Dossier d’œuvre architecture IA53003859 | Réalisé par
Foisneau Nicolas
Foisneau Nicolas

Chercheur à l'Inventaire général, au service puis direction du Patrimoine du Conseil départemental de la Mayenne, de 2001 à 2020.

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Davy Christian
Davy Christian

Chercheur au service Patrimoine de la Région Pays de la Loire

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  • inventaire topographique
Manoir, la Francière
Œuvre étudiée
Copyright
  • (c) Région Pays de la Loire - Inventaire général

Dossier non géolocalisé

Localisation
  • Aire d'étude et canton Communauté de communes d'Erve-et-Charnie - Sainte-Suzanne
  • Commune Vaiges
  • Lieu-dit la Francière
  • Cadastre 1842 G 210, 212  ; 1982 ZH 16
  • Dénominations
    manoir
  • Parties constituantes non étudiées
    cellier, étable, grange, porcherie, logement, fournil, remise, aire à battre

Avant la révolution la Francière était, d'après Angot, une seigneurie vassale du Châtellier. Elle est mentionnée en 1395. Elle est figurée sur la carte de Cassini comme une simple ferme. Le corps principal peut remonter au XIVe siècle si l'on retient la présence d'une cheminée sur le mur gouttereau comme une caractéristique des constructions de cette époque. La structure à poteau de bois qui lui est voisine peut être estimée de la même période ou de peu postérieure. Le bâtiment a été par la suite remanié (charpente) puis de nouveau au XIXe siècle. Le corps couvert en pavillon a dû être ajouté dans la première moitié du XVIIe siècle. Les appentis datent de la deuxième moitié du XIXe siècle. L'étable-grange date de 1882 (date portée sur la façade). La porcherie et la remise ont également été construites dans la deuxième moitié du XIXe siècle.

  • Période(s)
    • Principale : Fin du Moyen Age , (incertitude)
    • Principale : 1ère moitié 17e siècle , (incertitude)
    • Principale : 3e quart 19e siècle
    • Principale : 2e moitié 19e siècle
  • Dates
    • 1882, porte la date

Le logis comporte deux parties principales : un corps rectangulaire à l'est couvert d'un toit à longs pans, un corps couvert en pavillon à l'ouest. Le premier est construit en moellons de grès. Il est en simple rez-de-chaussée. Ses baies sont en pierre de taille de calcaire marbrier. Ses cloisons ne sont pas porteuses, ce qui permet d'envisager une organisation originelle à pièce unique dotée d'une cheminée sur mur-gouttereau. Celle-ci, dont les piédroits et les corbeaux sont en granite assez grossièrement taillé est cependant difficile à dater. Le second corps de bâtiment est construit en moellons de grès dont certains ferrugineux. Il dispose d'un rez-de-chaussée surélevé sur une cave semi-enterrée et d'un étage carré. Sa charpente est du type à chevron porteur. La cave et le rez-de-chaussée (correspondant actuellement à la cuisine) sont l'un et l'autre accessibles de l'extérieur par une porte à arc segmentaire à claveaux plats en moellon. Une des fenêtres est composée de piédroits en tuileau et secondairement en roussard, d'un linteau de bois et d'un appui en calcaire. L'escalier se trouve à l'articulation des deux corps. Son accès se fait à l'angle de la cuisine. Construit en bois, il est droit et possède une rampe à balustres. Deux appentis complètent le logis : l'un au nord sert de cave ; l'autre à l'est de chambre. L'étable-grange et la porcherie-fournil sont disposées perpendiculairement au logis. Elles définissent avec lui une cour ouverte à l'ouest. Elles sont construites en moellons de grès, comme toutes les dépendances agricoles. La première est aujourd'hui pourvue d'une couverture en ardoise en fibrociment. Elle possède une comble à haut surcroît et un fond de grange central. Ses ouvertures sont en calcaire marbrier taillé. Sa façade principale porte l'inscription : "Mr Ge LEFEBVRE DE LA FAUTRARDIERE PROPRIETAIRE EN 1882". La seconde a un comble à bas surcroît ajouré sur la façade principale. Ses encadrements de baies sont aussi en calcaire marbrier taillé. La partie porcherie à l'ouest, comporte à l'arrière un couloir qui permettait la distribution des aliments dans les soues. La partie est servait de logement et de fournil. A l'entrée de la cour au nord-ouest se trouve la remise, couverte d'ardoises. Sa porte principale, ouverte sur le pignon, est en moellon et à linteau de bois. Une porte secondaire, sur le mur gouttereau, donne accès à deux corps à ossature de bois, dont l'un devait abriter la batteuse et l'autre, à toit polygonal, le manège à chevaux. Une dernière petite construction se trouve en bordure du jardin au nord. Elle est actuellement couverte de tôle. Sa porte, au pignon, est surmontée d'un épais linteau. Il s'agit sans doute d'une resserre.

  • Murs
    • grès moellon sans chaîne en pierre de taille
    • bois
  • Toits
    ardoise, matériau synthétique en couverture, tôle ondulée
  • Étages
    rez-de-chaussée surélevé, 1 étage carré, en rez-de-chaussée, comble à surcroît
  • Couvertures
    • toit à longs pans
    • toit en pavillon
    • appentis
    • toit polygonal
  • Escaliers
    • escalier dans-œuvre : escalier droit
  • Statut de la propriété
    propriété privée

Exemple unique à Vaiges de construction destinée à couvrir le manège à chevaux actionnant la batteuse.

Bibliographie

  • ANGOT, Alphonse-Victor (abbé), GAUGAIN, Ferdinand (abbé). Dictionnaire historique, topographique et biographique de la Mayenne. Laval : A. Goupil, 4 vol., 1900-1910.

    t. 2, p. 218 ; t. 4, p. 367
  • MAITRE, Léon. Dictionnaire topographique de la France comprenant les noms de lieux anciens et modernes. Mayenne. Paris : Imprimerie nationale, 1878.

    p. 135
Date(s) d'enquête : 2004; Date(s) de rédaction : 2004
(c) Région Pays de la Loire - Inventaire général
(c) Conseil départemental de la Mayenne
Foisneau Nicolas
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