, fermier général de la terre des Cartes dont despend le dit lieu, aux charges par les preneurs d'en jouir et user en bon père de famille, [], 80 livres par an.