Dossier d’œuvre architecture IA53000659 | Réalisé par
Garnavault Sylvie
Garnavault Sylvie

Chercheure à l'Inventaire général du patrimoine culturel (Mairie de Laval).

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  • inventaire topographique, Laval faubourg
  • enquête thématique régionale, Auguste Alleaume peintre-verrier
Chapelle des Séculiers, actuellement église abbatiale, rue Saint-Benoît, Laval
Œuvre étudiée
Auteur
Copyright
  • (c) Région Pays de la Loire - Inventaire général

Dossier non géolocalisé

Localisation
  • Aire d'étude et canton Laval faubourg - Laval Sud-Ouest
  • Commune Laval
  • Lieu-dit La Coudre
  • Adresse rue Saint-Benoît
  • Cadastre 1976 BY 4
  • Dénominations
    chapelle, église
  • Précision dénomination
    église abbatiale
  • Appellations
    dite chapelle des Séculiers
  • Dossier dont ce dossier est partie constituante

L'ancienne chapelle des Séculiers (dite aussi des Étrangers) est construite en 1877 dans le prolongement de l'église abbatiale primitive pour permettre aux laïcs de participer aux offices monastiques grâce à une ouverture ménagée dans le chevet. De style néo-gothique avec des voûtes angevines, c'est l'architecte angevin M. Besnier qui en a réalisé les plans. La chapelle est bénie le 20 avril 1879 par Monseigneur Le Hardy du Marais, évêque de Laval. En 1959, le père Nivard Rondeau, aumônier de l'abbaye et architecte de formation, aidé des frères Félix et Gauthier Le Saint, architectes à Lorient, entreprend des travaux sur le nouveau sanctuaire. Une chapelle latérale réservée aux familles des conventuelles, aux retraitants et aux fidèles est ajoutée à droite du chœur. Il s'agit de la chapelle Saint-Bernard dont la construction s'accompagne de l'édification d'un mur entre la nef de la chapelle des Séculiers et le chœur de l'église abbatiale. A partir de 1976, l'église des Séculiers devenue un temps église paroissiale, est désaffectée. En 1992-1993, elle fait l'objet de remaniements destinés à lui redonner une simplicité plus conforme à l'esprit cistercien : le clocheton à flèche polygonale, les pignons à crochets, les roses et la crête du toit sont supprimés. Ces travaux, dirigés par l'architecte des bâtiments de France, Jacques-Henri Boufflet, sont suivis de l'ajout d'une troisième travée à la nef, de l'installation d'une fausse-voûte lambrissée et de la construction d'un mur de séparation entre la nouvelle église abbatiale et l'ancienne. La nef de cette dernière est alors convertie en salle du chapitre. Le chœur commun aux deux édifices devient ainsi le sanctuaire de la nouvelle et désormais seule église du couvent. Elle est inaugurée lors de la messe de minuit du 25 décembre 1993 et bénit le 29 janvier 1904 par Monseigneur Billé, évêque de Laval. En 2010, un porche est ajouté à la façade occidentale. En 2014, l'église fait l'objet de nouveaux travaux réalisés sur des plans de Jean-Luc Roger, architecte DPLG à Angers. Ceux-ci portent essentiellement sur le chœur et débouchent sur la suppression des pilastres en marquant l'entrée, le sur-élèvement des marches permettant d'y accéder, la dépose et le remontage de la fausse-voûte d’arêtes en voûte en berceau s'harmonisant avec celle de la nef.

Église néo-gothique dont le gros-œuvre est en moellons enduits. Orientée au sud, elle se compose d'un chœur, d'un oratoire (ancienne chapelle Saint-Bernard) et d'une nef à trois travées. Les murs du vaisseau sont percés de fenêtres jumelées en arc brisé qui, à l'extérieur, présentent des encadrements en brique et pierre de calcaire. Ces fenêtres sont fermées par des grisailles ayant remplacé des vitraux d'Alleaume. Le calcaire se retrouve sur les contreforts et sur la corniche à modillons courant autour de l'édifice. Le clocheton d'origine a été remplacé par un clocher à abats-son renfermant trois cloches : Marie, Henri, Gertrude, Marie, Joseph, Agathe et Emmanuelle. Le pignon de la façade occidentale s'ouvre sur un porche à voussures en arc brisé. L'intérieur de l'église est emprunt d'une grande simplicité. La deuxième et la moitié de la troisième travée de la nef sont à l'usage exclusif des moniales. Après adaptation,les stalles de l'ancienne église abbatiale y ont été installées. L'ensemble est couvert d'une fausse-voûte lambrissée en berceau brisé se prolongeant au-dessus du sanctuaire. L'oratoire est surmonté d'un étage permettant aux religieuses malades ou invalides de suivre les offices. A l'entrée de la première travée, un escalier en vis permet d'accéder à la tribune d'orgue éclairée par deux baies jumelées ornées de vitraux.

  • Murs
    • pierre moellon enduit
    • brique et pierre enduit
  • Toits
    ardoise
  • Plans
    plan allongé
  • Étages
    1 vaisseau
  • Couvertures
    • toit à longs pans
    • toit en pavillon
    • noue
  • Escaliers
    • escalier dans-œuvre : escalier en vis
  • État de conservation
    restauré
  • Techniques
    • vitrail
  • Mesures
    • l : 380 cm
    • la : 803 cm
    • h : 118 cm
  • Statut de la propriété
    propriété privée

Documents figurés

  • Monastère des trappistines. Laval. 8. Chœur des Religieuses, vu du jubé. [S.l] : [s.n.], [1900]. 1 impr. photoméc. (carte postale).

    Archives départementales de la Mayenne, Laval : 5 Fi 120/343
  • Monastère des trappistines. Laval. 9. Chœur des Religieuses, vu de la grille. [S.l] : [s.n.], [1900]. 1 impr. photoméc. (carte postale).

Date(s) d'enquête : 1995; Date(s) de rédaction : 2014
(c) Région Pays de la Loire - Inventaire général
(c) Ville de Laval
Garnavault Sylvie
Garnavault Sylvie

Chercheure à l'Inventaire général du patrimoine culturel (Mairie de Laval).

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