Dossier d’œuvre architecture IA53002913 | Réalisé par
Foisneau Nicolas
Foisneau Nicolas

Chercheur à l'Inventaire général, au service puis direction du Patrimoine du Conseil départemental de la Mayenne, de 2001 à 2020.

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Davy Christian
Davy Christian

Chercheur au service Patrimoine de la Région Pays de la Loire

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  • inventaire topographique
Écart - la Fouinetière, Saint-Jean-sur-Erve
Œuvre étudiée
Copyright
  • (c) Région Pays de la Loire - Inventaire général

Dossier non géolocalisé

Localisation
  • Aire d'étude et canton Communauté de communes d'Erve-et-Charnie - Sainte-Suzanne
  • Commune Saint-Jean-sur-Erve
  • Lieu-dit la Fouinetière
  • Cadastre 1842 F 149, 153, 154  ; 1982 ZL 26, 29, 101
  • Dénominations
    écart
  • Parties constituantes non étudiées
    maison, porcherie, croix de chemin, étable à chevaux, logement, four à pain, étable à vaches, puits, remise

L'écart de la Fouinetière apparaît sur la carte de Cassini. En 1851, il comprenait, d'après le recensement, quatre logis. La maison de maître était occupée par Louis Liziard, sa famille et ses quatre domestiques. Celui-ci, qualifié de "propriétaire agriculteur", était l'un des propriétaires importants de la commune. Il tenait la Fouinetière de ses parents. Le second logis, correspondant à la deuxième ferme du hameau, était habité par la famille d'un fermier et celle d'un homme sans profession. Le troisième et le quatrième abritaient des journaliers. L'un devait se situer au lieu-dit de la Petite Fouinetière, isolé à une centaine de mètres au sud-est de l'écart, sur la route de Thorigné, et détruit avant 1937. L'autre correspond au bâtiment situé dans le hameau, au sud-est, et établi parallèlement à la rue. Il est constitué d'un logis, antérieur à 1842 mais remanié dans les années 1950 et d'une porcherie, ajoutée dans la deuxième moitié du XIXe siècle. La maison de maître peut remonter à la première moitié du XIXe siècle. Elle est peut-être due à la famille Liziard qui possédait plusieurs fermes à Saint-Jean-sur-Erve. L'enduit a été refait dans les années 1950, l'entrée a été déplacée dans le dernier quart du XXe siècle. Elle est accompagnée de trois autres bâtiments. L'étable à chevaux (transformée en garage à la fin du XXe siècle) et le logement (ancien logis ?) peuvent remonter au XVIe siècle ou au XVIIe siècle. A leur extrémité a été édifiée une porcherie dans la deuxième moitié du XIXe siècle. L'étable à vaches-grange a été complètement remaniée dans la deuxième moitié du XIXe siècle. Le logis-étable de la seconde ferme comprend un pavillon du XVIIIe siècle et un logis antérieur à 1842, dont les ouvertures et l'enduit ont été refaits dans les années 1950. La partie étable a été ajoutée dans la deuxième moitié du XIXe siècle. La dépendance antérieure à 1842, peut-être une ancienne étable, a été totalement modifiée dans la deuxième moitié du XXe siècle lors de sa conversion en garage. La remise date vraisemblablement de la deuxième moitié du XIXe siècle.

  • Période(s)
    • Principale : Temps modernes
    • Principale : 18e siècle
    • Principale : 1ère moitié 19e siècle
    • Principale : 2e moitié 19e siècle
    • Secondaire : 3e quart 20e siècle

