Dossier d’œuvre architecture IA49010769 | Réalisé par
  • inventaire topographique
Ferme, aujourd'hui maison, île-au-Than, 33 rue du Port, Montsoreau
Œuvre étudiée
Auteur
Copyright
  • (c) Région Pays de la Loire - Inventaire général
  • (c) Conseil départemental de Maine-et-Loire - Conservation départementale du patrimoine

Dossier non géolocalisé

Localisation
  • Aire d'étude et canton Fontevraud-l'Abbaye - Montsoreau - Saumur-Sud
  • Commune Montsoreau
  • Lieu-dit l' Île au Than
  • Adresse 33 rue du Port
  • Cadastre 2011 A 218
  • Dénominations
    ferme
  • Destinations
    maison

Composé d'une habitation sobrement néoclassique et disposant de bâtiments agricoles, cet ensemble organisé autour d'une cour est caractéristique des fermes de la première moitié du XIXe siècle édifiées dans la vallée de l'Authion et dans ce secteur du val de Loire.

Il semblerait, au vu des sources cadastrales, que cette ferme fut construite vers 1828, par Antoine Rousse, qui habitait la commune voisine de Chouzé-sur-Loire (Indre-et-Loire). C'est vraisemblablement dans la seconde moitié du XXe siècle qu'elle fut dotée d'une petite extension d'une pièce, à l'ouest, conçue dans le respect des volumes et modénatures originelles.

Cette maison est édifiée au sommet d'un petit tertre vraisemblablement naturel, qui, parallèle à la Loire, forme la crête de l'ancienne Île aux Mignons qui au XVIIIe siècle déjà était rattachée à l'Île au Than.

Elle est bâtie en moyen appareil (façade principale) et en moellons de tuffeau, mais dispose d'un solin de trois assises appareillées en calcaire dur. Couverte d'ardoises, elle compte un étage de comble.

Édifiée dans un style néoclassique, sa façade principale est encadrée de pilastres toscans (à l'ouest, il se situe au niveau de l'ancien pignon), qui portent une frise nue coiffée d'une corniche à denticules et larmier.

Avant qu'une courte extension occidentale ne la prolonge, remplaçant un four à pain, ses deux pignons étaient découverts. De même, l'extension et des remaniements des baies ne permettent plus de lire ce que devait être l'ordonnancement premier de la façade, où deux lucarnes devaient surplomber les fenêtres et où la porte était surmontée d'un œil-de-bœuf. Le traitement de ces lucarnes est particulièrement soigné. Les lucarnes latérales sont à fronton-pignon orné de denticules rampants et dotées d'ailerons à frise bombée. L'œil-de-bœuf offre un profil légèrement renflé et est amorti d'un petit fronton-pignon, maniériste tant il superpose les moulurations.

À l'intérieur, l'ample cheminée néoclassique de la salle ouest est à noter, où l'on peut voir un décor sculpté de losanges et fleurons qui relève de l'art populaire. On discerne encore dans le foyer la bouche de l'ancien four à pain, supprimé.

La maison occupe le fond d'une cour fermée, dont l'entrée se fait par une remise formant porche. Étable et fenil, liés à une exploitation agricole orientée vers l'élevage, complètent l'ensemble. Un bâtiment latéral, très remanié, a été édifié à partir d'éléments anciens en remploi, qui provenaient peut-être de maisons de l'Île au Than ruinées.

  • Murs
    • calcaire
    • moyen appareil
    • moellon
  • Toits
    ardoise
  • Plans
    plan rectangulaire régulier
  • Étages
    en rez-de-chaussée, comble à surcroît
  • Couvertures
    • toit à longs pans
    • appentis
    • pignon découvert
  • Statut de la propriété
    propriété privée
Date(s) d'enquête : 2010; Date(s) de rédaction : 2010
(c) Région Pays de la Loire - Inventaire général
(c) Conseil départemental de Maine-et-Loire - Conservation départementale du patrimoine
Articulation des dossiers