Dossier d’œuvre architecture IA53000498 | Réalisé par
Foisneau Nicolas
Foisneau Nicolas

Chercheur à l'Inventaire général, au service puis direction du Patrimoine du Conseil départemental de la Mayenne, de 2001 à 2020.

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  • enquête thématique départementale, rivière Mayenne
Site d'écluse - l'Ecluse-de-la-Richardière, Montflours
Œuvre étudiée
Copyright
  • (c) Région Pays de la Loire - Inventaire général

Dossier non géolocalisé

Localisation
  • Aire d'étude et canton Mayenne - Chailland
  • Hydrographies la Mayenne
  • Commune Montflours
  • Lieu-dit l'Ecluse-de-la-Richardière
  • Cadastre 1982 A 168, 170, 603, 604
  • Précisions œuvre située en partie sur la commune Andouillé
  • Dénominations
    site d'écluse
  • Parties constituantes non étudiées
    maison, latrines, centrale hydroélectrique, transformateur

Dans l'avant-projet général de canalisation de la haute Mayenne, daté de 1840, l'ingénieur ordinaire des Ponts et Chaussées Pinsonnière prévoyait la construction d'un canal de navigation latéral à la Mayenne entre la partie de la rivière située au niveau du lieu-dit les Prés (commune d'Andouillé) et l'ancienne chaussée du Moulin Oger. Trois écluses devaient y prendre place : l'une à l'entrée du canal en amont, la seconde au milieu près de la Fourmondière, la dernière à la sortie en aval. Le projet de canal a finalement été abandonné et quatre écluses ont été réalisées directement dans le lit de la rivière. La première en amont est celle de la Richardière. Le plan en a été dressé par l'ingénieur ordinaire Caillaux. Mais c'est son successeur Dupuy qui pour l'essentiel en a suivi les travaux. Ceux-ci, approuvés par le ministre le 29 juillet 1853, ont été menés à bien par l'entrepreneur de Montflours Colas, choisi par adjudication le 9 septembre 1853. Ils ont été provisoirement reçus le 1er septembre 1857. La maison éclusière porte, sur le linteau de sa porte d'entrée, la date de 1854. Une centrale hydroélectrique a été construite sur la rive droite en 1897 (étudiée et rattachée au dossier d'ensemble du site industriel de Rochefort). E.D.F. a par ailleurs installé dans le pertuis une microcentrale électrique en 1959 (date inscrite sur le transformateur).

  • Période(s)
    • Principale : 3e quart 19e siècle
    • Secondaire : 3e quart 20e siècle
  • Dates
    • 1854, porte la date
    • 1959, porte la date
  • Auteur(s)
    • Auteur :
      Caillaux Eugène
      Caillaux Eugène

      Ingénieur des Ponts et Chaussées à Laval, puis au Mans. Homme politique royaliste à partir de 1871 : député (1871-1876) puis sénateur de la Sarthe (1876-1882), ministre des Travaux publics (1874), ministre des Finances (1877), conseiller général du canton de Mamers (1875-1892), maire d'Yvre-l'Evêque (1890-1896). Père de Joseph Caillaux.

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      ingénieur des Ponts et Chaussées attribution par source

L'écluse de la Richardière a une forme de chevron. Les parties maçonnées de l'écluse sont traitées en pierre de taille de granite. La maison éclusière présente une implantation et une architecture proches de celles de la Roche, de Corçu, de Bas-Hambert, des Communes, du Port, de la Nourrière et de la Verrerie : même différence de niveau entre la façade antérieure, accessible par un escalier droit aménagé dans le talus de protection contre les crues, et la façade postérieure, sur laquelle donne l'étage de soubassement aujourd'hui partiellement masqué par une extension en moellons de granite couverte en appentis ; même ordonnancement de la façade principale. Toutefois, si le second-œuvre du soubassement est encore en granite taillé, celui du reste de la maison est traité en calcaire : l'encadrement des ouvertures, les chaînes d'angle harpées et la table située au-dessus de la porte d'entrée sur laquelle sont inscrits le numéro (12) et le nom de l'écluse. De plus, l'accès à la cave se fait sur le côté droit par une porte à linteau droit et non sur la façade postérieure par une porte cintrée. Dans le jardin au sud-est se trouvent des latrines en brique à toit en pavillon et une petite dépendance en appentis, adossée au mur de clôture, mais pas de fournil. Deux petits bassins de récupération des eaux ont été creusés : l'un se trouve dans le jardin juste derrière la maison et est relié au sud à un champ qui reçoit le trop-plein d'eau ; l'autre avec lequel il communique par un conduit commandé par une vanne est situé au nord de la maison à côté du talus et il déverse son surplus dans un étang. L'eau nécessaire au fonctionnement de la micro-centrale électrique est captée par un siphon. Elle alimente la turbine qui prend place avec le générateur dans une bulbe qu'enserre une conduite métallique. Le transformateur est situé sur la rive.

  • Murs
    • granite moellon enduit
    • granite pierre de taille
    • brique
  • Toits
    ardoise
  • Étages
    étage de soubassement, étage en surcroît
  • Couvertures
    • toit à longs pans pignon couvert
    • appentis
  • Énergies
    • énergie hydraulique turbine hydraulique
    • amplificateur
    • générateur
    • convertisseur
  • État de conservation
    bon état
  • Statut de la propriété
    propriété de l'Etat

Documents d'archives

  • Canalisation de la Mayenne entre le Moulin Oger et la Verrerie, 1853-1861.

    Archives départementales de la Mayenne, Laval : S 485
  • Canalisation de la Mayenne entre le Moulin Oger et la Verrerie, 1855.

    Archives départementales de la Mayenne, Laval : S 20014
Date(s) d'enquête : 2001; Date(s) de rédaction : 2001
(c) Région Pays de la Loire - Inventaire général
(c) Conseil départemental de la Mayenne
Foisneau Nicolas
Foisneau Nicolas

Chercheur à l'Inventaire général, au service puis direction du Patrimoine du Conseil départemental de la Mayenne, de 2001 à 2020.

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