De cet ensemble de quatre maisons, les n° 27 et 29 datent du 3e quart du XVe siècle, plus précisément de 1466-1467d, selon une dendrochronologie effectuée en 2012 (Dendrotech, Rennes). Les deux autres maisons sont probablement aussi anciennes : la pente initiale de la couverture du n° 31, avant une surélévation de façade au XIXe siècle, plaide en ce sens ; de même pour le n° 33. Les façades, hors le n° 29, ont été entièrement refaites au XIXe siècle. Les n° 27 et 29 constituent deux unités d'une même maison, qui se partagent encore le même escalier en vis hors-œuvre en pierre sur la façade postérieure. La restauration de la maison en pan de bois au n° 29, concomitante de l'intervention dendrochronologique, a révélé que le premier étage, masqué par un enduit, n'était pas la continuité maçonnée du rez-de-chaussée, mais un premier niveau en pan de bois, structuré par une croix de Saint-André à gauche de la fenêtre actuelle. Les fenêtres ne sont plus à leur place initiale : au lieu de la travée unique actuelle, se trouvaient deux travées, l'une tout à gauche (on voit encore la présence de la traverse et de la partie supérieure du meneau sur le pan de bois encore visible en façade), l'autre en partie à droite des fenêtres actuelles (on en voit aussi un vestige de traverse à droite de la fenêtre de l'étage en pan de bois). Dans l'escalier en vis, une plaque d'ardoise au-dessus d'une porte présente sur sa sous-face une inscription aujourd'hui difficilement lisible avec une date, 1466, qui correspond parfaitement à la datation apportée par la dendrochronologie.