L'écart est constitué de deux fermes et d'un logis-porcherie, groupés (sauf la remise) entre la route de Thorigné et l'Erve. La première ferme, encore en activité, comprend la maison de maître, une étable à chevaux-logement, une porcherie et une étable à vaches (parcelle ZL 101). La seconde est formée d'un logis-étable, d'une ancienne étable (?) transformée en garage et d'une remise (parcelles ZL 29a, à l'exception du bâtiment sud-est, et ZL 26a). Le logis-porcherie est formée de deux bâtiments adossées, en rez-de-chaussée, couverts d'ardoises : côté route, la porcherie en moellons de grès, dont les portes sont en moellon et à linteau de bois ; du côté de la vallée de l'Erve, le logis, enduit de ciment, prenant le jour au sud-ouest. Une croix de chemin se trouve à l'intersection de la route de Thorigné et du chemin rural 124. La maison de maître a un étage carré. Elle est couverte de tuiles plates. Ses murs épais d'au moins 60 cm, sont enduits de ciment. Sa façade principale est tournée vers la vallée de l'Erve, au sud-ouest. Elle est percée de fenêtres rectangulaires, encadrées de calcaire de Bernay taillé, réparties en trois travées disposées irrégulièrement. La façade postérieure, en contrebas de la route de Thorigné, présente deux travées semblables, entre lesquelles s'intercalent deux oculi superposés. Le rez-de-chaussée comprend deux pièces à cheminées séparées par un couloir transversal. Les manteaux des cheminées adossées au pignon nord-ouest sont en bois peint. La charpente est formées de cinq fermes : deux, aux extrémités, du type à ferme et à pannes, avec faux-entrait, trois du type à potence. Le bâtiment de dépendance le plus ancien est disposé perpendiculairement à la maison sur la cour : il est construit en moellons de grès à l'exception du pignon nord-est repris en moellons de calcaire marbrier. Il est couvert en partie en ardoises et en partie en tuiles plates. Il est constitué de trois corps de bâtiment qui abritaient d'est en ouest l'étable à chevaux (modifiée par le percement d'une porte de garage), un logement où prenait place le four à pain et le toit à porcs. Les ouvertures sont en moellons et surmontées de linteaux de bois. Trois petites constructions bordent la cour au sud-ouest : un toit à porcs, un poulailler ou resserre, couverts en appentis, un puits. L'étable à vaches-grange, également en moellons de grès, couverte d'ardoises, est alignée sur la route au nord-est. Son étage de soubassement appuyé contre le coteau ne laisse apercevoir sur la rue que le comble à surcroît. La seconde ferme de la Fouinetière est composée de trois bâtiments, majoritairement couverts d'ardoises (seul le versant arrière de la partie logis est en tuile plate, mais son faîtage est souligné par un rang d'ardoises). Le bâtiment du logis, perpendiculaire à la route de Thorigné, est tourné vers le nord-ouest. Il comprend au centre un logis de ferme en rez-de-chaussée, qu'encadrent au nord-est, un corps en pavillon à pièce haute surélevée sur une cave semi-enterrée et accessible à l'arrière par une porte à arc surbaissé, et au sud-ouest une étable à comble à haut surcroît dont les portes sont encadrées de calcaire marbrier taillé et surmontées d'arcs surbaissés en brique et dont les jours sont en brique. Les corps du logis sont enduits de ciment. Celui de l'étable est en moellons de calcaire marbrier. Une ancienne étable, aujourd'hui garage, comprend deux corps perpendiculaires en moellons de grès. La remise a été édifiée de l'autre côté de la route. Elle est construite en moellons de calcaire marbrier. La Fouinetière appartient au type I des écarts.

  • Murs
    • grès moellon sans chaîne en pierre de taille
    • calcaire moellon sans chaîne en pierre de taille
    • moellon sans chaîne en pierre de taille enduit
  • Toits
    ardoise, tuile plate
  • Étages
    1 étage carré, en rez-de-chaussée, étage de soubassement, comble à surcroît, en rez-de-chaussée surélevé
  • Couvertures
    • toit à longs pans
    • toit en pavillon
    • appentis
  • Escaliers
    • escalier dans-œuvre : escalier tournant à retours avec jour
  • Typologies
    La typologie des écarts est établie en fonction du nombre de logements comptabilisés sur le cadastre de 1842. Type I : écart de 2 ou 3 logements. Type II : écart de 4 logements ou plus.
  • État de conservation
    remanié
  • Statut de la propriété
    propriété privée

Ecart constitué de deux fermes, dont une à maison de maître, et d'un logis-porcherie. Seul cas à Saint-Jean de logis de ferme accompagné d'un pavillon à chambre haute.

Documents d'archives

  • Archives départementales de la Mayenne : 6 M 397. Recensement de la population de Saint-Jean-sur-Erve.

    1851
  • Archives départementales de la Mayenne ; 3 P 989. État des sections du cadastre, 1843.

Documents figurés

  • [Saint-Jean-sur-Erve. A la Foinetière] / peint par R. Riauté. S.d. [années 1940]. 1 peint. : huile sur toile (?). (Collection particuliière).

    Collection particulière
Date(s) d'enquête : 2003; Date(s) de rédaction : 2003
(c) Région Pays de la Loire - Inventaire général
(c) Conseil départemental de la Mayenne
Foisneau Nicolas
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Chercheur à l'Inventaire général, au service puis direction du Patrimoine du Conseil départemental de la Mayenne, de 2001 à 2020.

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Davy Christian
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