Dossier d’œuvre architecture IA53003105 | Réalisé par
Foisneau Nicolas
Foisneau Nicolas

Chercheur à l'Inventaire général, au service puis direction du Patrimoine du Conseil départemental de la Mayenne, de 2001 à 2020.

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Davy Christian
Davy Christian

Chercheur au service Patrimoine de la Région Pays de la Loire

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  • inventaire topographique
Ferme, puis écart - les Guivains, Saint-Léger
Œuvre repérée
Copyright
  • (c) Région Pays de la Loire - Inventaire général

Dossier non géolocalisé

Localisation
  • Aire d'étude et canton Communauté de communes d'Erve-et-Charnie - Sainte-Suzanne
  • Commune Saint-Léger
  • Lieu-dit les Guivains
  • Cadastre 1842 D 49, 52, 58 ; 1982 D 91 à 93, 95, 430 à 432
  • Dénominations
    ferme, écart
  • Parties constituantes non étudiées
    étable, porcherie, remise, logement

Le lieu du Guivain relevait en 1609 de la seigneurie des Pins. Il a été acquis en 1651 par le marquis André de Montecler. En 1783 il constituait une métairie qui incluait 115 journaux trois-quart et 20 journées de bêcheur de champs et 20 hommées et demi de prés. En 1784, ses bâtiments étaient composés "d'une maison manable avec cheminée et four, toit à porcs, chambre à côté, cellier en appenty au bout, un toit à porcs une grange et trois étables en un tenant et une écurie en appenty, une autre grange et une autre étable en un tenant". Cet ensemble forme actuellement la ferme des Vieux Guivains. Le logis peut remonter au XVe siècle ou au XVIe siècle. Il possédait d'après Angot, des fenêtres à meneaux (non signalées par les propriétaires). Il a été complètement remanié en 1969. Le four à pain, reconstruit en 1902 d'après les matrices cadastrales, a alors été démoli. La première étable-grange, qui s'appuyait contre son mur gouttereau nord, a été détruite dans les années 1980. D'après d'anciennes photographies elle pouvait remonter au XVIIe ou au XVIIIe siècle. La seconde étable-grange a sans doute disparu dans la deuxième moitié du XIXe siècle lorsque la porcherie et l'étable à chevaux ont été construites. La seconde ferme (actuellement maison), à l'est, ne figure pas sur le plan terrier du début des années 1780. Son logis-étable a vraisemblablement été construit dans la première moitié du XIXe siècle, avant 1842. Ses ouvertures ont été remaniées dans le quatrième quart du XXe siècle. La seconde étable, surélevée dans la deuxième moitié du XXe siècle, le logement et la remise ont été édifiés durant la deuxième moitié du XIXe siècle.

  • Période(s)
    • Principale : 15e siècle , (incertitude)
    • Principale : Temps modernes
    • Principale : 1ère moitié 19e siècle
    • Principale : 2e moitié 19e siècle
    • Principale : 1er quart 20e siècle
    • Principale : 3e quart 20e siècle
  • Dates
    • 1902, daté par source

