Le lieu-dit de la Vivannière est attesté en 1518. Il a relevé jusqu'en 1739 de la seigneurie de Villiers puis a dépendu de celle d'Aubigné, conformément à l'accord passé entre Henri-François de Biars de Lhommois et Pierre Douard de Fleurance lors de la vente de terre d'Aubigné. L'aveu du comte de la Rochelambert, seigneur de Thévalles et d'Aubigné au comte de Laval en 1784 mentionne la métairie de de la Vivannière et "la closerie de la Boistellière y annexée" (et donc supprimée avant cette date). Le logis et l'étable-grange ont été reconstruits au même emplacement et l'étable-remise édifiée durant la deuxième moitié du XIXe siècle. Ils ont été fortement remaniés dans le dernier quart du XXe siècle. La Vivannière fait partie des fermes léguées par Mme Robert à la commune de Vaiges en 1929. Ses dispositions sont bien connues grâce à l'inventaire après décès qui reprend la description établie lors de la vente aux parents de Mme Robert, M. et Mme Glétron, en 1889. Elle s'étendait alors sur 35 hectares. Une porcherie comprenant cinq soues et démolie il y a une quinzaine d'années se trouvait encore au sud du logis. Dans l'aire subsitait une "loge construite sur poteaux et couverte en tuile".