Dossier d’œuvre architecture IA53003841 | Réalisé par
Foisneau Nicolas
Foisneau Nicolas

Chercheur à l'Inventaire général, au service puis direction du Patrimoine du Conseil départemental de la Mayenne, de 2001 à 2020.

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Davy Christian
Davy Christian

Chercheur au service Patrimoine de la Région Pays de la Loire

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  • inventaire topographique
Écart, actuellement ferme, l'Oriardière
Œuvre repérée
Copyright
  • (c) Région Pays de la Loire - Inventaire général

Dossier non géolocalisé

Localisation
  • Aire d'étude et canton Communauté de communes d'Erve-et-Charnie - Sainte-Suzanne
  • Commune Vaiges
  • Lieu-dit l' Oriardière
  • Cadastre 1842 H 203, 258, 261  ; 1982 ZN 11
  • Dénominations
    écart
  • Destinations
    ferme
  • Parties constituantes non étudiées
    étable à vaches, étable à chevaux, porcherie, remise, aire à battre

L'écart de l'Oriardière est attesté en 1464. Il fait l'objet d'une description dans le terrier d'Aubigné à la fin du XVIIIe siècle : il dépendait alors du "fief et seigneurie" de Sourche, rattaché à la seigneurie d'Aubigné. Il était formé de trois logis. Le premier décrit comme "une maison manable à four et cheminée, une chambre froide, une étable, toit à porcs, cour et issues en dépendant", a été démoli dans le dernier quart du XXe siècle. Les deux autres, contigus, sont conservés aujourd'hui : l'un au nord était constitué d'"une maison manable à four et cheminée, grenier dessus, une petite étable au bout" ; l'autre, au sud, d'"une chambre à four et cheminée, une petite chambre à côté servant d'étable, un toit à porcs à côté dudit four". Ils datent vraisemblablement du XVIe siècle ou du XVIIe siècle. Ils ont été remaniés dans le premier quart puis au milieu du XXe siècle pour la partie nord, et dans les années 1950 ou 1960 pour la partie sud. Leurs cheminées ont été refaites à la fin du XIXe siècle ou au XXe siècle. Ils ont été réunis en seul logis dans la deuxième moitié du XIXe siècle. L'étable, la porcherie et la remise datent de cette époque. Une nouvelle maison a été construite dans les années 1980.

  • Période(s)
    • Principale : Temps modernes
    • Principale : 2e moitié 19e siècle
    • Principale : 3e quart 20e siècle
    • Principale : 4e quart 20e siècle
    • Secondaire : 1er quart 20e siècle
    • Secondaire : 3e quart 20e siècle

L'actuelle ferme de l'Oriardière comprend quatre bâtiments construits en moellon. Le logis, en simple rez-de-chaussée, regroupe deux anciennes habitations. Ses murs sont majoritairement en calcaire marbrier mais comportent quelques moellons de grès. Sa partie nord est couverte d'ardoises du côté ouest où donne la façade principale et de tuiles plates à l'arrière. Ses ouvertures sont couvertes de linteaux en ciment et encadrées de piédroits en briques repeintes. La partie sud a une toiture en ardoises en fibrociment et des baies en ciment. Elle était couverte de bardeaux en 1747. Les bâtiments agricoles sont réalisés en calcaire marbrier et couverts d'ardoises. L'étable, de petite taille, est située dans le même axe que le logis au nord. Elle comprend une étable à vaches au nord et une étable à chevaux au sud. Elle est dotée d'un comble à surcroît accessible par des portes hautes passantes. Ses baies sont en brique (jours, portes hautes) et en calcaire marbrier taillé (portes du rez-de-chaussée). La porcherie possède un jour en brique et trois portes en moellon à linteau de bois moderne. La remise est précédée au sud d'un corps de bâtiment à structure en bois qui abritait la batteuse. La maison moderne, en parpaings crépis, a été édifiée à l'ouest des anciennes construction, en retrait sur la route de Saint-Pierre. L'Oriardière appartient au type I des écarts.

  • Murs
    • calcaire moellon sans chaîne en pierre de taille
    • grès moellon sans chaîne en pierre de taille
    • parpaing de béton crépi
  • Toits
    ardoise, tuile plate, tôle ondulée, matériau synthétique en couverture
  • Étages
    en rez-de-chaussée, comble à surcroît
  • Couvertures
    • toit à longs pans
  • Typologies
    La typologie des écarts est établie en fonction du nombre de logements comptabilisés sur le cadastre de 1842. Type I : écart de 2 ou 3 logements. Type II : écart de 4 logements ou plus.
  • Statut de la propriété
    propriété privée

Documents d'archives

  • Archives départementales de la Mayenne ; 3 E 66 64. Étude de Maître Pierre Bordin, notaire à Vaiges. Montrée des biens faisant partie de la succession de Gervaise Dagoreau. 27 octobre 1747.

  • Archives privées. Chartrier de Thévalles. Terrier des fiefs et seigneuries de Sourches, Launay, Ecorcé, la Rossardière et Torlaye dans les paroisses de Vaiges et la Bazouge. (Microfilm : Archives départementales de la Mayenne, 1 Mi 351 R41 243).

    feuillets 99, 117, 130 3 février 1775, 27 décembre 1773, 15 novembre 1774
  • Archives privées. Chartrier de Thévalles. Censif des fiefs de Sourches, de Launay et des Coutures relevant du comté de Laval par la châtellenie de Vaiges ; lesquels fiefs, réunis, s'étendent dans la paroisse de Vaiges et pour partie dans celle la Bazoge ; des fiefs d'Ecorcé, la Rossardière et Torlaye relevant du fief du Châtellier, lesquels fiefs s'étendent dans la dite paroisse de Vaiges. (Microfilm : Archives départementales de la Mayenne, 1 Mi 351 R 42 244).

    articles 2, 3 et 15. [ca 1773]

Bibliographie

  • ANGOT, Alphonse-Victor (abbé), GAUGAIN, Ferdinand (abbé). Dictionnaire historique, topographique et biographique de la Mayenne. Laval : A. Goupil, 4 vol., 1900-1910.

    t. 3, p. 199

Documents figurés

  • Chartrier de Thévalles. Plans terriers de la seigneurie d'Aubigné. 1772-1777. 32 plans pos. en 1 album : encre et gouache ; 46 X 60 cm. (Microfilm : Archives départementales de la Mayenne, 1 Mi 351 R 42 245). (Collection particulière).

    pl. 26
Date(s) d'enquête : 2004; Date(s) de rédaction : 2004
(c) Région Pays de la Loire - Inventaire général
(c) Conseil départemental de la Mayenne
Foisneau Nicolas
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Chercheur à l'Inventaire général, au service puis direction du Patrimoine du Conseil départemental de la Mayenne, de 2001 à 2020.

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Davy Christian
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