Dossier d’œuvre architecture IA49000950 | Réalisé par
Letellier-d'Espinose Dominique
Letellier-d'Espinose Dominique

Letellier-d'Espinose Dominique ou Letellier Dominique, chercheur auprès de la Ville d'Angers.

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Biguet Olivier
Biguet Olivier

Chercheur auprès de la Ville d'Angers jusqu'en avril 2024.

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  • inventaire topographique, Angers intra-muros
Maison, 65 rue Beaurepaire
Œuvre étudiée
Auteur
Copyright
  • (c) Région Pays de la Loire - Inventaire général

Dossier non géolocalisé

Localisation
  • Aire d'étude et canton Angers intra-muros - Angers Nord
  • Commune Angers
  • Lieu-dit quartier Centre-ville
  • Adresse 65 rue Beaurepaire
  • Cadastre 1840 K 528  ; 1970 HK 10  ; 1999 HK 10
  • Dénominations
    maison
  • Parties constituantes non étudiées
    cour, boutique, puits

Maison construite dans le 4e quart du XVe siècle : une dendrochronologie de l'ossature homgène en bois (charpente, planchers et façade) donne la date d'abattage des bois au printemps 1478 (entreprise Dendrotech, mai 2010). Le logis repose sur sur un sous-sol plus ancien, peut-être du XIIe siècle, comme le suggère également la porte en plein-cintre sur cour, qui semble un remploi de baie médiévale. La cheminée du 2e étage, seule conservée, est refaite au XVIIIe siècle. Dans la 2e moitié du XIXe siècle, l'escalier est reconstruit vraisemblablement au même endroit ; de même, les lucarnes sur rue et sur cour. A cette même époque, la fenêtre sur rue du premier étage est transformée en porte-fenêtre et dotée d'un balcon. La figure sculptée, sur le poteau-cornier droit du rez-de-chaussée, est moderne. Un logis indépendant en fond de cour, d'époque indéterminée, desservi par le couloir ménagé entre les deux maisons, 65 et 67 rue Beaurepaire, était encore indiqué sur le cadastre de 1970. Restauration générale à la fin des années 1990.

Maison à un corps de logis en front de rue, sur parcelle étroite. L'habitation est double en profondeur, desservie par un couloir latéral ; à mi-parcours de celui-ci se trouve l'accès à l'escalier, qui semble avoir toujours occupé cette position, d'après la structure ancienne de la maison. La façade sur rue et les murs mitoyens (pour les étages) sont en pan de bois, la façade postérieure sur cour est en maçonnerie de schiste, seul le deuxième étage carré étant en pan de bois essenté d'ardoise. Le deuxième sous-sol (bas) est couvert d'une voûte en berceau plein-cintre, en tuffeau appareillé. Le premier sous-sol (haut) est un espace perdu, couvert d'un plancher : sa faible hauteur de 1,20 m à 1,50 m correspond probablement au niveau de remblaiement de la rue, lors de la reconstruction du logis à la fin du Moyen Age.

  • Murs
    • bois
    • torchis
    • schiste
    • enduit partiel
    • essentage d'ardoise
    • enduit partiel
    • pan de bois
    • moellon sans chaîne en pierre de taille
    • appareil mixte
  • Toits
    ardoise
  • Étages
    2 étages de sous-sol, 2 étages carrés, 2 étages de comble
  • Couvertures
    • toit à longs pans
    • pignon couvert
  • Escaliers
    • escalier dans-œuvre : escalier tournant à retours avec jour en charpente, suspendu
  • Typologies
    maison marchande des XVe-XVIe siècles: façade en pan de bois, structure hybride (type A1b)
  • État de conservation
    restauré
  • Techniques
    • fonderie
  • Représentations
    • volute
  • Précision représentations

    Le balcon en fonte du premier étage est à décor de volute.

  • Statut de la propriété
    propriété privée
  • Intérêt de l'œuvre
    à signaler
  • Éléments remarquables
    élévation, pan de bois
  • Protections
    classé MH partiellement, 1963/02/22
  • Précisions sur la protection

    Façade et toiture : classement par arrêté du 22 février 1963.

  • Référence MH

Autrefois nombreuses, les maisons à pan de bois ne représentent plus désormais qu'un corpus restreint. Celle-ci appartient au seul ensemble continu conservé dans la ville, face à l'église de La Trinité. Exemple caractéristique de logis commerçant modeste à mur gouttereau sur rue et pan de bois d'apparence "rustique". L'association des surplombs sur poteaux élargis et du panneautage des parois à grande croix de Saint-André est peu fréquente localement : choisie pour son homogénéïté et l'importance du bois d'oeuvre en structure (mitoyens, cloisons), cette maison est la première datée du genre, à Angers.

Documents figurés

  • Plan au sol. In : Plan du secteur opérationnel de restauration de la Laiterie, par Enguehard, Henri (architecte), 1968, éch. 1 : 200. (Collection particulière, Lamaison et Masson).

  • Plan du rez-de-chaussée. Détail du Plan du secteur opérationnel de restauration de la Laiterie, par Enguehard, Henri (architecte), 1968, éch. 1 : 200. 890 x 965 mm. (Collection particulière, Lamaison et Masson).

  • Plan du sous-sol, du rez-de-chaussée et des étages avant remaniement, par Enguehard, Henri (architecte) et Lamaison, Guy (architecte), 1975, éch. 1 : 50. 513 x 1115 mm. (Collection particulière, Lamaison et Masson).

  • Elévations antérieure et postérieure, coupe longitudinale, par Enguehard, Henri (architecte) et Lamaison, Guy (architecte), 1975, éch. 1 : 50. 585 x 795 mm. (Collection particulière, Lamaison et Masson).

  • Elévation antérieure (à gauche sur le document). Photogr., 1893. 280 x 210 mm. (Archives départementales de Maine-et-Loire ; 11 Fi 2061).

Date(s) d'enquête : 1979; Date(s) de rédaction : 1989
(c) Région Pays de la Loire - Inventaire général
(c) Ville d'Angers
Letellier-d'Espinose Dominique
Letellier-d'Espinose Dominique

Letellier-d'Espinose Dominique ou Letellier Dominique, chercheur auprès de la Ville d'Angers.

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