Dossier d’œuvre architecture IA53003911 | Réalisé par
Foisneau Nicolas
Foisneau Nicolas

Chercheur à l'Inventaire général, au service puis direction du Patrimoine du Conseil départemental de la Mayenne, de 2001 à 2020.

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Davy Christian
Davy Christian

Chercheur au service Patrimoine de la Région Pays de la Loire

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  • inventaire topographique
Manoir, Noëmontsûrs
Œuvre étudiée
Copyright
  • (c) Région Pays de la Loire - Inventaire général

Dossier non géolocalisé

Localisation
  • Aire d'étude et canton Communauté de communes d'Erve-et-Charnie - Sainte-Suzanne
  • Commune Vaiges
  • Lieu-dit Noëmontsurs
  • Cadastre 1842 D 308  ; 1982 YL 13
  • Dénominations
    manoir
  • Parties constituantes non étudiées
    motte, cellier, fournil, porcherie, étable, puits

Noëmontsûrs est un ancien fief, attesté en 1463. Il appartenait en 1533 au seigneur de Villiers. Jusqu'à la création de l'étang en 1991, un fossé circulaire se trouvait à l'ouest des bâtiments. Il pouvait s'agir d'un enclos ou d'une motte. Le logis peut, dans sa forme actuelle, remonter au XVIIe siècle, d'après les baies de sa façade sud-ouest et sa charpente. Il a été élevé en trois campagnes. Il a été remanié au XVIIIe siècle (escalier) et dans la deuxième moitié du XIXe siècle et le troisième quart du XXe siècle (baies de la façade nord-est). L'étable a peut-être également été édifiée au XVIIe siècle. Le fournil a été construit en 1862. La porcherie date de la fin du XIXe siècle ou du début du XXe siècle.

  • Période(s)
    • Principale : 17e siècle , (incertitude)
    • Principale : 3e quart 19e siècle
    • Principale : limite 19e siècle 20e siècle
    • Secondaire : 18e siècle
    • Secondaire : 2e moitié 19e siècle
    • Secondaire : 3e quart 20e siècle
  • Dates
    • 1862, daté par source

L'ancien manoir puis ferme de Noëmontsurs comprend un bâtiment principal et deux bâtiments secondaires, réalisés en moellons de grès. Le logis comporte trois parties rassemblés sous une même toiture d'ardoise, de tuile plate et de tôle. La partie centrale et la partie sud sont en rez-de-chaussée et comble à surcroît et la partie nord comporte un étage carré sur un rez-de-chaussée bas. La façade principale était originellement au sud-ouest : elle est percée d'une porte et de trois fenêtres anciennes en granite taillé et chanfreiné, dont l'une éclaire l'étage. La quatrième fenêtre sur la partie sud est en brique. Les ouvertures de la façade sud-est sont en ciment, à l'exception de la porte du centre, qui est en calcaire marbrier taillé. Le rez-de-chaussée est composé d'une petite pièce au sud, d'une grande pièce actuellement recoupée en deux et dotée d'une cheminée refaite au XXe siècle au centre, et d'une pièce basse servant de cave. La pièce haute, à cheminée, a également été cloisonnée au XXe siècle. Elle est accessible par un escalier droit en bois installé à l'angle sud-ouest de l'ancienne grande salle. Le comble présente trois niveaux de plancher correspondant aux trois parties. La charpente des parties sud-est et nord-ouest est du type à ferme et à panne sous chevron porteur. Celle de la partie centrale a été remaniée au XXe siècle : l'une de deux fermes avait cependant des dispositions similaires à celles des autres parties. Elle s'en distingue seulement par le renflement de son poinçon qui permet d'envisager une datation légèrement antérieure. Les dépendances sont dotées de couvertures en ardoises. L'étable, actuellement garage, s'appuie contre le logis au nord. Il est possède un comble à surcroît. Sa charpente est à ferme et à panne, sans faux-entrait mais avec sous-faîtière. Le fournil est construit face au logis, au nord-est. Doté d'un simple rez-de-chaussée, il est éclairé par une porte et une fenêtre en calcaire marbrier taillé. Contre son mur-pignon ouest s'élève un appentis. La porcherie, à comble à surcroît, est placée perpendiculairement au logis-étable. Ses portes sont en brique et, à la base des piédroits, en calcaire marbrier taillé.

  • Murs
    • grès moellon sans chaîne en pierre de taille
  • Toits
    ardoise, tuile plate, tôle ondulée
  • Étages
    1 étage carré, en rez-de-chaussée, comble à surcroît
  • Couvertures
    • toit à longs pans
    • appentis
  • Escaliers
    • escalier dans-œuvre : escalier droit
  • Statut de la propriété
    propriété privée

Exemple de logis à chambre haute sur cave.

Documents d'archives

  • Archives départementales de la Mayenne ; 3 P 449. Matrices des propriétés foncières bâties et non bâties de Vaiges, 1842-1911.

Bibliographie

  • ANGOT, Alphonse-Victor (abbé), GAUGAIN, Ferdinand (abbé). Dictionnaire historique, topographique et biographique de la Mayenne. Laval : A. Goupil, 4 vol., 1900-1910.

    t. 3, p. 171 ; t. 4, p. 681
  • MARE, Eric. Mottes et manoirs de la Mayenne. Nantes : Service régional de l'archéologie, 1992. [Ouvrage dactylographié].

Date(s) d'enquête : 2004; Date(s) de rédaction : 2004
(c) Région Pays de la Loire - Inventaire général
(c) Conseil départemental de la Mayenne
Foisneau Nicolas
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Chercheur à l'Inventaire général, au service puis direction du Patrimoine du Conseil départemental de la Mayenne, de 2001 à 2020.

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Davy Christian
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