Les deux fermes constituant l'écart des Guivains partageaient une même cour et une même mare. La cour est maintenant nettement séparée en deux. A l'ouest, la ferme des Vieux-Guivains comprend actuellement trois bâtiments maçonnés et couverts d'ardoises : le logis, à un étage carré, la porcherie, en rez-de-chaussée, et l'étable à chevaux, désormais incluse dans un bâtiment agricole moderne, à comble à surcroît. Le logis était, avant 1969, couvert de tuiles plates. Sur la façade principale, ses baies ont été en grande partie refaites en ciment. Selon les propriétaires, celles du rez-de-chaussée possédaient des appuis anciens en granite taillé (avec des barreaux métalliques à droite), celles de l'étage étaient entourées de moellons. Une des fenêtres d'étage de la façade postérieure a conservé un encadrement en pierres de taille de tufeau harpées. Une autre, entièrement entourée de bois, donnait au-dessus de l'escalier en bois tournant (détruit) qui reliait le rez-de-chaussée à l'étage mais était remplacé par une échelle entre le premier étage et le comble. L'intérieur a été cloisonné. Au rez-de-chaussée il comprenait une grande pièce à cheminée (détruite) à l'est, dans l'angle nord-ouest duquel s'inscrivait la cage d'escalier, et une petite pièce froide à l'ouest. Une chambre à cheminée de l'étage (à l'ouest) était réservée à la propriétaire. La charpente est du type à ferme et à panne. Ses faux-entrait ont été remplacés par des contrefiches. Ses poinçons présentent des renflements en haut et au centre où s'emboîtent la panne faîtière et la panne sous-faîtière. L'ancienne ferme des Guivains, à l'est, comprend un bâtiment principal doté d'un toit à croupe en ardoise et d'un comble à surcroît. Il inclut à l'est l'étable, au centre le logis et à l'ouest la porcherie. Ses baies sont en granite taillé (refaites sur la partie logis) et, sur la porcherie, en moellon et à linteau de bois. Les trois autres bâtiments, également couverts d'ardoises, sont, au sud une autre étable, surélevée au moyen de parpaings de brique, et une remise, et à l'ouest un logement dont les ouvertures ont des piédroits et des appuis en granite taillé et des linteaux en calcaire marbrier taillé. Les Guivains appartiennent au type IIA des fermes.

  • Murs
    • grès moellon sans chaîne en pierre de taille
  • Toits
    ardoise, tuile plate
  • Étages
    1 étage carré, en rez-de-chaussée, comble à surcroît
  • Couvertures
    • toit à longs pans
    • appentis
    • croupe
  • Escaliers
    • escalier dans-œuvre : escalier tournant
  • Typologies
    La typologie des fermes est établie en fonction de l'importance des remaniements entrepris après l'établissement du cadastre en 1842. Type I : simple remaniement de l'existant. Type II : reconstruction partielle ; IIA : remaniement du logis ; IIB : remaniement complet ou reconstruction sur place du logis ; IIC : reconstruction du logis avec remaniement des dépendances principales. Type III : reconstruction complète. Type IV : construction ex nihilo.
  • Statut de la propriété
    propriété privée

Exemple de logis à étage sans fonction seigneuriale.

Documents d'archives

  • Archives départementales de la Mayenne : 471 J 20. Chartrier de Montecler. Registre des domaines de Montecler. 1784.

    p. 129
  • Archives départementales de la Mayenne ; 471 J 35. Chartrier de Montecler. Projet d'aveu de la Marquise de Montecler à Monsieur pour la partie de son marquisat relevant de la baronnie de sainte-Suzanne. Domaine et fief des Pins. 1783.

  • Archives départementales de la Mayenne ; 471 J 36. Chartrier de Montecler. Aveu de la Saugère et des Pins à Sainte-Suzanne. 15 mai 1609. [Copie du 18e siècle].

  • Archives départementales de la Mayenne ; 3P 705. Matrices des propriétés foncières bâties de Saint-Léger, 1883-1911.

Bibliographie

  • ANGOT, Alphonse-Victor (abbé), GAUGAIN, Ferdinand (abbé). Dictionnaire historique, topographique et biographique de la Mayenne. Laval : A. Goupil, 4 vol., 1900-1910.

    t. 2, p. 372 ; t. 4, p. 441

Documents figurés

  • Archives départementales de la Mayenne : 471 J 164. Chartrier de Montecler. Plan-terrier. Pl. 23 : le Guivain. S.d. [ca 1781]. Encre sur papier.

Date(s) d'enquête : 2005; Date(s) de rédaction : 2005
(c) Région Pays de la Loire - Inventaire général
(c) Conseil départemental de la Mayenne
Foisneau Nicolas
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Chercheur à l'Inventaire général, au service puis direction du Patrimoine du Conseil départemental de la Mayenne, de 2001 à 2020.

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