Dossier d’œuvre architecture IA53004474 | Réalisé par
Barreau Pierrick (Contributeur)
Barreau Pierrick

Chercheur auprès du Pays du Perche sarthois jusqu'en octobre 2020. Depuis novembre 2020, chercheur auprès du Conseil départemental de la Mayenne.

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  • enquête thématique départementale, rivière Mayenne
Maison de maître
Œuvre étudiée
Auteur
Copyright
  • (c) Région Pays de la Loire - Inventaire général

Dossier non géolocalisé

Localisation
  • Aire d'étude et canton Mayenne - Azé
  • Commune La Roche-Neuville
  • Lieu-dit la Chesnaie
  • Cadastre 1833 B2 569  ; 2022 254 B 658
  • Précisions anciennement commune de Saint-Sulpice
  • Dénominations
    maison
  • Précision dénomination
    maison de maître
  • Parties constituantes non étudiées
    dépendance, cour, hangar agricole

Au XVIe siècle, d’après plusieurs déclarations rendues au sieur de la Rongère par divers propriétaires, la Chesnaie était un hameau de plusieurs maisons, la plupart à vocation viticole, pourvues de vignes et de pressoirs (on trouve encore la parcelle "la Vieille Vigne" sur le cadastre napoléonien). Au moins deux maisons dites neuves en 1519 témoignent du développement du village à cette époque. L'une d'elles correspond peut-être à cette demeure, comme la "maison neuve de la Chesnaye" en indivision entre les héritiers Garnier, comprenant jardins, pressoir, four, fournil, "aire estres aitrages et allées". Il semble toutefois impossible de le vérifier. Ainsi, c’est probablement un bâtiment plus ancien qui est remanié sur la fin du XVIIe siècle ou le début du XVIIIe siècle et pourvu de nouvelles ouvertures et lucarnes. D’après l’abbé Angot, la Chesnaye est propriété d’un notaire d’Azé, François Meignan, au XVIIIe siècle. A la levée du cadastre napoléonien de 1833, elle appartient à Charlotte-Aimée Perrotin, résidant à Château-Gontier, très certainement fille ou petite-fille de Charlotte Meignan et de Jean-Charles Perrotin, marchand orfèvre castrogontérien. C’est sans doute sa sœur Victoire-Aimée qui épouse Jean-Lament Duclaux, également orfèvre, et est mère du botaniste Sosthène Duclaux (1791-1856).

Par la suite, la Chesnaie appartient successivement aux demoiselles Duclos, puis aux demoiselles Portenseigne résidant à Château-Gontier. Les baies chanfreinées de l’élévation postérieure et celle à larmier à droite de la façade principale témoignent d’une restauration de la 2e moitié du XIXe siècle. C’est sans doute dans la 2e moitié du XXe siècle que le logis et la dépendance, transformée en habitation, sont reliés par un petit bâtiment coiffé d’un clocheton. Le hangar en parpaings est construit quant à lui en 1929, comme le signale la date portée.

  • Période(s)
    • Principale : 16e siècle, limite 17e siècle 18e siècle, 2e moitié 19e siècle, 2e quart 20e siècle , (incertitude)
    • Secondaire : 2e moitié 20e siècle

La maison, orientée au sud-est, est construite sur le sommet du coteau de la Mayenne dont elle domine toute la vallée, jouissant à ce titre d'un panorama privilégié. Les maçonneries sont en schiste, tandis que les encadrements harpés des ouvertures sont en tufeau. L'élévation principale présente deux travées de baies en arc segmentaire, à l'exception d'une fenêtre chanfreinée à larmier, ainsi qu'une porte en anse de panier ornée de pilastres et d'un fronton triangulaire. Le toit à longs pans et à croupes est ajouré de deux lucarnes en bois. L'élévation postérieure, contre laquelle s'appuie un gros pavillon, possède une seule fenêtre chanfreinée à l'étage. La dépendance à l'est, remaniée en habitation, est reliée au logis par une construction récente. Un hangar en parpaings situé en retrait complète l'ensemble.

  • Murs
    • schiste moellon
  • Toits
    ardoise
  • Étages
    rez-de-chaussée, 1 étage carré, étage de comble
  • Couvrements
    • charpente en bois apparente
  • Élévations extérieures
    élévation à travées
  • Couvertures
    • toit à longs pans croupe
    • toit en pavillon
  • État de conservation
    bon état, remanié
  • Statut de la propriété
    propriété d'une personne privée
Image non communicable
Image non communicable
Image non communicable

Documents d'archives

  • Archives départementales de la Mayenne ; 362 J 39 à 42. Chartrier de la Rongère ; aveux rendus pour des maisons à la Chesnaie en Saint-Sulpice, 1519.

Bibliographie

  • ANGOT, Alphonse (abbé). Dictionnaire historique, topographique et biographique de la Mayenne. Laval : Goupil, 1902.

Date(s) d'enquête : 2022; Date(s) de rédaction : 2022
(c) Conseil départemental de la Mayenne
(c) Région Pays de la Loire - Inventaire général
Barreau Pierrick
Barreau Pierrick

Chercheur auprès du Pays du Perche sarthois jusqu'en octobre 2020. Depuis novembre 2020, chercheur auprès du Conseil départemental de la Mayenne.

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