Dossier d’œuvre architecture IA72000792 | Réalisé par
  • inventaire topographique
Maison, ancien logis seigneurial de la Roche
Œuvre étudiée
Copyright
  • (c) Région Pays de la Loire - Inventaire général

Dossier non géolocalisé

Localisation
  • Aire d'étude et canton Lude (Le) - Le Lude
  • Hydrographies la Fare
  • Commune Saint-Germain-d'Arcé
  • Lieu-dit la Roche
  • Cadastre 1811 D1 62 à 67  ; 1846 B2 176, 230 à 238
  • Dénominations
    maison
  • Précision dénomination
    ancien logis seigneurial
  • Parties constituantes non étudiées
    moulin

Ce logis seigneurial est placé sur la rive droite de la Fare et surplombait jadis, un moulin à eau. Nous ne savons rien de cet édifice sinon qu'il est dans le domaine de la famille Kergu en 1811 avec les manoir et châteaux de la Chaize, de la Perrière et de la Guérinière, situés sur la même commune. Pour l'essentiel, le volume, les matériaux et la forme de la baie du pignon sud semblent dater cet édifice du XIIIe siècle. Les analyses de dendrochronologie sur les poutres de soutènement du plancher placé au-dessus de la cave ont donné la date de 1473. Elles témoignent d'une réfection du logis probablement détruit pendant la guerre de Cent Ans. La sol de la salle reposait sur un plancher qui pourrait évoquer la présence d'une salle de justice.

  • Période(s)
    • Principale : 13e siècle
    • Principale : 1er quart 20e siècle
  • Dates
    • 1473, daté par tradition orale
    • 1802, porte la date
    • 1927, daté par source

Ce logis a malheureusement perdu le volume primitif de sa charpente qui aurait été refaite une première fois en 1802 (date portée sur un entrait) et rénovée en 1927 lors de la construction de la nouvelle maison des fermiers. Jusqu'à ce moment-là, la famille vivait dans ce logis qui était divisé en deux salles. On entrait au centre de la face orientale. La présence de merlons saillants sur cette même façade nous permet d'imaginer une coursive extérieure ou un passage couvert le long du mur.

Au XIIIe siècle, il est facile de reconstituer un logis à salle unique en rez-de-chaussée sous charpente. Cette salle repose sur un plancher qui couvre une cave semi enterrée. Apparemment, seules deux portes percées dans le mur gouttereau sud, permettaient d'accéder à l'édifice : une porte couverte d'un arc brisé permettait de pénétrer dans la salle, en face de la cheminée puis, une petite porte permettait de sortir dans la coursive. Une grande fenêtre quadrilobée assure un éclairage zénithal au midi. La cheminée placée sur le mur gouttereau ouest est flanquée de deux croisées remaniées. Celle placée à gauche de la cheminée paraît la plus ancienne, celle de droite ayant été refaite au XVIe siècle. Au XVIe siècle, on a pu construire un plafond pour isoler le nouveau comble ainsi ménagé et on modernise le logis. On le divise en deux salles séparées par une cloison qui obstrue l'ancienne cheminée. Deux cheminées sont dressées à chaque pignon. La cheminée à hotte droite du pignon sud masque la grande baie aux quadrilobes. La nouvelle cheminée du pignon nord a été détruite par l'ouverture d'une porte de grange. Il semble que son conduit ait été creusé dans le mur par l'extérieur. Une nouvelle porte a pu être ouverte dans l'angle nord-ouest du pignon nord à ce moment-là. Aucune trace d'escalier même en bois n'a été observée en l'état. Ce logis est à rapprocher du logis de la Courante à Luché-Pringé, lui-aussi associé à un moulin à eau construit dans les mêmes matériaux dit grès roussard.

  • Murs
    • grès
    • silex
    • calcaire
    • moellon
    • pierre de taille
  • Toits
    ardoise
  • Étages
    en rez-de-chaussée, sous-sol
  • Couvertures
    • toit à longs pans
  • État de conservation
    menacé
  • Statut de la propriété
    propriété privée
  • Intérêt de l'œuvre
    à signaler
Date(s) d'enquête : 2007; Date(s) de rédaction : 2007
(c) Région Pays de la Loire - Inventaire général
Articulation des dossiers